De la meute de requin gris montant du fond aboyant gueule ouverte comme des chiens pour goûter à mes palmes, du bouledogue vicieux dans l'eau sale, aux marteaux ou tigres simplement curieux de "voir" qui est là, j'ai pu expérimenter une dizaine de fois quelques variantes de contacts passionnantes.
Pour les chasser, ou simplement les éloigner le temps de retrouver un abri plus sur pour les jambes, les actes ( irréfléchis bien sur), ont été les suivants:
-1/ cris variés ( hurlements - involontaires ou pas- de terreur - surprise- peur- acceptés)
- 2/ Coups de pointe de flèche sur la tête ( éviter le tir dans la tête, ce sera la fin rapide du post (- mortem))
- 3/ face à face zen et fier ( avec couche culotte pour éviter que le requin ne sache qu'en fait on se chie dessus) .
Dans les faits, la 1 ou la 2 sont de bonnes variantes, la 3 est en général toujours utilisée.
J'ai un très bon copain à la Réunion qui a survécu à une attaque de bouledogue, en y laissant un bras. Mais il a lutté en cognant le gourmand sur la tête et les yeux. Coulé trois fois, trois fois il s'est battu. J'ai un autre copain, toujours à la Réunion, qui lui n'a rien cogné du tout, il n'a pas vu venir le requin qui l'a coupé net en deux d'un coup de dents en le happant par dessous. Ces deux là étaient des surfers, bien plus exposés que les plongeurs.
On a l'avantage indéniable de la possibilité de visi, si le requin et l'eau le permettent, lors de la rencontre, et en plus, avons une arme.
Le petit gag de la semaine. Sur 15 mètres de fond, un tigre d'une centaine de kilos est venu gober mon leurre de chasse au pélagique, forme de rainbow runner aux reflets métalliques. Il l'a recraché devant moi, le trouvant certainement inmangeable...Il a ensuite simplement tourné le dos et s'est barré sans payer l'addition.Statistiques: Publié par VOYAGEUR — ven. mai 04, 2007 2:33 am
]]>