Après quelques mises en jambes nous rejoignons un coins mythique ou je sais que se trouvent des dodus dentis. Le vent siffle et la houle bat le fond du golfe. Au bord dans la mousse, c'est ripaille. Agachon dans 5 m, une brute avec de grandes dents se faufile entre les gros galets, me voit et me toise, je fait le mec intimidé et me tasse, il avance en roulant les mécaniques de gauche à droite , je l'ajuste comme une vache dans un couloir, à 2m je lâche le projectile, le dos percé trop haut il part comme un dératé et se décroche en 3 secondes. Comme le chevalier Frank, je me mords les couilles ... tellement fort, que ma tête sort de l'eau pour voir qu'à 300m, horreur! le vaisseau prété par l'ogre furibard, notre hôte, s'est fait la malle dans les rochers...S'en suit un sauvetage épique qui fait oublier temporairement la machine à poulies...De retour sur nos côtes, l'engin est converti en 90 pour de nouvelles tentatives. Sur un beau petit tombant près d'un fort anglais du XVIIIéme ou pousse le séné, monte un loup hésitant, un appel, Ô collègue, il se ramène, bien près je déclenche l'engin maudit, le loup se marre en regarde passer la flèche..putain de roller.

Moralité: le tir... ailleurs, séné, galets.