Tout ces contrôles, c'est quand même une bonne nouvelle... Dommage que dans le secteur marseillais cela soit moins fréquent.
Après, pour la bouée, il faut admettre que pour l'indienne dans 2 m d'eau avec du gros clapot, c'est vraiment pas la panacée. Dans ces cas, il y a de toute façon très peu de trafic au bord et dans la mousse, donc pas de bouée; au pire, je me signale en palmant en surface avec l'arbalète posée sur l'épaule. Sans clapot, même dans 1 m d'eau, la bouée redevient supportable, même si elle se coince de temps en temps sur un rocher ou sous un devers de falaise; c'est souvent une question de compromis sur la longueur de fil : trop long la bouée est souvent dans les rochers, trop court on perd en discrétion.
Y'a aussi les jours où on a le vent dans le dos...
On passe l'agachon à se demander pourquoi le poisson n'approche pas, et puis d'un coup on voit un gros machin qui vous passe au dessus du tuba !
Sinon, j'utilise en général un plomb de ceinture de 500 g en bout de fil que je glisse dans mon dos sous la ceinture; c'est très facile à larguer et je n'ai eu qu'une seule fois une frayeur : mea culpa, j'avais à la fois le fil de la bouée à la ceinture et l'accroche-poisson avec deux spécimens ballotés par la houle. Après une vaine tentative de largage de bouée, j'en ai été quitte pour larguer la ceinture, dans 3 m !!!
Moralité, il ne faut jamais garder les poissons à la ceinture (
même si ça vous excite de sentir des queues se balader sur vos cuisses, comme sur les belles photos des magazines... ).