Je vous fait suivre un mail, et d'ailleurs je m'étonne qu'il n'y ait pas eu de réactions ici
La lettre :Jo Russo a écrit :Bonjour vous tous,
Lire la PJ en réponse à l'article de Saunier sur Apnéa.
Diffusez-la SVP en fonction de vos listes de diffusion.
Je me charge de demander un droit de réponse à Apnéa.
Christian CERBONI.
Merci à Jean de prendre contact soit avec Christian CERBONI et moi-même.
Merci de faire une diffusion très large.
Amitié, JO.
Joseph RUSSO
Président Comité de Provence F.N.P.S.A.
Christian Cerboni a écrit :Bonjour,
Je viens de lire un article sur le dernier numéro d’Apnéa de décembre qui mérite vraiment une réponse. Il s’agit de celui consacré à Alexandre Saunier « Un sioux dans les îles de Marseille ». A la fin de cet article, le journaliste lui demande ce qu’il pense du Parc National des Calanques. Voici sa réponse : « Nous avons peu d’informations et le sentiment d’être mal représentés auprès des décideurs dans cette phase de consultation. Il faudrait que les pratiquants de tous niveaux s’unissent et se mobilisent pour faire entendre leur voix. Dans le cas contraire, le fusil risque de rester au garage ».
La moindre des corrections, la moindre des intelligences et le minimum de respect pour les gens bénévoles qui travaillent durs sur ce sujet grave aurait été de se renseigner sur le travail accompli avant de dénigrer leurs actions. C’est d’autant plus vrai, et là d’autant plus grave, que ces propos sont publiés dans une revue nationale.
Quelques rappels rapides : Le Parc National des Calanques est un dossier extrêmement important sur lequel des gens comme Jo Russo, Guy Millo, Denis Roman, Claude Vella ont investi de puis plusieurs années maintenant beaucoup de temps et d’énergie. Cela veut dire déjà essayé d’y voir clair dans cette usine à gaz du GIP des Calanques (objectifs, contraintes, organigramme, méthode et étapes du travail…). C’est aussi des dizaines de réunions sur Marseille ou ailleurs. Réunions qu’il faut préparer, synthétiser dans des comptes rendus. C’est également des courriers à écrire et à adresser à tous les décideurs. Des contacts à découvrir et à entretenir. Des liens à créer avec les autre pratiquants comme l’escalade (a titre d’exemple : une pétition commune à tous les pratiquants des calanques est mise en ligne sur notre site ces jours ci) Ce sont des décisions importantes à prendre, des positions à défendre malgré de très grosses réticences.
Il faut savoir qu’au départ, la zone prévisionnelle du Parc s’étalait de La Ciotat à Martigues, autant dire tout le département. Déjà la zone a été « réduite » au Frioul en excluant toute la Côte Bleue. Ensuite, alors que les instances parisiennes demandent l’arrêt complet de la pêche sous marine dans tout le parc (compétition et loisir), on s’achemine sans doute vers la délimitation de quelques zones de réserve intégrales.
Bien sûr, tout le travail remarquable accompli par les responsables Provence de la FNPSA peut être réduit à néant par une décision ministérielle prise à Paris sans tenir compte des recommandations des responsables locaux du GIP des Calanques.
Mais personne ne pourra dire que la bataille menait par nos représentants n’a pas été menée avec détermination et persévérance. Surtout pas des gens qui ne sont jamais présents aux réunions d’information, jamais présent au assemblée générale, toujours présent dans la critique négative mais jamais présent pour construire.
Non seulement la pêche sous marine à travers la FNPSA est représentée à tous les niveaux de décision du Parc mais elle est devenu, aujourd’hui, incontournable et apprécié par la qualité de ses analyses et de son sérieux et pourtant elle partait de très bas.
Non, la pêche sous marine n’est pas mal représentée au contraire. C’est plutôt certaine personne qu’elle défend qui ne le mérite certainement pas.
Christian Cerboni, pêcheur sous marin,
Membre du Bureau du Comité de Provence,
Membre du Comité Directeur National.