Phuket, pêche à la Mousson
Modérateur : Modo's
23 dec :
Pêche le matin à, Buddhah island …
Dietmar prend un autre Spanish macquerel : 4 kg ! 2 Spanish Macquerel de suite !
Ensuite, on change. Séance barras.
On ancre à une pointe, vers l'étale. Le courant est tombé.
Dietmar prend un beau barra, Christophe une carangue et une grosse seiche (4à 5 kg).
Pour ma part, je fais une session passionnante sur les barras :
je commence par apercevoir un barra à queue noire,
puis le groupe apparaît sous moi (15-20). J’en prends un de 3 kg,
Le groupe reste à proximité. ; j’en tire un gros (5-6 kg) qui se décroche.
Le groupe disparaît, puis réapparait vingt minutes plus tard :
j’avais laissé couler mon arbalète, ils viennent la voir …
Je descends la prendre, et choisis un gros barra, mais tiré de loin, dans la tête,
Il se débarrasse de la flèche au bout de 2 secondes.
J’ai 2 autres occasions de tir par la suite, mais rate … Pas brillant !
Visi 7-8m.
24 dec :
Les préparatifs du réveillon de Noël accaparent tout le staff d’Ao Sane.
Dietmar ne vient pas chasser. Il nous largue à at koh Man, pour nous reprendre 3 heures après.
Eaus sale : visi 3-4 m !
A la seconde apnée, vers 8-10m, je tombe sur une carpe rouge …
elle s’éloigne, je la suis, mais suis retenu par le filin de la bouée !
J’appelle Christophe, qui fait une apnée au même endroit.
Je redescend à mon tour, après avoir allongé le fil ; Christophe replonge près moi.
« Regarde ma bouée !! » me crie-t-il en émergeant : en effet sa bouée est inclinée, c’est lourd !
« J’ai tiré un gros truc. Ce doit être un cobia ».
Il est bien accroché, et a tordu la flèche de 7mm Devotto.
Je le double, après m’être fait cogner par le cobia, qui fonce de sa nage lourde.
On l’accroche à la bouée. Arrive un kayak où pagayent 2 très belles filles Thaï :
Je leur montre le poisson ; elles sont enthousiastes ! Elles demandent l’autorisation de prendre une photo : Christophe pose avec l’une d’elles dans l’eau, et la serre comme un sauveteur de « Alerte à Malibu ». Ils échangent leurs E-mails.
Christophe, c’est son plus gros poisson : 20,5 kg.
Pêche le matin à, Buddhah island …
Dietmar prend un autre Spanish macquerel : 4 kg ! 2 Spanish Macquerel de suite !
Ensuite, on change. Séance barras.
On ancre à une pointe, vers l'étale. Le courant est tombé.
Dietmar prend un beau barra, Christophe une carangue et une grosse seiche (4à 5 kg).
Pour ma part, je fais une session passionnante sur les barras :
je commence par apercevoir un barra à queue noire,
puis le groupe apparaît sous moi (15-20). J’en prends un de 3 kg,
Le groupe reste à proximité. ; j’en tire un gros (5-6 kg) qui se décroche.
Le groupe disparaît, puis réapparait vingt minutes plus tard :
j’avais laissé couler mon arbalète, ils viennent la voir …
Je descends la prendre, et choisis un gros barra, mais tiré de loin, dans la tête,
Il se débarrasse de la flèche au bout de 2 secondes.
J’ai 2 autres occasions de tir par la suite, mais rate … Pas brillant !
Visi 7-8m.
24 dec :
Les préparatifs du réveillon de Noël accaparent tout le staff d’Ao Sane.
Dietmar ne vient pas chasser. Il nous largue à at koh Man, pour nous reprendre 3 heures après.
Eaus sale : visi 3-4 m !
A la seconde apnée, vers 8-10m, je tombe sur une carpe rouge …
elle s’éloigne, je la suis, mais suis retenu par le filin de la bouée !
J’appelle Christophe, qui fait une apnée au même endroit.
Je redescend à mon tour, après avoir allongé le fil ; Christophe replonge près moi.
« Regarde ma bouée !! » me crie-t-il en émergeant : en effet sa bouée est inclinée, c’est lourd !
« J’ai tiré un gros truc. Ce doit être un cobia ».
Il est bien accroché, et a tordu la flèche de 7mm Devotto.
Je le double, après m’être fait cogner par le cobia, qui fonce de sa nage lourde.
On l’accroche à la bouée. Arrive un kayak où pagayent 2 très belles filles Thaï :
Je leur montre le poisson ; elles sont enthousiastes ! Elles demandent l’autorisation de prendre une photo : Christophe pose avec l’une d’elles dans l’eau, et la serre comme un sauveteur de « Alerte à Malibu ». Ils échangent leurs E-mails.
Christophe, c’est son plus gros poisson : 20,5 kg.
Dernière modification par Chao-Le le mer. mai 25, 2011 10:21 am, modifié 3 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
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Philippe GELUCK
- Didier_Alpes_Maritimes
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- Localisation : Pas loin de la mer
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Pour ceux qui lisent l'anglais, vous trouverez le récit de Francis ici http://www.medfish.com/forum/viewtopic. ... c&start=90
Ainsi que des photos de Thaies
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Excuse brocouille 54 : On dit je pêche éco-responsable
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Image du 24 décembre 2007 à Rawaï (Phuket, Thaïlande) :
Qu’il est loin « Mon beau sapin » !
