Re: Corspride 2019...
Publié : jeu. nov. 21, 2019 12:15 pm
Le Catalan hilare évalue l'équilibre de l'arme, dans ses mains on dirait un cure-dent tout au plus, "Needle on va l'appeler toun fouzil de merde!!! C'est pas oun outil d'homme ça! Chez nous au pays tou ferai tou moquer dou mounde!!! Persoune il tir la moustelle avec ça!!!"
Le Sav sait que le Dentifrice est fourbe, s'il a changé d'arbalestrie pour la première fois depuis 30 ans il doit y avoir une raison, une étrangeté de plis dans cette campagne...
Chacun commence à fourbir ses armes, la pêche de l'après midi s'annonce, la corvée de douche aussi...
Au final les équipes sont réparties, tirage des mauvais jours pour le montagnard...il servira de rabatteur pour un Amiral ravi d'être à la palme...Et quand ils traversent un genre de décharge publique sur un drôle de terrain vague pour finir dans une sorte de repaire de Gitans de la mer le Sav voit sa fin!!!!
Des filets jonchent la plage, des carcasses de bateaux et de bouteilles disputent l'espace confiné de la crique aux barriques flotteurs et autres nasses à langouste...C'est désert à l'instant, à la belle saison l'endroit doit grouiller d'activité...
Robaï jette son attribut viril préféré à l'eau, peint à ses couleurs, y compris les sandows, l'engin rutilant débusque un poulpe de nulle part dans cinquante centimètres d'eau à peine!!! Le céphalopode entame une parade amoureuse dont la qualité et l'extravagance sauraient tenir leur rang en boîte à ajjaccio...Le Sav est stupéfait, Robaï la main sur la pissette contemple la scène...le Sav hésite, cherchant à deviner les intentions de l'Amiral, il se jette à l'eau et saisit l'entreprenant animal, celui-ci réagit comme un gros chat, ce qui rend la scène plus compliquée encore, tuer? Pas tuer???
"Uhhhhh Uhhh!!! Tiens, ça me rappelle un bordel à Saïgon en 1978...J'y avis fait une entrée tout aussi remarquée, brave bestiole, laisse-le sale Hobbit!!!! Tu en prendras un autre pour la salade!"
Alors qu'il palme parmi les filin et les mouillages abandonnés, le Sav est inquiet, il y a peu de vie, un courant étrange, un ciel couvert et une eau limpide... traîner l'Amiral tout en prospectant n'est pas chose facile, surtout lorsqu'il agrippe moules et huitres au passage afin de se remplir une panse éternellement ouverte...
Les heures passent sans succès, rien de tirable, heureusement l'eau n'est pas trop froide, et l'effort à fournir permet un maintien presque agréable de la température. La mer de Corse a pris cher depuis la dernière décennie...Toujours plus de plastique, moins de poissons, les temps sont toujours aussi sombres. Curieusement l'Amiral n'a pas l'air en colère...Etrange. Sur le retour à contre-courant, c'est l'heure des vieilles à grosses joues, l'une d'elle est vraiment provocante, le Savoyard a bien du mal à réprimer ses pulsions...
La journée se solde mal, aucun véritable butin, un vaisseau amiral au sec, le Capitaine qui exige une douche "Hand finition"...Mais les barriques du vignoble de Dentifrice, les tisanes et herbes du maquis et autres gourmandises circulent bientôt parmi les convives, les denrées locales se mêlent aux imports en des saveurs riches et variées, et paradoxalement l'ambiance du camp est presque joyeuse; Le regard du Sav s'attarde sur les deux frères, Sasquatch et HGV, la nature est incroyable!!!! Le Baron Franck est totalement subjugué, il en oublierai presque sa cuisine...
Il est tard, après un salut nocturne à la mer, le Sav se glisse dans le cabanon et rejoint une couchette, oui, une couchette, cette année il a tenu bon, lutté des quatres mains au moment de la répartition, il a refusé de dormir dehors, étrangement on l'a laissé faire...Le voilà donc DEDANS!!!!!!!!!!!! Un bon sommeil vient le prendre parmi les ronflements sonores de ses compagnons et la nuit passe.
