Sortie du 8 décembre
Profitant de la rare fenêtre météo après presque 3 semaines de tramontane, je saute dans ma voiture et file de Toulouse à ma falaise préférée du Languedoc.
Bingo, l'eau est claire et la mer à peine ridée par un petit vent d'est.
Dès l'entrée dans l'eau, je sens la chute de température à travers mon pantalon de 5mm neuf, choisi pour gratter un peu de plomb.
Heureusement ma veste de 7mm sauve la mise.

Après quelques essais infructueux, le moteur de ma planche démarre et tient jusqu'à la pointe, m'aidant grandement face à un léger courant.
Ce n'est pas parfait mais en progrès.

Le sable devant la pointe est étonnamment riche en trous de vers et de coquillages.
Dommage que la migrations automnale des poissons des étangs ait été bloquée en octobre par les filets illégalement posés devant les graus.
Pourtant les barrages hivernaux des graus des étangs ne sont plus placés.
Les dorades et les loups n'auront pas pu profiter de la nourriture.

Un peu de vie anime les roches rondes enlarguées, quelques veirades virevoltent, un petit nuage de mendoles paresse, aucune chasse.
L'eau à 13 degrés en surface est bien plus froide au fond et n'incite pas à l'agachon.
Mes apnées de moineau, suite de l'invitation de la veille , ne me permettent qu'un peu de prospection à trou, à la recherche de poulpes pour les apéros des fêtes de fin d'année.
Mais la zone pourtant pas facile paraît bien écumée, les vidéos maladroitement (je suis gentil..) postées sur Youtube n'arrangent rien.
Il m'a fallu plusieurs années de prospection à la palme pour connaître ces pierres.
Je repère une petite langouste, un peu plus loin un loupiot file.
Je longe le bord au retour, aidé par le courant et le moteur de la planche.
Je croise un poulpe en plein repas, trop petit et plutôt sympathique et le laisse grandir.
Assis sur un banc dans l'ombre de la falaise qui a envahi la plage, je regarde l'éolienne ancrée au large éclairée par le soleil couchant.

Retour paisible à la maison...

Sortie du 8 décembre
Profitant de la rare fenêtre météo après presque 3 semaines de tramontane, je saute dans ma voiture et file de Toulouse à ma falaise préférée du Languedoc.
Bingo, l'eau est claire et la mer à peine ridée par un petit vent d'est.
Dès l'entrée dans l'eau, je sens la chute de température à travers mon pantalon de 5mm neuf, choisi pour gratter un peu de plomb.
Heureusement ma veste de 7mm sauve la mise.

Après quelques essais infructueux, le moteur de ma planche démarre et tient jusqu'à la pointe, m'aidant grandement face à un léger courant.
Ce n'est pas parfait mais en progrès.

Le sable devant la pointe est étonnamment riche en trous de vers et de coquillages.
Dommage que la migrations automnale des poissons des étangs ait été bloquée en octobre par les filets illégalement posés devant les graus.
Pourtant les barrages hivernaux des graus des étangs ne sont plus placés.
Les dorades et les loups n'auront pas pu profiter de la nourriture.

Un peu de vie anime les roches rondes enlarguées, quelques veirades virevoltent, un petit nuage de mendoles paresse, aucune chasse.
L'eau à 13 degrés en surface est bien plus froide au fond et n'incite pas à l'agachon.
Mes apnées de moineau, suite de l'invitation de la veille , ne me permettent qu'un peu de prospection à trou, à la recherche de poulpes pour les apéros des fêtes de fin d'année.
Mais la zone pourtant pas facile paraît bien écumée, les vidéos maladroitement (je suis gentil..) postées sur Youtube n'arrangent rien.
Il m'a fallu plusieurs années de prospection à la palme pour connaître ces pierres.
Je repère une petite langouste, un peu plus loin un loupiot file.
Je longe le bord au retour, aidé par le courant et le moteur de la planche.
Je croise un poulpe en plein repas, trop petit et plutôt sympathique et le laisse grandir.
Assis sur un banc dans l'ombre de la falaise qui a envahi la plage, je regarde l'éolienne ancrée au large éclairée par le soleil couchant.

Retour paisible à la maison...