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Publié : mar. nov. 11, 2008 11:24 am
par jm31
gil'o a écrit :C'est qui Pintade? :?: :shock:
Ca c'est bas, c'est petit :!: :fish1: :fish1: :wink:

Publié : mar. nov. 11, 2008 2:46 pm
par Perce que dalle
gil'o a écrit :C'est qui Pintade? :?: :shock:
:quid: :?:

Publié : mer. nov. 12, 2008 4:02 pm
par fabriau
stef a écrit ::? j'ai rien compris
:ahah: :ahah: :ahah: :ahah: excellent !!

en tout joli délire RataPintadien !!! on attend la suite avec grande impatience !! :lol:

Publié : mer. nov. 12, 2008 7:06 pm
par pintade
Comment, comment cela est ce possible
Moi qui pensait avoir fait le plus dur. Moi qui ai choisi l’exil pour tout oublier mais surtout me faire oublier de tous. Beeeen je dois avouer que c’est raté

A quoi bon mon vote lors des présidentielles en faveur de Robert Dumolard, 2 voix au premier tour, la mienne et celle de …. Piaf. Non pas Edith mais Eddy, mon voisin de pallier, enfin devrais je dire de poulailler. Même Robert Dumolard n’a pas cru en ses chances, c’est pour vous dire. J’avais encore eu du nez sur ce coup là. Quand on a un don…
Pourtant coté csm, je pensais avoir terminé mon œuvre avec l’aide de la ffssm et son projet d’éradiquer la chasse en voulant la rendre accessible qu’aux gens les plus aisés avec un droit de pratique payant. Mais voila t’il pas qu’un groupuscule d’extrémistes cagoulés et armés a pour la première fois mis à mal mon don hérité de mes ancêtres ancestraux qui ne sont plus là depuis… désastre. Oui parce que des lustres dans ce cas là ne marche pas car mes ancêtres n’avaient pas l’électricité donc à quoi bon utiliser un lustre (héhé pas con les ancêtres), qui dit pas de lumière, dit on y voit rien (oula faut arriver à suivre la logique), donc l’erreur la nuit venue de se tromper de partenaire est plus grande donc je soupçonne avoir de la consanguinité d’où un taux élevé d’hormones de didiotie chez moi. Je comprends mieux après ce réfléchissage l’expression : ne pas être une lumière
Mais bon, je m’égare. Je parlais donc des extrémistes de la « Fédération des Couillus Secouristes des Moustachus et de la Pêche » ainsi que son travail prodigieux auprès des différentes organisations pour faire entendre « la voix du Gaou ». Je savais qu’un jour ou l’autre j’allais devoir reprendre du service, mais je ne me doutais pas que ça serait aussi rapidement et qui plus est pour ce monsieur Rataxes de l’étranger.
Serais-je entrain de devenir le Bernard Kouchner de la Brocouille
Le masque bleu de l’ONU (Organisation des Nageurs Ubuesques) dans le service Développement Durable & Brocouille
Toujours est il que je ne peux laisser ce pauvre malheureux vider la mer, qui est rouge non pas à cause des tueries locales, mais à cause du collecteur international de tampax usagés. C'est qu'on ne me la fait pas à moi.

Je relis la missive de ce monsieur Ratatouille et je dois reconnaître que même mon café avait un goût à mer. Le même que mon domestique, Charles, traînait lors de nos sorties. L’amer, qu’on boit doser le long des tasses claires. Cette pensée m’envahit de reflets d’argent.

Je rentre en Médi’tation, enfin je veux dire en Mer Roug’itation.
Je ressorts mes vieux grimoires dont une couche de poussière me rappelle à quel point la tache sera difficile après tant d’années durant lesquelles je ne les avais pas utilisés. J’en, profite également pour sortir mon masque, tube, combi, palme afin d’être opérationnel. Merci Jean, pour ton aide, je ne savais pas que t’étais là !

Après deux heures de macération dans ma combi ça y est j’ai la solution. Je pousse un : "Opnnnqjchibooooo" qui sans le tuba peut se traduire par un "Oh putain que je suis bon" (Modestie quand tu es là). Mais aussi de délivrance devant cette odeur immonde de transpiration néoprénique

Jean, oublierait même l’essentiel. T’es encore là, toi !!
Prendre un papier et un crayon pour expliquer la procédure à suivre à ce monsieur Ratachépuquoi.

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Très cher ami,
Je vous remercie pour votre correspondance. Celle-ci m’a redonné le goût de la vie.
Je dois vous avouer tout d’abord que ma surprise a été grande. Je ne me doutais pas qu’on me connaisse aussi loin dans le monde et principalement à Sidney sur les bords de la mer Rouge.
Vu votre cas et les tensions intra communautaire du militantisme Cambodgien pour la réhabilitation des travailleurs au service de manipulation du plutonium à mains nues, je vous propose de passer à l’étape 2 de mon recueil qui se nomme la Terre Happy of brocouille.
En effet, la phase primaire ne devrait pas apporter les résultats escomptés pour une rémittence immédiate des effets sous jacents à un impact local d’un dommage collatéral, film plus que moyen au passage, dont vous êtes victime.
Je vous propose par conséquent plusieurs méthodes. Elles ont toutes des inconvénients mais les résultats doivent être significatifs.

La Soupe Allah sou’p :
Les vertus de ce plat sont méconnues mais réelles. Qui plus est, beaucoup de personnes l’ont déjà essayé mais restent timides pour en parler autour d’eux. Le poisson qui est à la base de ce met s’appelle le z’gue. La race africaine est plus longue que sa cousine européenne qui se distingue par des nuancés de roses. Il n’existe pratiquement plus sur nos rivages. Sa dernière apparition dans les médias date de l’an pèbre avant le fils de mon cousin. On peut le confondre avec le célaquante mais la dismortrohie amphatique du mucus osseux sous les glandes oviroprofatiques, vous en conviendrez, ne laisse aucun doute.

