Sortie hier matin mardi avec un collègue de travail, grand pécheur à la ligne, qui veut s'initier à la chasse sous-marine.
En raison de l'interdiction hivernale, je lui donne rendez-vous dans le Trayas, au plus près du 06 (on ne quitte pas sans regret un tel Eldorado !

Une fois sur place, on discute un peu. Il sort le vieux matos qu'il a récupéré du père d'un ami, et je l'aide à choisir ce dont il a besoin (et ce qui est encore en état de servir...).
On se met à l'eau tranquillement. Je lui explique le B-A BA : comment nettoyer son masque, comment palmer, comment faire un canard, etc. Il tente d'appliquer mes consignes mais a un peu de mal à descendre (on est tous passé par là).
Dans l'eau, c'est plutôt calme. Je trouve quelques beaux rougets au bord, qui ne nourrissent dans des champs de posidonies mortes. Il s'avéreront difficiles à faire. Comme je surveille mon binôme, je finis par les perdre de vue et ne les retrouverai plus.
On décide de s'éloigner un peu vers une pointe rocheuse quand mon collègue, qui a cassé la sangle de son masque, doit retourner à sa voiture en chercher un autre.
Au niveau de la pointe rocheuse, le paysage sous-marin, plus accidenté, parait plus propice à une belle rencontre. Un écueil rocheux qui émerge, ainsi qu'un filet posé un peu plus loin me semble confirmer cet impression. Après quelques apnées, je me pose sur 14 mètres, sur un fond de posidonie et de madrépore. Soudain, une belle péla surgit sur ma gauche avec nonchalance. Je peux tirer. Première satisfaction : je ne la rate pas ! (

On continue un peu avant de se diriger tranquillement vers la sortie.
On pèse le poisson avec le peson "discount" de mon collègue (un peu plus de 3 kgs), et après les photos d'usage, je lui laisse la péla



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