Le Sav sait que le Dentifrice est fourbe, s'il a changé d'arbalestrie pour la première fois depuis 30 ans il doit y avoir une raison, une étrangeté de plis dans cette campagne...
Chacun commence à fourbir ses armes, la pêche de l'après midi s'annonce, la corvée de douche aussi...
Au final les équipes sont réparties, tirage des mauvais jours pour le montagnard...il servira de rabatteur pour un Amiral ravi d'être à la palme...Et quand ils traversent un genre de décharge publique sur un drôle de terrain vague pour finir dans une sorte de repaire de Gitans de la mer le Sav voit sa fin!!!!
Des filets jonchent la plage, des carcasses de bateaux et de bouteilles disputent l'espace confiné de la crique aux barriques flotteurs et autres nasses à langouste...C'est désert à l'instant, à la belle saison l'endroit doit grouiller d'activité...
Robaï jette son attribut viril préféré à l'eau, peint à ses couleurs, y compris les sandows, l'engin rutilant débusque un poulpe de nulle part dans cinquante centimètres d'eau à peine!!! Le céphalopode entame une parade amoureuse dont la qualité et l'extravagance sauraient tenir leur rang en boîte à ajjaccio...Le Sav est stupéfait, Robaï la main sur la pissette contemple la scène...le Sav hésite, cherchant à deviner les intentions de l'Amiral, il se jette à l'eau et saisit l'entreprenant animal, celui-ci réagit comme un gros chat, ce qui rend la scène plus compliquée encore, tuer? Pas tuer???
"Uhhhhh Uhhh!!! Tiens, ça me rappelle un bordel à Saïgon en 1978...J'y avis fait une entrée tout aussi remarquée, brave bestiole, laisse-le sale Hobbit!!!! Tu en prendras un autre pour la salade!"
Alors qu'il palme parmi les filin et les mouillages abandonnés, le Sav est inquiet, il y a peu de vie, un courant étrange, un ciel couvert et une eau limpide... traîner l'Amiral tout en prospectant n'est pas chose facile, surtout lorsqu'il agrippe moules et huitres au passage afin de se remplir une panse éternellement ouverte...
Les heures passent sans succès, rien de tirable, heureusement l'eau n'est pas trop froide, et l'effort à fournir permet un maintien presque agréable de la température. La mer de Corse a pris cher depuis la dernière décennie...Toujours plus de plastique, moins de poissons, les temps sont toujours aussi sombres. Curieusement l'Amiral n'a pas l'air en colère...Etrange. Sur le retour à contre-courant, c'est l'heure des vieilles à grosses joues, l'une d'elle est vraiment provocante, le Savoyard a bien du mal à réprimer ses pulsions...
La journée se solde mal, aucun véritable butin, un vaisseau amiral au sec, le Capitaine qui exige une douche "Hand finition"...Mais les barriques du vignoble de Dentifrice, les tisanes et herbes du maquis et autres gourmandises circulent bientôt parmi les convives, les denrées locales se mêlent aux imports en des saveurs riches et variées, et paradoxalement l'ambiance du camp est presque joyeuse; Le regard du Sav s'attarde sur les deux frères, Sasquatch et HGV, la nature est incroyable!!!! Le Baron Franck est totalement subjugué, il en oublierai presque sa cuisine...
Il est tard, après un salut nocturne à la mer, le Sav se glisse dans le cabanon et rejoint une couchette, oui, une couchette, cette année il a tenu bon, lutté des quatres mains au moment de la répartition, il a refusé de dormir dehors, étrangement on l'a laissé faire...Le voilà donc DEDANS!!!!!!!!!!!! Un bon sommeil vient le prendre parmi les ronflements sonores de ses compagnons et la nuit passe.