1 litre d’eau de mer
432g de sou’p (ou saupe si vous préférez)
254g de hach’y di pisson di roch’
1 poireau (si vous avez le choix, la variété Pap’illi est très réputée)
1 touffe de persil
Rajouter une razade d’alcool supérieure à 35° sauf dans le cas du poireau Pap’illi qui en est toujours imbibé par nature.
Et un navet Maria.

Humidifier la touffe
Vérifier en plongeant un doigt si le liquide est chaud. Normalement la touffe doit légèrement frémir.
Introduisez votre poireau dedans.
Remuez énergiquement le tout pendant 15minutes ou plus si vous en êtes capable.
Arrêtez de remuer et balancer la purée… de sou’p et de hach’y.
Ne pas attendre, boire bien chaud et bien lécher le plat.

Normalement vous devriez ne plus voir les poissons de la même manière. Cela devrait vous laisser un goût visqueux mais salvateur pour votre éthique.


La seconde solution s’appelle : Là dans ce dés canards :
Profitant d’un court exil au pays du soleil levant. Court parce que c’est de l’arnaque. Le soleil est comme de partout, certes levant mais aussi couchant. Donc autant rester chez moha le restaurateur Chinois de Saint Maximin.

Très simple à mettre en œuvre mais assez complexe techniquement.
Prendre un dés à coudre, y ajouter un peu d’eau et deux canards (c’est là que techniquement c’est pas gagné).
Une fois ce premier prodige réalisé, entamez tout autour des mouvements amples.
Montez le genou gauche au niveau de votre tête puis alternez avec le droit.
Tous les 4 temps, orientez votre postérieur en direction du dés (et non pas en direction de : des dés, le pauvre n’y est pour rien) et accroupissez vous en vous déhanchant de gauche à droite.
Tout cela sera accompagné d’un mouvement circulaire de vos bras dont vous aurez préalablement coincé vos mains sous les aisselles.

Un disciple, Greg le pompier fait de même lors de nos retrouvailles annuelles du coté des Embiez avec la danse de la pluie. Résultat, nous avons toujours beau temps.

Voila, normalement chaque recette doit vous apporter joie et pérennité dans votre quête.

Par contre, si je peux me permettre je souhaiterais dans le cas d’un retour écrit de votre part pour me féliciter et me faire part d’autres reconnaissances dithyrambique de votre part à mon égard, d’utiliser des mots moins français afin que je puisse comprendre le sens des phrases telles que :
« Je ne sais par quel maléfice je sombre entre les mains de puissances nauséabondes et pêcheresses »
« Cette merveilleuse force qui redonne au monde et à l’âme les couleurs de leur virginité originelle »
« Affronter les offenses d’un malheur dont je ne connais ni le nom, ni le visage »

Je reste à votre écoute et vous prie d’agréer cher monsieur ratamachinchose mes sincères salutations.

Dr Pintade

Mais appelez moi simplement Son Immentissime Souveraineté Pintade le Gland

Publié : mer. nov. 12, 2008 10:19 pm
par Fisherman
Faut mettre le post sur la page d'accueille
Sorter le tapis rouge
Faite venir les filles du crazy horse en arrière plan.
Merci les gars 8)

Publié : jeu. nov. 13, 2008 11:45 am
par Didier_Alpes_Maritimes
:master: :upup: :add_fuck: :cupid: :bisou: :D :shock: :ahah: :slip: :coolman:

Il est de retour, putain que c'est bon 8)

Publié : mar. nov. 18, 2008 10:08 pm
par Orca
Ah que c'est bon de vous lire... vous nous régalez :ahah: :ahah: :ahah:



P.S: Tout est excellent... mais le nom des Saint me fais délirer :lol: :lol: :lol:

Publié : mar. nov. 18, 2008 10:49 pm
par Rataxès
Docteur Pintade,

Merci de votre réponse rapide.
Lorsque j’ai lu votre courrier, n’en doutez pas : j’ai ressenti un profond soulagement. Enfin quelqu’un savait me comprendre ! Et vos conseils, si précis, si justement adapté à ma situation m’ont immédiatement rasséréné (mais oui).
Je me suis empressé d’appliquer la première méthode.
Je ne sais si c’est d’avoir manqué de patience, de n’avoir pas su trouver le bon jour, la bonne conjoncture. Je ne sais si les effets escomptés n’ont pas été détournés par ces forces occultes qui m’assaillent vers cet autre domaine où, je dois le dire sans forfanterie, je n’avais besoin d‘aucun artifice pour être déjà un éminent brocouilleur : depuis mon arrivée, il m’a été rarement donné l’occasion de faire la connaissance de femmes jeunes et aimables – le pays aidant – mais je dois dire que depuis que j’ai appliqué votre remède, les rares que j’avais pu croiser ont toutes disparues… Hélas, cette satisfaction brocouillorilifique est bien trop mince pour compenser mon désarroi !

