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Et j'inaugure...

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Maudite sortie...
Récit d’une sortie de

Dimanche 17 août 2008, je programme une sortie sur les Embiez avec mon coéquipier habituel et ouvre les inscriptions au copains qui veulent se joindre à nous !
- 1er équipier malade
- Le second ne peut être joint
Le téléphone crie au secours... Plus de batterie. J’ai oublié de prendre le chargeur... Difficile de rappeler les copains sans moyen de communication...
Pffff !!!
- Le spearboy... je vais bien trouver au moins un spear pour m’accompagner ??? Et bien non !!! Et bien tant pi... C’est décidé... j’y vais!
Départ direction le Gaou avec l’intention de me rendre à la nage vers le Rouveau. J’arrive, je me gare, je m’équipe, je gonfle la "dive hunter" et j’attache mon 130... Le doute me prend... J’attache également mon 90.
J’ai des chaussons tout neuf car les derniers étaient troués à force de marcher sur le bitume. Du coup je met mes tongues.
Sexy la tenue... Avec les tongues et la pissette, je ne passe évidemment pas inaperçu ! D’autant plus qu’au bord de l’eau, un tongue me lache ! Le pied passe à travers en glissant et je tombe cul en plein sur la flèche du 130 ce qui propulse la "dive" et tout le matos au dessus de ma tête...
La demoiselle qui bronze à côté est morte de rire et espièglement me sort :"Vous avez un drôle de chapeau" hi hi hi !


Je m’écarte du bord, je suis au milieu d’une mange énervée... Il y a peu de fond moins d’un mètre. Je décroche mon 130. Je charge le premier sandow, J’attrape le second quand le premier vient heurter violemment mes doigts.


La cassette n’a apparemment pas apprécié que je lui tombe dessus... Je cherche la flèche... je tir la drisse... Celle ci s’enfonce dans ce qui ressemble à une roche...
M

10h45 enfin délivré... Efforts récompensés j’ai ma flèche ! Je la recharge sur le carbone et commence à défaire les nœuds par légions qui se sont formés quand je dé raguait !
11h00... Enfin libre. Je part à l’aventure... Cap vers les Embiez. Le courant est assez fort et mes efforts ne suffisent pas à compenser la traction de cette satanée bouée. Un éléphant mort aurait été plus facile à tracter.
Je renonce à mon parcours et me poste à l’agachon de surface, caché derrière un rocher. Au bout d’un quart d’heure : patience récompensée.. Un loup de 1,5 kg environ (50cm) puis un second un peu plus gros. Je me félicite d’avoir ressorti mon vieux 90.
Pendant que je décroche le second un série de vagues venue de je ne sais où m’envoie me fracasser sur le rocher juste derrière.

Je perds une palme, lâche l’arbalète, le masque est arraché et le tuba fendu. La drisse de la bouée s’est cassée sous la puissance de cette machine à laver géante.
Je reprends très vite le contrôle, mon masque au fond ainsi que ma palme puis je choppe la bouée avant qu’elle ne soit hors de portée. Je retrouve mon arbalète quelques minutes plus tard. J’ai perdu l’accroche poisson... et mes loups !
Plein le




... Je sort !!! De retour à terre je pense mes blessures...
Le revêtement du carbon est un peu abimé, le brasselet de ma montre cassé, les palmes rayées, le masque aussi d'ailleur... J'ai aussi l’épaule douloureuse mais bon.... Rien de grave à part deux loups qui ne finiront pas dans mon assiette mais serviront de déjeuner aux crabes.
Je rentre chez moi, rince mon matos, me jette dans la piscine que je n’aurait probablement jamais du quitter ce jour là !
Oufff...


Quand j'y repense



