Je veux dire par là que toutes les exhortations à la prudence ont peu d'effet sur les "jeunes" chasseurs, fringants et enthousiastes.
Je voudrais réagir à ce qu'a écrit Louve de Mer, PQD, Pintade :
louve de mer a écrit :
Je sais que ce n'est pas le post, Orca, mais on a tous les palmes noires, la combi noire, perso, j'ai rarement ma bouée, surtout depuis que je manque régulièrement de me faire couper en deux par les abrutis qui ne savent pas ce que c'est.
De plus, j'ai chassé seule tout le mois, personne ne pouvant assurer ma sécu. J'avais beau me raisonner à chaque descente, me dire de remonter, il y a des fois où le poisson fait tout oublier.
Je ne cherche ni à excuser ni à justifier, mais je crois qu'à moins de suivre des normes draconniennes personne n'est à l'abri. Toujours à deux, systématiquement, sans quitter des yeux le collègue? Qui peut prévoir quand il va pousser son apnée? Les décisions se prennent souvent au fond, en ce qui me concerne. Et quand je vois le poisson, j'oublie parfois tous les conseils de prudence que je me suis répétée sur le bateau.
On devrait toujours être deux, et ne jamais se quitter des yeux, d'une seconde, et avoir la certitude que chacun puisse descendre à la même profondeur que l'autre. Mais combien de fois le faisons nous?????
La nature de la chasse n'est -elle pas d'être une forme d'aventure ?
C'est sortir de ma condition d'abominable homme des villes; se libérer des contraintes artificielles du civilisé !
Se régénérer aux lois de la nature ! Seul avec moi-même, quand l'esprit vagabonde, loin des lois de la raison !
Une aventure et un dialogue avec la mer, et qui s'accomode très bien de la chasse seul.
Il y a les accidents, mais d'un autre côté, le bonheur d'être en mer, à faire un sport fabuleux ...
En ce qui me concerne, la chasse m'a donné des raisons de m'entraîner pour me tenir en forme ...
et puis tous ces copains pittoresques

j'aime bien aller doucement dans le style de pêche-promenade, où l'on voit le fond
- être assez écarté pour ne pas être gêné par la bouée du coéquipier, mais pas trop loin non plus
- c'est pas trop rassurant d'être seul en mer - et sans trop forcer, parce quand on n'est pas au niveau, la pêche, c'est horrible ...
Alors, la sécu là dedans ??
Et si l'intérêt de la chasse, justement, c'était l'imprévu, l'aventure et le voyage ?
Un voyage où il n'est pas besoin d'aller au bout du monde, mais où on a été très loin ...
Les accidents arriveront toujours, et toucheront souvent des jeunes, sportifs, enthousiastes ...
Quelle est la distance entre le triomphe et la noyade ?