J’ignore donc ce qui n’a pas fonctionné. J’ai pourtant si scrupuleusement appliqué vos indications… et croyez-moi, ça n’a pas été facile, surtout pour trouver la dose d’alcool… vu que du pap’illi par ici ça court pas les plages, j’ai été obligé de distiller de l’urine de dromadaire rance (l’urine, pas le dromadaire): pas simple ! Le fait est que ma descente aux enfers n’a pas cessé. Oserais-je même vous avouer ma crainte qu’elle n’ait été précipitée par ce « remède » ?
Enfin, je n’ai pas eu assez de courage pour tenter la seconde solution. J’ai crains qu’une erreur de diagnostic ne vous ait conduit à me prescrire le mauvais traitement.
Je veux me convaincre qu’une telle erreur n’a été rendue possible que par une mauvaise présentation des symptômes de mon mal. Permettez que je vous narre les derniers événements qui attestent de l’inefficacité de la méthode. Peut-être y trouverez-vous davantage de matière pour vos recherches.

Étrangement, j’ai d’abord cru à ma rédemption. Le temps d’une après-midi, j’ai cru respirer à nouveau le soleil de la brocouille. Mais ce leurre n’a fait qu’endormir mon esprit et m’égarer encore davantage. Lisez plutôt.

Le week-end succédant à la prise du remède, je suis retourné en mer avec J. Il m’avait proposé une plage loin au nord, une plage sauvage. La route, cahoteuse, n’en finissait pas. Enfin, je l’ai suivi sur une piste de sable (je n’en ai pas tellement l’habitude…). Après plus de trois kilomètres, j’ai aperçu la mer. Mais, en ralentissant pour mieux admirer le décor, je me suis ensablé. Pensez donc ! J’ai immédiatement pris cela pour un signe généreux du destin (je songeais au Haiku monorime « oh quelle belle plage » de Saint Milou Sputintin de Thuba dans « On a marché sur la dune » : Oh quelle belle plage / Tes lèvres houleuses : la mer, un mirage ? / Mon coeur ensablé loin du rivage / Cette sécheresse : un mer-veilleux naufrage)
Dix minutes plus tard, seulement, J. avait déjà réussi à me sortir la voiture du sable. Ça avait été un peu trop court, mais quand même très bon.

Une fois dans l’eau, une houle légère semblait déjà murmurer mon mal de mer. Promesse tenue : après une demi-heure de palmage, je ressentais les effets délicieux d’une cinétose naissante. Je comptais sur l’absence du moindre petit îlot pour prétexter un retour impératif. Cependant mon camarade, n’entendant pas renoncer trop vite, m’a poussé à poursuivre la promenade. Et, malheureusement, au bout d’une heure, tous les symptômes avaient disparus.
Cela dit, après deux heures et demies, nous n’avions toujours rien vu. Trois ou quatre petits thons sont alors venus sous nos palmes, je me suis dépêché de les faire fuir avant que J. ne les aperçoive. Ce n’a pas été trop difficile. C’est alors qu’une raie manta est venue faire des dizaines de loopings devant nous (nous pouvions la toucher), histoire, parait-il, de bouffer du plancton. Mais j’ai bien vu, à son charmant sourire, qu’elle s’amusait comme une petite folle.
Peu après, sur le chemin du retour, J. a pris, hélas, un joli faskara (« Pagre double bande »). Le goût de cette broucouille, que j’avais cru retrouver enfin, devint ainsi plus amer, et l’inquiétude ne m’a pas quitté.
Je suis sorti de l’eau, mal à l’aise. Et je n’ai même pas réussi à m’enliser une seconde fois sur le chemin du retour.

La semaine suivante, B.& S. m’ont proposé une sortie bateau, histoire de visiter quelques récifs au large. J’ai sauté sur l’occasion, avec l’espoir de réussir, enfin, une éclatante brocouille. J’ai même accru (mais si) mes chances en équipant mon MV n°6 d’une paire de sandows megaboosters blonds qui ont très efficacement (j’ai vérifié) fait perdre toute espèce de précision à mon arbalète, et m'ont joliment explosé le sternum, tout à fait comme je l'espérais.
Encore une fois, ma vigilance et ma concentration m’ont permis de bien entamer la journée : à peine arrivé sur le premier récif, et soigneusement barbouillé par l’heure et demie de navigation préalable, j’ai ressenti des aigreurs d’estomac et des vertiges en mettant la tête à l’envers lors de mes descentes. Après dix minutes dans l’eau, je suis remonté à bord. J’ai pris un petit cachet, et je me suis endormi presque immédiatement. En me réveillant, j’ai constaté avec satisfaction que mon estomac continuait de maugréer. J’ai donc également pu éviter de me mettre à l’eau sur le deuxième spot. J’ai encore dormi, puis j’ai mangé, confiant, une assiette de poulet biryani, « au cas où »…
Mal m’en a pris : je me suis immédiatement senti beaucoup mieux.
Aussi, sur le troisième et dernier spot, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à l’eau. Dès les premiers coups de palmes, j’ai senti que le coin sentait mauvais : une mange nombreuse et serrée, nerveuse. A la deuxième descente, alors que je comptais réciter quelques psaumes au corail sur les 12m, je suis tombé nez à nez avec, d’abord, un petit thon de moins d’un kg, puis une carangue à gros yeux, nettement plus grosse. Dans un faux mouvement, alors que je voulais esquisser de ma main droite un geste pour l’effrayer, mon index a malencontreusement déclenché le système de détente : la flèche est partie et a, mille fois hélas !, transpercé le pauvre animal.
Mes collègues m’ont rejoins, et ont cru nécessaire de me féliciter pour ma carangue (le plus gros poisson qu’il me soit arrivé de tuer, ô désespoir !). Je les ai suivi, la mort dans l’âme, vers des fonds moins nourris. Il était trop tard. J’agachonnais sans espoir, craignant à chaque instant de rencontrer un poisson encore plus gros.
Après une heure et demie, pour la première fois de ma vie, j’ai vu un couple de jolis requins de récifs à pointe blanche. J’aurais tellement aimé qu’ils viennent m’arracher ma carangue ! Voilà une brocouille qui aurait eu de l’éclat ! Mais non : ils ont préféré fuir. Les lâches.

