50 SHADES OF SPEARBOYS
int au -18ans
CHAPITRE 1 : BOUVIERS ET BOULANGER
Le Gobeur a pris deux dentis samedi dernier en compagnie du biennommé Bit06... La nouvelle a fait le tour du monde de la chasse.
2 dentis fleches par Le Gobeur...
Il me fallait vérifier ce qui avait change depuis mon depart...
Le rendez vous est donné mardi matin. Je rejoins le binôme au port de Juan.
Sous les ordres du capitaine Le Gobeur nous nous habillons. Je sens alors une atmosphère étrange... des regards pervers se portent sur moi...
C'est alors qu'une meute de chiens en rut se précipite dans notre direction.
Stupeur.
Au même instant Le Gobeur se penche (faisant mine de ramasser un objet au sol) et présente son postérieur.
Le mâle Alfa (des canidés) profite de l'occasion et pourfend Le Gobeur d'un coup de truffe humide.
Je suis sous le choc.
Pas tant de cette vision mais plutôt de la réaction des complices. Bit06 ricane de façon lubrique alors que Le Gobeur, dont le visage en dit long du plaisir reçu s'exclame :
"Nous ne somme pas si intimes pourtant !"
Le loveboat quitte le port sous un "bonne peche !!" Lancé par un vieux pecheur...
Le premier spot est prospecté.
Je m'écarte largement laissant le binôme œuvrer. J'entends quelques brèves discussions...
"Tu as vu les belles poutres ?"...
Le spot, rapidement pourri par le tir d'un sar de Bit06 je m'en vais flécher un mulet et une saupe au loin.
En route pour les îles l'eau froide semble avoir calmé les ardeurs du binôme mais soudain Bit06 se confie...
"Avec mon boulanger..."
Une histoire d'amour et de flan... a se rouler dans la farine.
De flan ? En tous cas je me garde bien d'en faire un et surveille les pissettes qui m'entourent.
Une dorade aurait été manquée par Le gobeur. Je comprends que l'histoire des deux dentis n'était que fabulation et surtout une excuse pour m'attirer dans un piège.
Au cours de la chasse aux iles, deux pélas et une dodo sont vues mais nagent toujours.
C'est l'heure du retour après un pique nique ou les histoires plus salaces les unes que les autres sont allé bon train..
Nous quittons le dernier spot.. le vengeur.
Il porte bien son nom.
Alors que nous sommes en train de nous changer, un voilier à la dérive manque d'entrer en collision avec le loveboat.
A son bord, une vacancière parisienne et sa progéniture, deux jeunes enfants affaires a pêcher. Le capitaine n'est autre que le grand père et ne semble pas vraiment maître de son navire.
Cette charmante mère de famille semble vouloir nouer contact.
Je saisi l'occasion pour prouver ma virilité au binôme qui me défie :
"Tu ne le feras pas jeune puceau !"
"montre nous de quoi tu es capable !"
Je ne me rendais pas compte que le piège se refermait sur moi.
CHAPITRE 2
MUGE SAUPE ET PIRATES
"En avant toute" m'écriai-je !
Je pris la décision d'offrir le produit de ma pêche à cette famille et ordonnait au Gobeur de rattraper le voilier.
Alors que nous arrivions a sa hauteur, le capitaine du voilier mis les gaz et fit soudainement route en direction opposée.
"Rattrape les !" dis-je a notre capitaine (au long cours)
Le Gobeur sexecutat et mis alors soudainement plein gaz...
Je fus projeté violemment sur le matériel, me luxant une épaule et me perçant la jambe sur les pointes acérées des flèches.
Bit06, en plage arrière manquait de peu de se retrouver dans l'hélice.
Je me redressais et tentait de prouver ma virilité dans ce moment de souffrance lorsque je m'aperçu que la vitesse d'abordage était beaucoup trop grande.
Nous heurtâmes violemment le voilier. Un abordage d'une violence inouïe !
Les enfants furent projetés au sol, je perdis a nouveau l'équilibre et ne put que regarder impuissant Le Gobeur qui balançait violemment ma pêche a bord.
La douce parisienne, malgré la rudesse de cette action semblait charmée par ce côté rustre et m'adressait son plus beau sourire.
Au moment où j'allais profiter du moment pour nouer contact, un hameçon d'une ligne se dirigeait en direction du visage de Bit06 !
"Attention ! derrière toi !!!"
Celui-ci se retourna mais prospectait au niveau de son postérieur (étonnant ??)
Il s'en phallus de peu que ce dernier ne finisse borgne.
Les deux navires s'écartèrent à tout jamais emportant la belle au loin.
Les rires cyniques des deux partenaires résonnent encore dans ma tête.
Je gardererai a tout jamais l'image de ce bouvier la queue frétillante attendant le retour de son amant sur le quai.
J'écris aujourd'hui ces quelques lignes comme un exutoire.
Méfiez-vous chers spears, les apparences sont parfois trompeuses.
To be continued... or not !