Mais la veillée de Noël à Ao Sane, tout le monde est sur les dents :
c’est une grosse "party" pour les gens des voiliers à l’ancre;
avec eux, quelques jolies filles …
Un orchestre « Rasta » joue sous les étoiles;
les gamins allument des feux d’artifice sur la plage
Des lampions volants, de petites montgolfières, sont lancés :
Ils montent lentement dans le ciel de la nuit, emporté par la brise tiède.
C’est une très vieille tradition ; ce sont les Chinois qui les ont inventées il y a 2000 ans,
tout comme les feux d’artifice.
La sortie pêche du lendemain, 25 décembre, n'a rien donné.
On fait le tour des îles avec le petit bateau jaune; c'est trouble partout.
On finit par se mettre à l'eau loin sur la droite, à lem Kata. Visi 3-4m, 5-6 m sur la fin, avec l'étale de haute.
Rien vu. On rentre à vide, aucun de nous trois n'a rien pris.
Qu’il est loin « Mon beau sapin » !
Mais la veillée de Noël à Ao Sane, tout le monde est sur les dents :
c’est une grosse "party" pour les gens des voiliers à l’ancre;
avec eux, quelques jolies filles …
Un orchestre « Rasta » joue sous les étoiles;
les gamins allument des feux d’artifice sur la plage
Des lampions volants, de petites montgolfières, sont lancés :
Ils montent lentement dans le ciel de la nuit, emporté par la brise tiède.
C’est une très vieille tradition ; ce sont les Chinois qui les ont inventées il y a 2000 ans,
tout comme les feux d’artifice.
La sortie pêche du lendemain, 25 décembre, n'a rien donné.
On fait le tour des îles avec le petit bateau jaune; c'est trouble partout.
On finit par se mettre à l'eau loin sur la droite, à lem Kata. Visi 3-4m, 5-6 m sur la fin, avec l'étale de haute.
Rien vu. On rentre à vide, aucun de nous trois n'a rien pris.
Dernière modification par Chao-Le le mer. mai 25, 2011 10:23 am, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
26 dec : Sortie Buddha island.
Visi 7-8m. Vu deux carangues, trop loin. Et un groupe de Milk-fish en surface.
Je tire un « Bec de cane Empereur » de 2 kg, qui se décroche.
Mais l’essai du MV 130 avec tube carbone à rainure, monté avec sandows Dunlap bi-brins
de 34 cm de diam 19,5mm et ogive Omer articlée, est concluant.
Ensuite, au cap Promthep, je tire une petite carangue bleue de 1,5 kg.
Christophe prend une petite « carpe rouge » de 1 kg. On rentre.
L’après-midi, je vais à Rawaï avec Dietmar, pour prendre livraison du nouvel outil de travail :
Chaï et lui, ils ont acheté 50/50 un bateau d’occasion d’environ 5m, avec moteur hors-bord de 115 CV.
On rentre à Ao Sane par la mer. Impressionnant !
Pour Dietmar, la CSM, c’est sérieux, et il veut faire les choses sérieusement !
Des petites vagues se sont levées : petite séance de body surf à la plage de Nai Harn, à se vautrer dans l’eau à 29° C !
27 Dec :
Dietmar bricole sur le bateau.
« Quelle merde ! Ils ont monté la rondelle de téflon à l’envers ! »
Un tourne vis dans une main, une clé dans l’autre, il inspecte, peste, râle et bricole avec passion.
La mer est d’huile. Pas de vent : il décide d’aller faire un petit essai à koh Racha Noï !
Le moteur tourne parfaitement. Un horloge !
Le bateau trace une large allée d’écume blanche sur la mer lisse comme un bloc d’obsidienne.
Le GPS indique qu’il file 27 nœuds !
De temps à autre, un poisson volant plane le long du miroir de la surface.
50 minutes depuis Ao Sane : les distances sont divisées au moins par 2 !
Un détour à la petite plage déserte de Racha Noï …
et en route pour le sec du Sud !
Damned, un bateau de plongée jaune, à deux étages, est dessus ;
les plongeurs rembarquent avec des cris de peaux-rouges : donc, il y a des mantas !!!
PECHE avec des MANTAS !!
Les 4 pêcheurs se mettent à l’eau Dietmar, Chaï, Christophe et moi.
Visi médiocre : 12 m, mais pas de courant.
A la deuxième apnée, une manta apparaît : plus de 3 m d’envergure, c’est un planeur sous-marin
qui sort de l’horizon glauque, deux gros rémoras collés à l’emplanture des bras pêcheurs.
Je descends pour couper sa trajectoire et la survoler ;
deux gros cobias, du calibre 12-15 kg, qui nageaient sous son ventre,
la quittent et descendent dans une vallée entre deux tours.
Je les suis, ils nagent collés l’un à l’autre, possible de faire un doublé du dessus …
mais je suis trop loin, il me manque 2m pour tirer.
Et la manta, qui a infléchi son vol, amorce un looping derrière moi …
Attention qu’elle ne vienne pas prendre dans la drisse de la bouée dans ses bras pêcheurs !
Je remonte en surveillant ce corsaire, inquiétant comme une avion de guerre …
et une deuxième manta apparaît, encore plus grande, dégingandée, anguleuse comme une frégate,
ce grand oiseau de mer … Elles apparaissent plusieurs fois, fantômes inquiétants.
Mais les cobias les ont quittés.