C’est alors que sous mes palmes, à sept-huit mètres, un banc de cinq ou six carangues arc-en-ciel est venu rouler des yeux inquisiteurs. Rapidement, je me suis ventilé, je suis descendu, et je me suis planté au milieu du banc, dans l’intention de les faire partir. Mais ma minute d’effrayachon n’aura pas suffit et, alors que je remontais, j’ai vu B. descendre, viser, tirer et tuer l’une des carangues. Les autres, décidément trop curieuses, sont restées à lui tourner autour. Je suis donc redescendu et, encore une fois, alors que j’agitais mon fusil dans tous les sens pour les faire fuir, le coup est parti tout seul. La flèche a traversé le corps de l’une d’elles, avoisinant les 8 ou 9 kilos. J’en ai ressenti une violente excitation de chasseur-cueilleur mal dégrossi. Je me sentais avili.
Dans un effort surhumain contre tant de bestialité, j’ai eu la présence d’esprit, en remontant, de bloquer mon moulinet, ce qui n’a pas manqué de faciliter le décrochage de la bête. En la voyant s’échapper soudain, j’ai poussé un cri dans mon tuba… Quelle joie, je dois dire, de réaliser enfin, de nouveau, cette superbe figure… ça m’a presque consolé de ma carangue à gros yeux. D’autant que, quelques minutes plus tard, le bateau nous a fait signe de rentrer. C’était la fin de la journée…
Rentré au port, les collègues ont insisté pour me prendre en photo avec la « gros yeux » ; Sur cette image, mon sourire est trompeur : j’étais en train de songer à l’autre carangue…

Image

Ce n’est qu’en rentrant chez moi que, voyant cette carangue de 4,5kg posée sur ma table, j’ai ressenti le contre-coup de ce nouvel échec. J’avais beau avoir réussi le décrochage d’une belle carangue, il me restait bien celle-là, dont l’œil énorme me semblait soudain être un gouffre sans fond où je m’abîmais.

ImageImage
Je me suis dépêché de lui lever les filets.

Que pourrais-je ajouter ? Les mots sont vains et ne seront jamais assez forts pour porter tout mon désespoir. Ma plume s’assèche et j’ai perdu mon lyrisme. Même la défaite devient fade sous mes doigts (je savais si bien la chanter !). Dans cette chasse impossible de l’inaccessible, je perds mon souffle.

Je sens bien que les événements s’accélèrent, qu’il est déjà trop tard pour revenir en arrière, que mon esprit aura bientôt définitivement perdu sa direction, sa fierté, et que je n’aurai plus qu’à me fondre dans la masse grouillante et misérable des non-brocouilleurs…
Combien de semaines, encore, avant que… ?
Dr Pintade, je vous en supplie, ne me laissez pas me perdre encore davantage.
D’autant que, me trompé-je ? Il me semble que ce mal qui me touche atteindra bientôt d’autres fidèles : ne voyons-nous pas, déjà, disparaître les plus beaux CR de brocouille ? Ce haut temple de la brocouille qu’était spearboy.com n’est-il pas en train de devenir, comme tant d’autres, une vulgaire auberge espagnole pour prédateurs sans poésie ?
Je ne sais comment l’expliquer, mais je pressens que ce mal n’est pas une simple déchéance de ma vertu : il s’agit bien plus sûrement, et plus effroyablement, d’une forme de peste endémique (oserais-je dire une grippe aviaire ?), un mal rampant qui bientôt nous saisira tous, vous compris, peut-être...
Il est temps, Dr Pintade, que nous tentions quelque chose de plus radical.
Aidez-moi à sauver la brocouille avant qu’il ne soit trop tard.

Je m’en remets à votre sagesse supérieure, et à votre instinct infaillible.

Rataxès

Publié : mar. nov. 18, 2008 11:26 pm
par jm31
:D :lol: :D :lol:
:itsgood:
Par les temps qui courent .... :pope:

Quel plaisir que de vous lire ! :bisou:

Publié : mer. nov. 19, 2008 8:56 am
par Didier_Alpes_Maritimes
Du petit lait 8)

Publié : mer. nov. 19, 2008 6:11 pm
par denti (fr)[ice]
je ne suis pas mécontent d'être revenu, après quelques mois d'absences, cela fait du bien, merci à vous deux 8)

Publié : mar. nov. 25, 2008 6:49 pm
par pintade
En cette si belle matinée de lundi, le soleil arrive à percer l’épaisse couche nuageuse qui nous a emboucanée tout le week-end. Certes il n’a pas plu mais ne pas voir le soleil durant deux jours consécutifs est déprimant quand on vit dans le Sud de la France. Toutefois je sens qu’aujourd’hui tout cela va changer, que les astres sont enfin en harmonies et que Mère nature va pouvoir s’épanouir à nouveau sous le doux climat provençal du printemps.

Au détour du chemin qui longe mon domicile, je croise mon facteur sur son scooter qui termine sa tournée. Nous échangeons quelques mots plus par politesse que par sympathie. Nous comparons nos week-ends et passons brièvement sur la énième victoire de l’Olympique de Marseille, on ne les compte plus. Mon facteur sort de sa sacoche un paquet de courrier que je parcours rapidement :
« à payer, ça c’est ààààààààà payer et encore à payer. Et ben vous ne m’avez pas gâté aujourd’hui. Vous n’avez même pas un petit prospectus publicitaire, ne serait ce que pour allumer le barbecue ? Faut savoir se contenter de peu de nos jours. »
Il me lance un sourire sadique, ouvre sa veste et glisse sa main à hauteur de sa poitrine.
Merde mon facteur est un Village People. J’ai du employer un mot qui lui a stimulé une envie soudaine de palpation. A bien y réfléchir, son petit casque de moto, les lunettes des années fin 70 à la Puncherello de la série Chips et ses trois poils en guise de moustache prônant fièrement un duvet encore pubère. Je me retourne pour vérifier que les voisins n’assistent pas à cette scène, moi qui suis neuf dans le coin, je n’aimerai pas que les gens s’imaginent que …
Le délire du facteur s’accentue, il est passé sur l’autre téton. Il gigote de plus en plus, laissant apparaître sa langue dans le coin de la bouche. Ses yeux se révulsent, il grimace.
J’amorce une rotation pour ne pas accentuer son excitation et ne pas assister à son final. Mes pas sont feutrés, le moindre bruit pourrait signaler ma retraite et modifier le comportement pervers du fou. A peine le dos tourné, je l’entends s’écrier:
«putain je la teins mais je n’arrive pas à vous la sortir »
Les amortisseurs de sa mobylette traduisent tout l’acharnement de l’homme.
« Ah, ah, aaaaaaah ça y est, j’y suis arrivé »
Serait il aussi bien membré pour l’avoir au niveau des pectoraux !! Je n’ose me retourner de peur de revoir sa tête infâme. Il m’interpelle en me disant qu’il a encore une petite surprise pour moi, du nectar tel est son terme.
Je n’arrive pas à trouver un prétexte qui m’évitera de confronter son regard. J’essaye de me préparer à toutes éventualités pour ne laisser transparaître le moindre sentiment à l’autre fada, pour ne pas qu’il s’imagine qu’il a gagné quoique ce soit sur ma personne. C’est en victime que je me retourne.
Son casque laisse passer quelques gouttes de sueur, preuve que le coquin c’est donné du mal à la tache. En me tendant son bras, il me lance « Tenez j’ai eu du mal mais j’ai encore quelque chose pour vous. C’était mon petit cadeau personnel, preuve de ma sympathie »
Mes yeux n'arrivent pas à regarder sa main. Il insiste. Je m’exécute.
En voyant cela, je ne peux retenir un sanglot, je sens mon visage rougir de pudeur, je me sens à nu devant lui, ce pervers qui me tend fièrement … une enveloppe

Le nom du destinataire m’attire : « Dr Pintade ». Ca ne peut être que ratatruc pour me féliciter des soins prodigués. Le temps que je retrouve mes esprits quelques peu émoustillés, le facteur rentre terminer sa mission. Je suis seul dans la rue. Je rentre en sifflotant comme si de rien n’était.
Passé le seuil de la porte, je me ressaisis et c’est le torse en avant que je clame devant les deux nains:
« Regardez les petits comment papa qu’il est t’il fort ».
Le soleil irradie la pièce aussi intensément que la joie illumine mon visage. Mes enfants sont assis sur la banquette, les yeux admiratifs, rivés sur l’être suprême, unique mais si talentueux à la fois, j’ai nommé : moi

Je commence à lire à voix haute le début de la lettre.
" blablabla blabla…"
Ma voie s’affaiblie, j’écorche les mots comme « XXX », « XXX » et encore « XXX »
Horreur !!!
En plus de ne pas crouler sous les hourras d’une ratachose en délire d’avoir retrouvé une raison de vivre, je m’aperçois avec stupeur que les techniques d’antan ne sont plus si fiables que ça et que ma mission a échoué.
Mes enfants déchantent avec moi. Mon grand me lance même un « Pffff quand tu auras fini de nous faire perdre notre temps » et il retourne jouer avec son frère aux lego. Tel un drogué, la came isole et m’empêche de bouger.
Foie de volaille, qu’à cela ne tienne. Nous sommes didiots brocouilleurs de coq en poussin et c’est pas un rat cuisiner de chez pixar qui va m’ébranler (notez l’accent au début du verbe pour éviter toute mauvaise interprétation).
J’interpelle ma progéniture de ne point s’inquiéter
et nonobstant l’heure déjà avancée
je pars sans attendre à vive enjambée
Dans le cabanon au fond du jardinet

Voyons voir pourquoi ça n’a pas marché la première fois. Peut être que ratatruchouette n’a pas bien suivi mes conseils, peut être est il plus atteint qu’il en a l’air, peut être est il un excellent chasseur.
Noooooon ça se saurait…

Je prends le sommaire du tome 1 de l’encyclopédie mondiale de la brocouille. J’oriente ma recherche immédiatement dans la rubrique : talismans et remèdes, et commence à consulter, je lis :
« Dans le cas de talismans passifs, le flux énergétique est généré par le porteur... Il est déconseillé de porter quelconque talisman, lors de stress, énervement, faiblesse... »
En résumé et pour faire simple devant ce charabia, si la personne est énergétiquement porteuse d’ondes dont la déficience électromagnétique influera sans nul doute sur le talisman par bio-convergence directe via le centre néocromateux et l’orteil gauche, faut éviter. A mon avis Ratatruc doit être dans ce cas depuis le temps qu’il cherche SA brocouille. Je dois laisser tomber ce pan de culture brocouillesque.

En feuilletant les pages, je tombe nez à bec devant un morceau de papier publicitaire sur un voyage spirituel au Boutkistan. Peut-être mon père l’avait glissé là, le papier pas son bout qui se tend, ni celui de quelqu'un d'autre d'ailleurs, pour allez justement se ressourcer et chercher à atteindre la brocouille spirituelle totale. Mais bon, ce n’est pas trop le moment d’aller s’aventurer au Boutkistan. La conjoncture socio-politique du pays et certains troubles d’organismes locaux devraient le tendre vers des relations fusionnelles jusqu’à un débordement général dont le SPERM (Service Policier Entraîné pour des Relations Malsaines) venu directement de Méboul (la capitale pour ceux qui ne le savent pas) serait le principal artisan, par conséquent mieux ne vaut pas aller s’engluer là bas.

A moins que… On sait qu’aujourd’hui les relations économiques sur le marché extérieur de la Colombie sont, depuis l’augmentation du prix des métaux et du kilo de courgette, catastrophiques par rapport à son voisin équatorien. Par conséquent si je mange plus de lentilles, je vais créer un déséquilibre aussi bien au niveau des légumes mais aussi au niveau des métaux puisque la lentille contient ces deux paramètres. Cela devrait permettre au gouvernement en place de proclamer lors de l’assemblée générale une loi en faveur de l’augmentation des quotas agricoles, favorisant ainsi une envolée du prix de la viande au dépend de celui du poisson ce qui permettrait à court terme et après consultation du tirage du loto, la raréfaction des espèces marines du fait de l’augmentation de la demande et de permettre ainsi d’enchaîner en cascade l’explosion des exploitations piscicoles, la protection des pécheurs pros via une démarche éthique, la réglementation des activités actuelles, l’abolition de la peine de mort en Arctique, une diminution de 3mm des joints de culasse et par conséquent l’arrêt de la pêche sous marine.
Ca y est j'ai enfin trouvé.
Sauf que..., cette mesure serait disproportionnée. Pour sauver un homme je ne peux pas anéantir plusieurs centaines de millier d’autres au niveau mondial qui pratique la brocouille avec plus ou moins de succès et qui innovent de jours en jours de nouvelles techniques.

Je comprends que ma mission n’est pas simplement d’aider Rataleturc. L’écosystème de la brocouille est fragile. Si j’actionne un levier, ne vais-je pas perturber l’économie mondiale du trombone ? Ne risquerais je pas d’éradiquer une population du globe par une envie oppressante de tourisme effréné pour voir ce lieu de culte, là ou Ratatouille a retrouvé la voie de la brocouille. Et que dirait Gallinette si tous les jours devant ma fenêtre des jeunes femmes se prosterneraient nues et demanderaient une ration de semence.
Non effectivement vue sous cet angle, je ne peux pas faire n’importe quoi et puis il faudrait que je remplace ma fenêtre par une baie vitrée.
Oublions tout cela et repartons sur des bases saines.

Toutefois je suis triste d’apprendre ce nouvel échec.
Oui on peut le dire ainsi, c’est un échec.

La mélancolie m’envahit faisant apparaître un regain d’émotion qui conduit mon canal lacrymal à faire échapper un peu de moi, une larme. Elle apparaît, stigmate de mon impuissance devant les déboires de ce monsieur Rataxes. Je cligne des yeux comme si c’était le signe de mon indignation. Cet ultime geste de résignation marque mon impossibilité à faire face à certaines lois de la nature. La larme entame son dernier voyage le long de mon visage pour s’arrêter au bord du précipice délimité par mon nez. N’est ce point un signe du destin ? Rataxes n’est il pas cette petite larme, au demeurant ingrat, échappé de ses congénères et qui ne retrouvant pas son chemin est là, à quelques pas de disparaître lui aussi à tout jamais dans le néant de l’humanité pour ne plus exister en tant qu’individu.
Elle ne peu plus reculer, elle est seule face à sa destinée. Ma narine sera notre dernier lien. Cette larme qui durant son voyage éphémère sur mon épiderme n’aura laissée aucune trace d’elle dans les différents pores qu’elle a visités. Tout comme Rataxés d’ailleurs. Elle se bat pour ne pas tomber, elle résiste. La larme vacille de plus en plus l’instant final est proche. A-t-elle d’autres solutions ? Qui peut l’aider ? Comment faire retrouver à Rataxés le chemin de la Brocouille ?
La larme semble se détacher inexorablement de mon appendice nasal, fort joli cela dit en passant suivants les dires de ma femme. Je fais converger mes yeux en sa direction dans un strabisme quelque peu divergeant. Elle est translucide, pure et d’une forme parfaite. Je peux toujours lui tendre la main mais cela n’aura aucune conséquence sur le résultat final, sa disparition. Cela ne peut se finir ainsi, elle est moi et je suis elle. Un être vivant aussi divisible soit il, ne peut qu’être uni pour vivre.
Ndlr : Toi le lecteur de base si tu veux on peut en reparler mais plus tard, là je suis avec Ratatouille.
Comme pour me dire adieu, la larme s’étire. Elle tombe.
Je renifle d’un coup sec. La larme remonte dans ma narine et dans la foulée traverse mon nasopharynx pour repartir dans les méandres mon corps. Au passage, elle embarque différentes mucosités qui squattaient mes cavités olfactives. J’évite de peu la noyade devant cette masse organique visqueuse donc certaines parties plus dures laissent à imaginer des nuances de vert.
Je dois me remettre au boulot. Je n’ai pas le temps de jouer avec, j’avale tout, espérant que d’autres occasions seront données pour laisser cet épais liquide pâteux, chaud et sucré serpenter entre mes dents.

Cela ne fait plus de doute, Rataxes doit aussi, comme la larme, s’engager dans la m/narine.
Je recherche du réconfort. Je prends dans mon armoire un vieux pull en laine dont les années ont rendues sa texture encore plus moelleuse. Je m’assois sur mon fauteuil. Je fais face à la baie vitrée qui donne sur le jardin en fleur. Nous sommes au printemps et la vie reprend le dessus par rapport à la rudesse des mois précédents. Je contemple cette représentation théâtrale de la vie. Mon pull est posé en boule, faisant guise de coussin. J’incline ma tête vers la laine ainsi que mon épaule…vers laine.

