Bon il fallait quand même que ce soit écrit sur le forum.
L’événement est à la mesure du CR qui va suivre :
C'est rare que je chasse ces derniers temps,c'est encore plus rare que je fasse un CR, mais c'est encore plus exceptionnel que Costa soit avec moi.
Le voilà descendu des contrées polaires où il a migré, et l'appel du sel ne se fait pas attendre.
Oui, il plonge, mais dans l'eau chlorée...Quelle idée
'parait même qu'il plonge dans la manche ou chez les anglais... allez comprendre.
Ni une ni deux, on se cale une chasse, rendez vous au bateau à Mandelieu et direction les îles.
L'eau n'est pas froide, il y a un peu de courant, mer d'huile,conditions plutôt agréables pour les anciens que nous sommes devenus.
C'est probablement la faute du changement d'heure, mais on se fait quand même la réflexion qu'avant (il y a au moins une décennie), on arrivait en tenue complète au port, avant le levé du jour et que le bateau filait sur l'eau a la lumière des premiers rayons du soleil.
On arrive sur zone le soleil est déjà haut et nous on est même pas changés. D'ailleurs ni lui ni moi on a pensé à prendre une serviette, on se changera le zob à l'air chacun à un bout du bateau.
Il est presque 9h quand on met les palmes dans l'eau... foutu temps qui passe.
Costa sonde les abysses quand moi je rase le bord a la recherche d'un loup suicidaire ou d'une daurade étourdie.
Je ne verrai ni l'un ni l'autre, seulement un très beau sar que je n'ai pas eu le temps d'aligner.
L'action est belle, même si le résultat est décevant : je suis en surface, accroché d'une mais a mon arbalète, de l'autre a un rocher.
sous moi il y a 60cm d'eau, devant moi une faille qui plonge à pic sur 4-5m. en avançant la tête je reste caché mais je peux surveiller ce qui se passe en dessous.un puis deux sars de jolie taille tournent et raclent les rochers, grignotant je ne sais quoi.ils sont jolis mais pas assez à mon gout pour se faire inoxider. j'attend mieux, plus gros ! Ça ne va pas rater, il me sort a deux mètres sur la droite un papa sar de chez papa sar qui me voit et commence a partir lentement. Le temps d'aligner il est déjà trop loin et quand je me décolle pour gagner un peu de distance, il met le turbo et file comme un obus dans le bleu. 'culé !
C'était l'action du jour, je ne verrai plus rien de tirable. Je fouille les trous à la recherche d'un homard ou d'une langouste pour me réconforter, mais à la place, je trouve deux batteries, trois embases, des kilomètres de filins et de cables électriques, signe que ces îlots ont vu passer plus d'un couillon qui ne sait pas lire une carte marine.
On rentre au port et Costa me fait de la peine, il est en manque ! Allez va, grand seigneur je lui file les clés du bateau pour qu'il en profite pendant que je serai au boulot