Les apnées sont infructueuses.
Je vois un banc de barrras à queue jaune, mais lointains et peureux.
Ils restent au fond et gardent leurs distances.
Tous ces plongeurs les ont inquiétés …
On change de coin. Personne n’a rien pris. Christophe a décroché un barra à queue jaune.
On file à la pointe Nord de Racha Noï : peu de courant, mais faible visi – 10/12m -
Rien d’intéressant, à part des milk-fish : je réussis à en prendre un d’environ 4 kg.
On se fixe un peu plus loin, dans la baie Ouest, autour de gros blocs où la visibilité est un peu meilleure (15m).
Je vois deux belles carangues inox, mais il me manque 1m pour parvenir à portée.
Mais au retour, j’en surprends une de la même espèce, immobile entre 2 rochers,
qui digère dans un contre-courant. 7-8 m d’eau, je descends sur elle, elle s’incline sur le côté,
et reçoit ma flèche Devotto de 7 mm dans les ouies !
Au retour, on aperçoit un grand truc qui saute au loin dans le crépuscule … Une baleine ???
Visi 7-8m. Vu deux carangues, trop loin. Et un groupe de Milk-fish en surface.
Je tire un « Bec de cane Empereur » de 2 kg, qui se décroche.
Mais l’essai du MV 130 avec tube carbone à rainure, monté avec sandows Dunlap bi-brins
de 34 cm de diam 19,5mm et ogive Omer articlée, est concluant.
Ensuite, au cap Promthep, je tire une petite carangue bleue de 1,5 kg.
Christophe prend une petite « carpe rouge » de 1 kg. On rentre.
L’après-midi, je vais à Rawaï avec Dietmar, pour prendre livraison du nouvel outil de travail :
Chaï et lui, ils ont acheté 50/50 un bateau d’occasion d’environ 5m, avec moteur hors-bord de 115 CV.
On rentre à Ao Sane par la mer. Impressionnant !
Pour Dietmar, la CSM, c’est sérieux, et il veut faire les choses sérieusement !
Des petites vagues se sont levées : petite séance de body surf à la plage de Nai Harn, à se vautrer dans l’eau à 29° C !
27 Dec :
Dietmar bricole sur le bateau.
« Quelle merde ! Ils ont monté la rondelle de téflon à l’envers ! »
Un tourne vis dans une main, une clé dans l’autre, il inspecte, peste, râle et bricole avec passion.
La mer est d’huile. Pas de vent : il décide d’aller faire un petit essai à koh Racha Noï !
Le moteur tourne parfaitement. Un horloge !
Le bateau trace une large allée d’écume blanche sur la mer lisse comme un bloc d’obsidienne.
Le GPS indique qu’il file 27 nœuds !
De temps à autre, un poisson volant plane le long du miroir de la surface.
50 minutes depuis Ao Sane : les distances sont divisées au moins par 2 !
Un détour à la petite plage déserte de Racha Noï …
et en route pour le sec du Sud !
Damned, un bateau de plongée jaune, à deux étages, est dessus ;
les plongeurs rembarquent avec des cris de peaux-rouges : donc, il y a des mantas !!!
PECHE avec des MANTAS !!
Les 4 pêcheurs se mettent à l’eau Dietmar, Chaï, Christophe et moi.
Visi médiocre : 12 m, mais pas de courant.
A la deuxième apnée, une manta apparaît : plus de 3 m d’envergure, c’est un planeur sous-marin
qui sort de l’horizon glauque, deux gros rémoras collés à l’emplanture des bras pêcheurs.
Je descends pour couper sa trajectoire et la survoler ;
deux gros cobias, du calibre 12-15 kg, qui nageaient sous son ventre,
la quittent et descendent dans une vallée entre deux tours.
Je les suis, ils nagent collés l’un à l’autre, possible de faire un doublé du dessus …
mais je suis trop loin, il me manque 2m pour tirer.
Et la manta, qui a infléchi son vol, amorce un looping derrière moi …
Attention qu’elle ne vienne pas prendre dans la drisse de la bouée dans ses bras pêcheurs !
Je remonte en surveillant ce corsaire, inquiétant comme une avion de guerre …
et une deuxième manta apparaît, encore plus grande, dégingandée, anguleuse comme une frégate,
ce grand oiseau de mer … Elles apparaissent plusieurs fois, fantômes inquiétants.
Mais les cobias les ont quittés.
Les apnées sont infructueuses.
Je vois un banc de barrras à queue jaune, mais lointains et peureux.
Ils restent au fond et gardent leurs distances.
Tous ces plongeurs les ont inquiétés …
On change de coin. Personne n’a rien pris. Christophe a décroché un barra à queue jaune.
On file à la pointe Nord de Racha Noï : peu de courant, mais faible visi – 10/12m -
Rien d’intéressant, à part des milk-fish : je réussis à en prendre un d’environ 4 kg.
On se fixe un peu plus loin, dans la baie Ouest, autour de gros blocs où la visibilité est un peu meilleure (15m).
Je vois deux belles carangues inox, mais il me manque 1m pour parvenir à portée.
Mais au retour, j’en surprends une de la même espèce, immobile entre 2 rochers,
qui digère dans un contre-courant. 7-8 m d’eau, je descends sur elle, elle s’incline sur le côté,
et reçoit ma flèche Devotto de 7 mm dans les ouies !
Au retour, on aperçoit un grand truc qui saute au loin dans le crépuscule … Une baleine ???
Dernière modification par Chao-Le le lun. janv. 14, 2008 2:40 pm, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
- tunisian_spear
- Messages : 31
- Inscription : mar. nov. 20, 2007 8:32 pm
- Localisation : cap bon, Tunisie
Le 28 Dec : Sortie Racha Yaï.
On s’arrête à une pointe.
Dans la transparence, on voit défiler la marqueterie du fond. On jette l’ancre.
De gros blocs propres dans la lumière transparente ! Visi 15-20m.
Dans le léger courant qui crée des remous sur les reliefs anguleux,
des carpes rouges viennent voir Christophe, dans 6 m d’eau : trop facile, il ne tire pas.
J’ai moins de scrupules : j’en prends 2 à 30 m du bateau, qui sortent des blocs, vers 12m de fond.
Pour la première, j’en bave pas mal : je vois 3 carpes rouges rentrer sous un gros bloc ;
Il faut lutter contre le courant pour rester à l’aplomb de la rague ;
le cœur qui cogne avec l’excitation, l’eau claire ….
Elles se déplacent un peu à la manière des loups, mais leur nage est plus tranquille …
Christophe en prend une, après un agachon sur 20m.
On part ensuite à la plage de Racha Yaï : petit boui-boui sympa sur la plage, avec le cadre splendide de cette plage de sable corallien.
Après cet intermède plage, on repart pêcher sur une pointe.
Gros éboulis, jusqu’au sable à 18-20m. La visi a baissé : 12-15m.
Je vois 2 grosses carangues passer sous moi, et décroche une carpe rouge.
Christophe prend 2 carangues, dont une belle (environ 4 kg).
Encore une superbe journée de pêche !
Et encore un beau coucher de soleil, pendant le retour à Ao Sane.
29 dec :
Sortie koh Miton : « Coral island » : Christophe, Mickaël, Didi, Olga et moi.
Nous jetons l’ancre dans une petite anse corallienne, à l’abri d’un petit écueil de basalte noir.
On prend soin de poser l’ancre sur le sable …
C’est une piscine avec un jardin corallien, de jolis coraux et des petits poissons.
C’est un émerveillement … Mais rien de valable pour la pêche SM.
Je sors de l’abri : à l’extérieur, c’est un fond de sable avec des débris coralliens :
J’avance au milieu de bancs de Caesio bleus et de petites carangues « Talang »,
en espérant le passage des prédateurs.
Fonds de sable à 15-18m, visi 20m.
Mais les prédateurs ne viennent pas, et un léger courant pousse vers le large.
Pour revenir a u bateau, il y a un point dur à passer.
Didi et Christophe sont partis très loin dans le courant. Peuvent-ils revenir ?
On a les chercher. En fait tout allait bien …mais ils n’ont pas trouvé les prédateurs.
On revient s’ancrer au même endroit.
J’explore l’anse de coraux, et ramène une Loche Castex gris-bleu (2 kg environ).
Elle était dans un groupe de 3 et naviguait sur la bordure de sable.
« Il y a des carpes rouges dans le coin » me dit Olga, quand je retourne au bateau.
Mot magique ! Aussitôt, j’en vois 3, des 2 kg, dans 6 m d’eau !
Elles partent sous un gros corail en champignon : je l’assiège vainement,
Mais plus loin, je rencontre un groupe de 5-6 qui croise dans la passe, et en prends une.
Et ensuite, une petite carangue d’un kilo, facile.
Dietmar a ramené une carpe rouge de 3 kg.
On change de coin.
On va à l’autre bout de l’ïle, après un luxueux resort aux maisons en toit de pagode.
Par endroit, la surface paisible frissonne en surface, en des cercles bouillonnants,
où dépassent les nageoires allongées des milk-fish.
On jette l’ancre !
Fonds plat, sable et quelques coraux-lamelles.
Des bancs de caesios se succèdent, mais les seuls poissons de quelque importance
sont les milk-fish, en surface ; Christophe en ramène un.
La visi a baissé : 10-15m, avec une zone plus trouble près du fond.
Rien d’intéressant pendant une heure, puis 2 Spanish Macquerel de 3-4 kg :
Je descends, ils tournent un peu, je tarde à saisir l’occasion quand ils passent en limite de portée …
Et tire trop tard ! Raté !
En rentrant au bateau, la visi a encore baissé. Je descends près du mouillage,
et vois un Spanish Macquerel de 3 kg, trop loin …
Mais un banc d’une centaine de petites carangues, des lingots d’inox transparent, viennent me voir.
J’en tire une, que je tends au bateau ; je retrouve le banc plus loin et en ramène une deuxième.
On rentre.
On s’arrête à une pointe.
Dans la transparence, on voit défiler la marqueterie du fond. On jette l’ancre.
De gros blocs propres dans la lumière transparente ! Visi 15-20m.
Dans le léger courant qui crée des remous sur les reliefs anguleux,
des carpes rouges viennent voir Christophe, dans 6 m d’eau : trop facile, il ne tire pas.
J’ai moins de scrupules : j’en prends 2 à 30 m du bateau, qui sortent des blocs, vers 12m de fond.
Pour la première, j’en bave pas mal : je vois 3 carpes rouges rentrer sous un gros bloc ;
Il faut lutter contre le courant pour rester à l’aplomb de la rague ;
le cœur qui cogne avec l’excitation, l’eau claire ….
Elles se déplacent un peu à la manière des loups, mais leur nage est plus tranquille …
Christophe en prend une, après un agachon sur 20m.
On part ensuite à la plage de Racha Yaï : petit boui-boui sympa sur la plage, avec le cadre splendide de cette plage de sable corallien.
Après cet intermède plage, on repart pêcher sur une pointe.
Gros éboulis, jusqu’au sable à 18-20m. La visi a baissé : 12-15m.
Je vois 2 grosses carangues passer sous moi, et décroche une carpe rouge.
Christophe prend 2 carangues, dont une belle (environ 4 kg).
Encore une superbe journée de pêche !
Et encore un beau coucher de soleil, pendant le retour à Ao Sane.
29 dec :
Sortie koh Miton : « Coral island » : Christophe, Mickaël, Didi, Olga et moi.
Nous jetons l’ancre dans une petite anse corallienne, à l’abri d’un petit écueil de basalte noir.
On prend soin de poser l’ancre sur le sable …
C’est une piscine avec un jardin corallien, de jolis coraux et des petits poissons.
C’est un émerveillement … Mais rien de valable pour la pêche SM.
Je sors de l’abri : à l’extérieur, c’est un fond de sable avec des débris coralliens :
J’avance au milieu de bancs de Caesio bleus et de petites carangues « Talang »,
en espérant le passage des prédateurs.
Fonds de sable à 15-18m, visi 20m.
Mais les prédateurs ne viennent pas, et un léger courant pousse vers le large.
Pour revenir a u bateau, il y a un point dur à passer.
Didi et Christophe sont partis très loin dans le courant. Peuvent-ils revenir ?
On a les chercher. En fait tout allait bien …mais ils n’ont pas trouvé les prédateurs.
On revient s’ancrer au même endroit.
J’explore l’anse de coraux, et ramène une Loche Castex gris-bleu (2 kg environ).
Elle était dans un groupe de 3 et naviguait sur la bordure de sable.
« Il y a des carpes rouges dans le coin » me dit Olga, quand je retourne au bateau.
Mot magique ! Aussitôt, j’en vois 3, des 2 kg, dans 6 m d’eau !
Elles partent sous un gros corail en champignon : je l’assiège vainement,
Mais plus loin, je rencontre un groupe de 5-6 qui croise dans la passe, et en prends une.
Et ensuite, une petite carangue d’un kilo, facile.
Dietmar a ramené une carpe rouge de 3 kg.
On change de coin.
On va à l’autre bout de l’ïle, après un luxueux resort aux maisons en toit de pagode.
Par endroit, la surface paisible frissonne en surface, en des cercles bouillonnants,
où dépassent les nageoires allongées des milk-fish.
On jette l’ancre !
Fonds plat, sable et quelques coraux-lamelles.
Des bancs de caesios se succèdent, mais les seuls poissons de quelque importance
sont les milk-fish, en surface ; Christophe en ramène un.
La visi a baissé : 10-15m, avec une zone plus trouble près du fond.
Rien d’intéressant pendant une heure, puis 2 Spanish Macquerel de 3-4 kg :
Je descends, ils tournent un peu, je tarde à saisir l’occasion quand ils passent en limite de portée …
Et tire trop tard ! Raté !
En rentrant au bateau, la visi a encore baissé. Je descends près du mouillage,
et vois un Spanish Macquerel de 3 kg, trop loin …
Mais un banc d’une centaine de petites carangues, des lingots d’inox transparent, viennent me voir.
J’en tire une, que je tends au bateau ; je retrouve le banc plus loin et en ramène une deuxième.
On rentre.
Dernière modification par Chao-Le le ven. oct. 14, 2011 9:14 am, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
- tunisian_spear
- Messages : 31
- Inscription : mar. nov. 20, 2007 8:32 pm
- Localisation : cap bon, Tunisie
30 dec :
Plus que 2 séances de pêche. C’est notre avant-dernier jour.
Un petit échassier vient se poser sur les rochers pendant notre le petit déjeuner.
Sortie Koh Dok Mai
On ancre dans une anse de rochers noirs, derrière une pointe de rochers, qui rappelle « Les Tas de Poix ».
Mauvaise visi : 4-5m. Ensuite, l’eau claire arrive du large : visi 15m, avec zone trouble au fond.
Une masse de petits barras « cigare » se tient devant la passe entre les rochers détachés,
et en surface, un banc de « Long Tom », aiguillettes au bec barbelé.
Je prends 3 carangues de 1 à 2 kg, Christophe 1 carpe rouge et 2 carangues, tout comme Dietmar.
Greg, arrivé hier d’Australie, ne prend rien …
Mais pour sa première plongée, ses apnées sont plus que convaincantes.
Vu 3 « Spanish Macquerell », tiré 2, raté 2 : what a blaireau !
Le dernier, je le vois de la surface : canard immédiat, je le suis;
il nage penché sur le côté, comme pour me regarder, puis se tourne et me présente son travers :
j’ajuste pendant 4-5 secondes, et tir … 20 cm en dessous !
Mon arbalète montre sa limite : poignée MV, tube 130 carbone à rainure, sandow bi-brin Dunlap diam 19,5, longueur 34 cm,
flèche Devoto 170 cm, diam 7 mm, double ardillon.
J’ai probablement tiré à plus de 4,5m ; peut-être à 5m.
Il me faut maintenant passer au calibre supérieur !
Riffe ? Teak-Sea ? Abellan ? Rob Allen ?