Devant ce spectacle, résonne au fond de moi des murmures. La fatigue sûrement.
Les sandows longs
De niolon
De l’eau donne
Trahissent mon ardeur
D’une lenteur
Mégatonne
Heiiiiiiin !!!!
Les sandows longs
De niolon
De l’eau donne
Trahissent mon ardeur
D’une lenteur
Mégatonne

Pfffffff, qu’est ce que je raconte encore.

Mais c’est bien sûr !!
Mardi 3 Juillet 2001 (tu peux le vérifier lecteur suspicieux, j’ai moi-même regardé). Mon chef étant en déplacement, j’étais hyper motivé…. non, non pas pour le boulot mais pour aller découvrir l’île de l’Elvine, sur la cote bleu proche de niolon. Dès l’aube, j’étais allé chez mon revendeur proche du quartier d'Endoume (non pas celui là Pal’, l’autre) pour remplacer mes vieux sandows afin de mettre toute les chances de mon coté pour….. la brocouille. Le soleil commençant à se coucher (oui, on parle très peu dans ce magasin). Je ressors avec une paire de sandows mégatonnes mais légèrement plus grande pour armer plus facilement mon fusil. Résultat, tous mes tirs étaient mous, la flèche parcourait tout juste un mètre ce qui avait facilité la brocouille mais gâché mon plaisir en minimisant mes propres capacités à atteindre ce résultat.
Je suis comme qui dirait… Tout suffocant et blême, quand sonne l’heure. Je me souviens des jours anciens et je pleure.

« Les sandows longs de niolon, de l’eau donne. Trahissent mon ardeur, d’une lenteur Mégatonne » Je recueille deux pots M, saturne un et finalement laisse l’autre.
Voila une nouvelle piste à explorer pour ce pauvre monsieur Rata…, Raaaaaaaaaa…, pfffff qu’elle idée d’avoir un prénom aussi bizarre. Il ne pouvait pas s’appeler Yann par exemple.
Allons chercher quelques bonnes idées du coté de l’équipement.

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Très cher amcopcol,
Je viens de terminer un inventaire, certes basique mais certainement déjà trop élaboré pour vous, concernant l’optimisation de l’équipement.
Commençons par le point le plus évident. Celui qui est le plus crucial dans tout l’attirail que vous transportez, je veux parler bien entendu … des chaussons.
Trop de néophytes se focalisent sur la finalité tel que le fusil, le masque ou encore les palmes et négligent ce qui est de l’ordre du détail à leurs yeux mais qui en fait marque sans nul doute la différence entre le débutant et l’expert.
Le principe est très simple. Vous ne faites rien. Oui, oui, vous avez bien lu R I E N.
Au bout de quelques jours, vos ongles vont pousser ce qui va sans nul doute commencer le long travail du (excusez moi cette expression triviale mais si représentative du résultat) : « putain de merde de chaussons troués à la con »
Eeeeeeet ouiiiiiiii.
Je vous sens pâlir de honte rien qu’en lisant ce conseil aux premiers abords simpliste mais dont les résultats ne sont plus à démontrer.
Comme quoi votre esprit est encore trop pur pour aller chercher un soupçon de brin d’infime grain d’ingéniosité talentueuse. C’est bien pour ça que vous faites appel à moi.
C’est un début, sans nul doute mais prometteur, même si l’on ne touche pas à la quintessence de l’art de la brocouille. L’objectif premier est de vous faire reprendre confiance.
Cette technique, que tout le monde connais mais que très peu on conscience de son impact, a un double avantage.
Le premier est de vous donner cette sensation de mal-être une fois immergé. Cette eau qui entrera inéluctablement en contact avec votre peau, vous refroidira peu à peu limitant du même coup votre temps de sorti et par conséquent le risque d’attraper un poisson.
Le second point touche le physique. Vous devriez rapidement vous blesser au niveau du chausson de la palme. Soit vous avez un chausson de palme fermé et le résultat ne se fera pas trop attendre. Soit dans le cas contraire, les ongles poussant prendront un jour ou l’autre appuis sur la voilure et chaque torsion de celle-ci sera directement transmisse à l’ensemble de votre système nerveux qui en connection directe avec votre cerveau ou ce qui en reste et cela devrait vous faire mal pour votre plus grand bonheur. Quand on dit qu’il faut savoir souffrir pour être beau, ben là c’est un peu pareil.
L’inconvénient c’est qu’avec la malchance dont vous faites preuve à ce jour, vous risquez d’attraper un champignon ou au mieux une mycose. Cette dernière peut avoir pour conséquence de faire pourrir l’ongle et le faire tomber. Voire pire, on vous amputera des doigts de pied, ce qui aura pour conséquence tragique de ne plus pouvoir utiliser cette solution.
Essayez ça dés à présent et retournez moi vos premières impressions.

Dernier petit conseil, après je dois aller faire caca.
Prenez votre fusil rouflaquette.
Ndlr :je sais c’est étrange mais d’après Word2002 c’est un synonyme du mot favori, alors c’est pas parce que toi le lecteur t’es pas cultivé que l’on doit tous l’être. Et puis arrête de me casser les favoris.
Si vous en avez qu’un seul, faites quand même semblant de réfléchir avant de la prendre. Nous ne sommes jamais assez prudent. Ici, pas de place à l’erreur. Une fois la crosse bien en main, pivotez dans le sens antinomique de l’évolution lunaire en phase terminale orbitale géostationnaire suivant la localisation du méridien de Greenwich et de son ombre porté en plein désert du Sahara. Faites un demi tour, quoi !!!
Dans un cas normal, vous avez trois chances sur deux de ne pas y arriver. Oui je sais 3 sur 2 car vous allez tricher et en comptez une pour du beurre. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave. L’explication est des plus simple, cela veut dire que vous faites parti de la population qui travaille.
Moi, par exemple, depuis 35 ans j’ai un CDI de branleur.
Tout petit mes parents me punissaient en pestant après moi : « putain mais c’est pas possible ce gamin, qu’est ce que t’as encore branlé hein, vas dans ta chambre t’es puni. »
« Hein t’as pas de chambre !! Heuuu vaaaaaaaaa, bon ok reste là »
Plus tard j’enchaîne l’unanimité de mes professeurs durant mon parcours scolaire. Certains allants même à me garder une année de plus avec eux, tellement ils étaient fascinés. Généralement, pour ne pas se sentir troublés par ma présence et en perdre leurs moyens, ils prenaient le soin de me placer au fond de la classe. Vu l’insistance sans équivoque qu’ils employaient chaque jour pour me réserver cette place de choix, la seule à coté du radiateur, je n’en pouvais qu’être reconnaissant. En cela, j’honorais ce geste de sympathie comme il se doit en laissant mes petits camarades essayer de répondre aux sollicitations de l’enseignant afin qu’eux aussi puissent un jour avoir ce privilège de siéger à ma place. Mais je du m’apercevoir de ma supériorité devant l’échec annuel de mes collègues de classe à me détrôner.
Puis est venu le monde du travail, monde dans lequel mon ouvrage « Approche Processus : De la contrainte au besoin ou comment faire croire à son chef qu’on est débordé pour mieux se reposer » me vaudra le rang de Master.
Cela sans vous parler de toutes ces femmes qui ont pénétrées ma vie et dont j’ai également pénétré la leur… de vie. Ou encore de celles qui ne le savent pas comme Clara Morgane, Brigitte Lahaie et autres Dénis Roussos. Je pense que c’est surtout grâce aux premières que j’ai le plus appris. Quand elles me laissaient épuisées au bout de quelques heures et que je devais allé chercher seul l’orgasme, au petit matin.
Tout cela pour vous dire à quel point les articulations de mes poignets sont très accoutumées à ce genre d’exercice.
Mais à force de parler de fût, je m’éloigne, quelques centimètres certes, du sujet en question à savoir la prise en main du manche, enfin de la crosse quoi.
Donc si vos articulations trahissent un manque de pratique, vous pouvez la lâcher et la reprendre après avoir fait un demi tour autour d’elle. Dans cette position, votre fusil sera orienté derrière vous malgré que votre position d’agachon soit correcte. Même si vous êtes tentés de tirer, votre doigt ne trouvera jamais la gâchette et au pire vous effectuerez un tir à l’aide du pouce. Autrement dire que vous aurez mis un maximum de chance de votre coté.

Ne perdez pas confiance, la chance peut vite venir.
La preuve en est, j’ai mis 10 ans pour me débarrasser de mon chat et pas plus tard que ce matin, en reculant pour me garer, je lui ai accidentellement roulé dessus. Quelle tristesse, les pieux sur lequel je l’avais attaché m’ont fait crever… un pneu, en plus du chat heureusement. Il était si beau, si doux, qu’on voyait les fils métalliques qui composaient sa structure. Je le regrette déjà. C’était un beau pneu Michelin quand même.

Bien amcopcolement,

Pint’

Publié : mar. nov. 25, 2008 6:54 pm
par CHIENBLEU
:shock: 'tain, tu viens pas souvent :shock: :shock:

8) mais tu viens pas à vide :lol: :lol: :lol:

Publié : mar. nov. 25, 2008 11:55 pm
par jm31
CHIENBLEU a écrit ::shock: 'tain, tu viens pas souvent :shock: :shock:

8) mais tu viens pas à vide :lol: :lol: :lol:
Comme c'est bien dit ! :itsgood:

Je me faisais la meme réflexion: on est passé de 20 post de 2 lignes par jour 1 de ..... ppppfffuuiii beaucoup! ... par semaine !

Je ne sais si on gagne au change mais j'ai bien rigolé tout seul en lisant avant de dormir !

C'est un bon médicament

Merci Dr Pintade :master: :master:

Publié : mer. nov. 26, 2008 1:52 am
par Maohi
8) 8)

Punaise ... ils sont de retour :)

Merchi messieurs :master: :master:

Ratachou et Doc Pint' ... la belle affaire que voila

Soignez nous !!!

A plouf !

Publié : ven. nov. 28, 2008 10:09 pm
par jojolemerou
il est tard quelqu'un me résume?

àplouff

Publié : sam. nov. 29, 2008 5:08 pm
par Rataxès
jojolemerou a écrit :il est tard quelqu'un me résume?

àplouff
:mogguh:

Publié : sam. nov. 29, 2008 5:27 pm
par CHIENBLEU
jojolemerou a écrit :il est tard quelqu'un me résume?

àplouff
:? soyez indulgent

:? c'est un catalan

:? de perpignan

Publié : sam. nov. 29, 2008 5:32 pm
par jm31
jojolemerou a écrit :il est tard quelqu'un me résume?

àplouff


Regarde l'heure, il est pas si tard que ça ! :roll: :wink:

Publié : sam. nov. 29, 2008 5:34 pm
par CHIENBLEU
pour le :muppet: jojo.............c'est vachement tard :lol: