Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Publié : ven. mars 11, 2011 6:22 am
Quatrième jour
Comme chaque nuit, Robert interroge la météo et scrute l’horizon.
Enfin nous avons le feu vert pour lever l’ancre et le Sun appareille à 4 heures du matin pour 4 heures de navigation vers Poulo waï.
Au petit jour, les côtes de la terre promise, porteuse de toutes nos espérances, sont à portée d’arbalète.
Une houle bien présente va obliger le capitaine à longer la côte des 2 îlots pour enfin trouver une zone abritée, propice à l’ancrage du bateau.
Sitôt à l’arrêt, je suis déjà prêt et laisse mes partenaires au petit déjeuner.
Je m’éloigne du bateau. De gros blocs semblent bien prometteurs.
Première descente et alors que je suis à la coulée, se présentent : une carpe rouge, un barra et une carangue. J’opte pour cette dernière d’environ 4/5kg qui comme d’habitude me fait un démarrage d’enfer, virant, tournoyant. Tant et si bien que je me retrouve avec un imbroglio de fils de moulinet, de bouée, d’arbalète.
Le plus simple est finalement de rejoindre les rochers de la côte pour démêler tout ça.
A 10m du bord, sortis de nulle part, 2 militaires en tenue de treillis sont déjà là à m’attendre avec leur Kalashnikov en bandoulière.
Leur mine est joviale et nous nous saluons courtoisement. Ils voulaient simplement apprécier ma prise de plus près !
Grand luxe de l’expédition : un zod avec un 25 cv (je crois me souvenir) est mis à notre service. Un appel et rapidement un des jeunes cambodgiens est déjà là pour me délester du fardeau.
Je progresse vers la pointe et ces fameux blocs avec anfractuosités confirment mon impression de départ : les Plectropomus ont investi les lieux.
Des mérous se faufilent dans les trous, les ragues. Ma frustration de Méditerranée s’envole et j’en prélève un premier d’environ 3 kg.
Mais le meilleur reste à venir…
Comme chaque nuit, Robert interroge la météo et scrute l’horizon.
Enfin nous avons le feu vert pour lever l’ancre et le Sun appareille à 4 heures du matin pour 4 heures de navigation vers Poulo waï.
Au petit jour, les côtes de la terre promise, porteuse de toutes nos espérances, sont à portée d’arbalète.
Une houle bien présente va obliger le capitaine à longer la côte des 2 îlots pour enfin trouver une zone abritée, propice à l’ancrage du bateau.
Sitôt à l’arrêt, je suis déjà prêt et laisse mes partenaires au petit déjeuner.
Je m’éloigne du bateau. De gros blocs semblent bien prometteurs.
Première descente et alors que je suis à la coulée, se présentent : une carpe rouge, un barra et une carangue. J’opte pour cette dernière d’environ 4/5kg qui comme d’habitude me fait un démarrage d’enfer, virant, tournoyant. Tant et si bien que je me retrouve avec un imbroglio de fils de moulinet, de bouée, d’arbalète.
Le plus simple est finalement de rejoindre les rochers de la côte pour démêler tout ça.
A 10m du bord, sortis de nulle part, 2 militaires en tenue de treillis sont déjà là à m’attendre avec leur Kalashnikov en bandoulière.
Leur mine est joviale et nous nous saluons courtoisement. Ils voulaient simplement apprécier ma prise de plus près !
Grand luxe de l’expédition : un zod avec un 25 cv (je crois me souvenir) est mis à notre service. Un appel et rapidement un des jeunes cambodgiens est déjà là pour me délester du fardeau.
Je progresse vers la pointe et ces fameux blocs avec anfractuosités confirment mon impression de départ : les Plectropomus ont investi les lieux.
Des mérous se faufilent dans les trous, les ragues. Ma frustration de Méditerranée s’envole et j’en prélève un premier d’environ 3 kg.
Mais le meilleur reste à venir…