Le soir, séance « culturelle » à Patong : la "walking street", la Mecque des activités nocturnes à Phuket.
Plus que 2 séances de pêche. C’est notre avant-dernier jour.
Un petit échassier vient se poser sur les rochers pendant notre le petit déjeuner.
Sortie Koh Dok Mai
On ancre dans une anse de rochers noirs, derrière une pointe de rochers, qui rappelle « Les Tas de Poix ».
Mauvaise visi : 4-5m. Ensuite, l’eau claire arrive du large : visi 15m, avec zone trouble au fond.
Une masse de petits barras « cigare » se tient devant la passe entre les rochers détachés,
et en surface, un banc de « Long Tom », aiguillettes au bec barbelé.
Je prends 3 carangues de 1 à 2 kg, Christophe 1 carpe rouge et 2 carangues, tout comme Dietmar.
Greg, arrivé hier d’Australie, ne prend rien …
Mais pour sa première plongée, ses apnées sont plus que convaincantes.
Vu 3 « Spanish Macquerell », tiré 2, raté 2 : what a blaireau !
Le dernier, je le vois de la surface : canard immédiat, je le suis;
il nage penché sur le côté, comme pour me regarder, puis se tourne et me présente son travers :
j’ajuste pendant 4-5 secondes, et tir … 20 cm en dessous !
Mon arbalète montre sa limite : poignée MV, tube 130 carbone à rainure, sandow bi-brin Dunlap diam 19,5, longueur 34 cm,
flèche Devoto 170 cm, diam 7 mm, double ardillon.
J’ai probablement tiré à plus de 4,5m ; peut-être à 5m.
Il me faut maintenant passer au calibre supérieur !
Riffe ? Teak-Sea ? Abellan ? Rob Allen ?
Le soir, séance « culturelle » à Patong : la "walking street", la Mecque des activités nocturnes à Phuket.
Dernière modification par Chao-Le le mer. nov. 19, 2008 10:10 am, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Le 31 dec 2007 :
Petit dej à 8h00 : « Spearfishing first ».
Dernière pêche. L’avion décolle demain matin. Virée à koh Racha Yaï.
Le petit bateau jaune nous amène une dernière fois au « Wenka » boat.
Ciel voilé. Mer calme.
On dépose Olga à une plage corallienne au fond d’une baie.
Il y a un ponton-débarcadère flottant et des speed-boat à l’ancre.
Entre les caps rocheux, un luxueux resort est installé sur les 300m de cette plage magnifique.
Il y a 10 ans, Dietmar avait dormi pour 150 bath la nuit (3 €uros) dans une cabane de bambou.
Pour se laver, il y avait un puits où il balançait un seau au bout d'une corde, et le hissait à la force des bras !
Maintenant, les bungalow, avec clim et tout confort, sont à 300 € la nuit.
Rendez-vous est pris dans 3 heures au petit restau de l’autre plage, à 2 km de là,
de l’autre côté de l’île : une ballade sympa à pied, sous les cocotiers….
Mise à l’eau sur la face Nord Ouest.
Visi 18-20m. Eau claire, mais désertique.
On longe la bordure, en gardant le fond à vue, en limite de visi.
Pendant une heure, des petits poissons, mais pas de prédateurs.
L’eau est plus « fraîche » (28,5 ° ??) ; je chasse sans combi, mais c’est OK.
Enfin, lors d’une descente à 15m, je vois des carangues à bandes « travelly ».
Avec leurs couleur bleu-argent et leurs larges bandes grises, elles se fondent dans la grisaille :
L’eau est gris anthracite.
Christophe descend vers les 20m. Je l’entends tirer, il a pris une carangue :
« Pour avoir une chance de les voir, il te faut descendre 2 fois plus profond que tu ne fais »
Ok, j’insiste sur la descente lors de l’apnée qui suit ;
Je compte 15 coups de monopalme : je dois être vers 20-22m
(15 jours après, à la fosse de Villeneuve la Garenne, je descends à 20m en 9 ondul)
le fond apparaît, la visi s’éclaircit en bas – peut être plus de 20m de visi horizontale –
et je les vois sous moi !!!
Tir : je laisse la flèche Devoto déployer ses ardillons, et remonte en laissant filer la drisse.
Le temps de l’accrocher à la bouée, Christophe remonte une belle Carpe Rouge :
« Il y en a une autre plus grosse »
Je descends à mon tour vers les 20m, les blocs de la bordure apparaissent,
avec un banc de chirurgiens noirs grands comme les deux mains :
ils s’écartent, puis m’enveloppent et font écran ;
derrière, 3 carangues à bandes « travelly » hésitent et se rapprochent …
mais une Carpe Rouge s’approche aussi ! Tir, je la remonte !
Christophe ramène une autre « travelly ». Et après 2-3 apnées infructueuses,
je retrouve la limite des blocs ; 2 grosses « travelly » apparaissent :
je reste immobile comme un paquet qui dérive ; elles s’éloignent, hésitent, reviennent …
je tire la plus grosse, laisse filer la drisse, et remonte sans traîner : la surface est à plus de 20m.
En la ramenant, je vois qu’elle n’est pas traversée, la pointe est sortie,
et l’ardillon ne tient que par un bout de peau. Christophe la double, et on rembarque :
direction le boui-boui de la plage de Racha Yaï où Olga nous attend.
Christophe et sa « Carpe Rouge » : 2,5 kg
« Travely » de 4,6 kg
Pour Julien :
Le Thaï qui porte les poiscailles avec moi, il a un restau (ou y bosse comme cuistot) sur cette plage de Racha Yaï où il y a des restaus.
Et je crois qu’il a un bateau (un « long-tail »)
Après cette halte, on se remet à l’eau une dernière fois vers le côté abrité.
Pas de bateaux de plongée aux corps morts : on accroche le « Wenka boat »
et on retourne pêcher ; mise à l’eau sur la bordure sable–coraux.
Eau claire (visi 20m+), calme, sans courant.
Sur le sable, à 20m, il y a la petite épave d’un bateau de pêche.
Dietmar fait un canard sur l’épave, et ramène un baliste Titan,
qui restait discrètement dans un recoin des superstructures.
Ces balistes Titan atteignent 5-6 kg et prolifèrent : leurs seuls prédateurs sont les requins,
qui ont été sur-pêchés et sont devenus rares (mais on ne s’en plaindra pas !).
Il m’est arrivé, dans une seule apnée, de tomber dans un groupe de 5-6 "Titan", calibrés à 3-4 kg,
et qui détalaient dans tous les sens. Très très difficile à approcher !
Un moniteur de plongée qui travaille depuis 5 ans à Phuket,
m’a dit qu’il fallait absolument les tirer ! Il faut « réguler » leur population :
"ils bouffent les coraux, ils s’attaquent à tous les autres poissons !
Et même, ils attaquent les plongeurs ! Moi, j'ai été mordu au bras"
Il paraît que c’est très bon (mais moi, bof …) – et en Thaïlande, pas de ciguatera –
A mon tour, je descends ; une carangue s’éloigne, mais 5-6 Aprions s’approchent
et font une ronde lointaine : un petit s’approche et prend une flèche par le travers.
Ensuite, plus rien, à part un barra solitaire qui ne veut pas venir voir l’arbalète
que je lui descends au bout de la drisse.
On rentre, je dégonfle ma bouée, l’Aprion a été mon dernier poisson.
Dernier coucher de soleil.
Dietmar, grâce à toi, on a eu un super séjour !
Tu nous as amenés aux meilleurs endroits, au meilleur moment …
On a pêché tous les jours, dans une ambiance sympa, avec des conditions parfaites.
Il me faut remonter loin pour retrouver une telle réussite dans un séjour de pêche !
Mais pour toi, ce n’est qu’un échauffement, car il te reste encore 5 semaines de pêche !
Dîner et réveillon du 31 décembre à Ao Sane.
La fumée du cochon qui grille sur la plage monte vers nous.
Des fusées de feu d’artifice sont allumées; les enfants sont enchantés.
A minuit, des lampions s’envolent de toutes les plages.
Ces petites mongolfières s’élèvent lentement au-dessus de la mer.
Par centaines, elles partent dans le ciel noir, la brise tiède les emmène …
Elles portent un vœu, petites lueurs vacillantes, et se perdent dans les étoiles qui scintillent dans la nuit.
Le lendemain, réveil à 5h00; à 5h30, le taxi nous embarque.
Il nous dépose à l’aéroport de Phuket à 6h15, dans l’aube grise … pour retourner à l’hiver.
« I’ll be back »
Petit dej à 8h00 : « Spearfishing first ».
Dernière pêche. L’avion décolle demain matin. Virée à koh Racha Yaï.
Le petit bateau jaune nous amène une dernière fois au « Wenka » boat.
Ciel voilé. Mer calme.
On dépose Olga à une plage corallienne au fond d’une baie.
Il y a un ponton-débarcadère flottant et des speed-boat à l’ancre.
Entre les caps rocheux, un luxueux resort est installé sur les 300m de cette plage magnifique.
Il y a 10 ans, Dietmar avait dormi pour 150 bath la nuit (3 €uros) dans une cabane de bambou.
Pour se laver, il y avait un puits où il balançait un seau au bout d'une corde, et le hissait à la force des bras !
Maintenant, les bungalow, avec clim et tout confort, sont à 300 € la nuit.
Rendez-vous est pris dans 3 heures au petit restau de l’autre plage, à 2 km de là,
de l’autre côté de l’île : une ballade sympa à pied, sous les cocotiers….
Mise à l’eau sur la face Nord Ouest.
Visi 18-20m. Eau claire, mais désertique.
On longe la bordure, en gardant le fond à vue, en limite de visi.
Pendant une heure, des petits poissons, mais pas de prédateurs.
L’eau est plus « fraîche » (28,5 ° ??) ; je chasse sans combi, mais c’est OK.
Enfin, lors d’une descente à 15m, je vois des carangues à bandes « travelly ».
Avec leurs couleur bleu-argent et leurs larges bandes grises, elles se fondent dans la grisaille :
L’eau est gris anthracite.
Christophe descend vers les 20m. Je l’entends tirer, il a pris une carangue :
« Pour avoir une chance de les voir, il te faut descendre 2 fois plus profond que tu ne fais »
Ok, j’insiste sur la descente lors de l’apnée qui suit ;
Je compte 15 coups de monopalme : je dois être vers 20-22m
(15 jours après, à la fosse de Villeneuve la Garenne, je descends à 20m en 9 ondul)
le fond apparaît, la visi s’éclaircit en bas – peut être plus de 20m de visi horizontale –
et je les vois sous moi !!!
Tir : je laisse la flèche Devoto déployer ses ardillons, et remonte en laissant filer la drisse.
Le temps de l’accrocher à la bouée, Christophe remonte une belle Carpe Rouge :
« Il y en a une autre plus grosse »
Je descends à mon tour vers les 20m, les blocs de la bordure apparaissent,
avec un banc de chirurgiens noirs grands comme les deux mains :
ils s’écartent, puis m’enveloppent et font écran ;
derrière, 3 carangues à bandes « travelly » hésitent et se rapprochent …
mais une Carpe Rouge s’approche aussi ! Tir, je la remonte !
Christophe ramène une autre « travelly ». Et après 2-3 apnées infructueuses,
je retrouve la limite des blocs ; 2 grosses « travelly » apparaissent :
je reste immobile comme un paquet qui dérive ; elles s’éloignent, hésitent, reviennent …
je tire la plus grosse, laisse filer la drisse, et remonte sans traîner : la surface est à plus de 20m.
En la ramenant, je vois qu’elle n’est pas traversée, la pointe est sortie,
et l’ardillon ne tient que par un bout de peau. Christophe la double, et on rembarque :
direction le boui-boui de la plage de Racha Yaï où Olga nous attend.
Christophe et sa « Carpe Rouge » : 2,5 kg
« Travely » de 4,6 kg
Pour Julien :
Le Thaï qui porte les poiscailles avec moi, il a un restau (ou y bosse comme cuistot) sur cette plage de Racha Yaï où il y a des restaus.
Et je crois qu’il a un bateau (un « long-tail »)
Après cette halte, on se remet à l’eau une dernière fois vers le côté abrité.
Pas de bateaux de plongée aux corps morts : on accroche le « Wenka boat »
et on retourne pêcher ; mise à l’eau sur la bordure sable–coraux.
Eau claire (visi 20m+), calme, sans courant.
Sur le sable, à 20m, il y a la petite épave d’un bateau de pêche.
Dietmar fait un canard sur l’épave, et ramène un baliste Titan,
qui restait discrètement dans un recoin des superstructures.
Ces balistes Titan atteignent 5-6 kg et prolifèrent : leurs seuls prédateurs sont les requins,
qui ont été sur-pêchés et sont devenus rares (mais on ne s’en plaindra pas !).
Il m’est arrivé, dans une seule apnée, de tomber dans un groupe de 5-6 "Titan", calibrés à 3-4 kg,
et qui détalaient dans tous les sens. Très très difficile à approcher !
Un moniteur de plongée qui travaille depuis 5 ans à Phuket,
m’a dit qu’il fallait absolument les tirer ! Il faut « réguler » leur population :
"ils bouffent les coraux, ils s’attaquent à tous les autres poissons !
Et même, ils attaquent les plongeurs ! Moi, j'ai été mordu au bras"
Il paraît que c’est très bon (mais moi, bof …) – et en Thaïlande, pas de ciguatera –
A mon tour, je descends ; une carangue s’éloigne, mais 5-6 Aprions s’approchent
et font une ronde lointaine : un petit s’approche et prend une flèche par le travers.
Ensuite, plus rien, à part un barra solitaire qui ne veut pas venir voir l’arbalète
que je lui descends au bout de la drisse.
On rentre, je dégonfle ma bouée, l’Aprion a été mon dernier poisson.
Dernier coucher de soleil.
Dietmar, grâce à toi, on a eu un super séjour !
Tu nous as amenés aux meilleurs endroits, au meilleur moment …
On a pêché tous les jours, dans une ambiance sympa, avec des conditions parfaites.
Il me faut remonter loin pour retrouver une telle réussite dans un séjour de pêche !
Mais pour toi, ce n’est qu’un échauffement, car il te reste encore 5 semaines de pêche !
Dîner et réveillon du 31 décembre à Ao Sane.
La fumée du cochon qui grille sur la plage monte vers nous.
Des fusées de feu d’artifice sont allumées; les enfants sont enchantés.
A minuit, des lampions s’envolent de toutes les plages.
Ces petites mongolfières s’élèvent lentement au-dessus de la mer.
Par centaines, elles partent dans le ciel noir, la brise tiède les emmène …
Elles portent un vœu, petites lueurs vacillantes, et se perdent dans les étoiles qui scintillent dans la nuit.
Le lendemain, réveil à 5h00; à 5h30, le taxi nous embarque.
Il nous dépose à l’aéroport de Phuket à 6h15, dans l’aube grise … pour retourner à l’hiver.
« I’ll be back »
Dernière modification par Chao-Le le ven. oct. 14, 2011 11:11 am, modifié 13 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
- tunisian_spear
- Messages : 31
- Inscription : mar. nov. 20, 2007 8:32 pm
- Localisation : cap bon, Tunisie
-
- Flèche de bronze
- Messages : 110
- Inscription : mar. mars 20, 2007 9:02 pm
- Localisation : EQUATEUR
Soyons encore plus technique. Noeud de cabestan pour les marins. Sinon, récits + pics vivant et à fond dans l'action, même si je dois pester avec un débit de 40ko et une demie heure pour charger les photos de ton CR . Faut que j'apprenne à mettre des photos en ligne moi... (Je sais, "image hack etc..com").Chao-Le a écrit ::? :?
Un peu de technique pour rafraîchir l’atmosphère :
Le nœud constricteur :
Il faut serrer « à bloc » … Mais avant, lubrifier abondamment avec du savon liquide
:roll: :roll: