salut tout le monde,
Tout d'abord, je présente mes condoléances à sancerne, c'est bien peu de choses, mais sache que j'ai une pensée pour toi dans ce moment difficile.
J'en profite également pour féliciter tous les brocouilleurs... et ceux qui s'en tirent mieux!

en particulier féloches au rou-rou avec une réussite que je t'envie auprès des dentis
Je salue aussi roucaou, et te dis une chose, tu aurais mieux fait de te mettre à l'eau! pélagicland était en furie hier soir!!!
Ceci étant dit, je vous colle mon CR de ce matin, avec un membre d'un autre forum.
salut,
un petit CR de ce matin, où j'ai quand même décidé de tenter ma chance malgré mes oreilles en vrac.
je récupère babacuda avec 10 minutes de retard, on se tâte sur la destination, mais vu que sans oreilles c'est du suicide, je choisis de me rabattre sur benthiqland, où je pourrai faire la mousse si tout va mal... très bon choix avec le recul
Le temps est étrange, lourd sans un poil de vent, l'eau est pourrie au bord, il y a du siroco de prévu, ca va pourrir la bagnole encore...
J'ai une intuition et file sur une pierre que je sais pas trop mal, première coulée, douleur bien présente, je dois stopper tous les mètres pour que mes sinus acceptent la descente... je sens que ca va être merdique...
deuxième coulée, un rouget en vue, douloureuse à souhait, je sais d'ores et déjà que je dois en avoir genre 3 avant que ce soit foutu. le rouget y passe, je remonte en entendant couiner, définitivement ca pue.
je tourne autours de mes pierres, quand soudain la mange explose, un bon millier d'anchois détale, les castagnoles font des boules, des sévereaux s'enfuient dans tous les sens... je ne saurai pas pourquoi.
Vu que ca passe pas, je décide de changer de stratégie et de retourner dans la mousse, j'inspecte le sable en chemin, quelques rougets, pour lesquels je ne voulais pas subir le supplice, des formes alléchantes, qui n'étaient en fait rien du tout... bref c'est pas aujourd'hui que je ferai une sole.....
..... ben zut alors je distingue encore un truc qui me rappelle une solette, je m'arrache les yeux dessus, puis un bothus arrive et commence à faire le caïd devant la suspicion de solette... merde ca doit être aussi un bothus et ils veulent se fritter... dommage.... mais soudain le présumé bothus fait une brève ondulation de représailles, et je comprends que c'est plutôt balèze... je descends dans la douleur, pause tous les mètres, j'arrive à portée, je vois clairement un museau de sole qui dépasse, tout le reste est enseveli... la forme du sable a vaguement l'air d'un bestiau de 30cm.... j'envoie la faucheuse bosser un peu.... oh con elle était bien plus mastoc! elle se remue dans tous les sens, puis d'un coup plus rien... juste ma flèche plantée dans le sable... c'est quoi cette connerie... je suis sûr de l'avoir mis plein mille... je finis par me demander si elle ne tenterait pas de me prendre pour un jambon... je descends péniblement, puis enfonce ma main dans le sable pour choper la pointe... la maline elle s'était ensablée profondément sur place, je m'y serais fait prendre! je remonte avec la bête, superbe, magnifique, quoi qu'il se passe ensuite, je suis déjà satisfait!
Je poursuis mon but initial, rejoindre la mousse, en chemin je croise un petit grondin volant, et lui donne rdv dans quelques années.
Je longe le bord depuis maintenant une bonne heure, quelques sars et loupiots ont giclé de la mousse, aucune chance, donc sans regret, je tombe sur un banc de mulets frénétiques, au lieu de détaler ils se mettent sous les dalles, ressortent, s'enraguent encore... sont barges... il doit y avoir 3m d'eau, je coule péniblement, très péniblement même, et fous ma tête sous une des dalles, et là c'est l'orgie... blindée de chez blindée, remplie à raz-bord de dorins! je vais choper le ragueur à la bouée, redescends (dans la douleur!) je tire mais rate, je me demande comment c'est possible avec autant de poissons! ca gicle de partout, et les dalles environnantes se retrouvent surpeuplées, ca re-gicle... on se croirait dans les banches de l'ile de Ré!!!
je jouerai comme ca à chasse-taupe pendant une bonne heure, je réussirai à en taper un, et j'en ai perdu un deuxième... ils finissent par se barrer pour de bon,mais je garde les dalles en tête! il y avait es mérous juvéniles en outre, très sympa à regarder!
J'arrive vers la fin de mon parcours, du très gros sar en quantité, mais ca reste du sar, impossible dans mon état d'espérer grand chose.
Je décide de rebrousser chemin, et croise rapidement un tourde qui papillonne, vu qu'il est correct, je commence à couler, curieusement ca passe pas trop mal, il se stoppe en surface de la matte, je plane jusqu'à lui, et le cloue sur place. La flèche s'enfonce jusqu'au fion dans l'herbier, je vais le regretter!
la coulée de déraguage s'est faite, elle, dans la douleur, heureusement je la sors en une fois, et admire la belle robe camouflage de mon labre préféré. La sortie est faite, je suis comblé. Au cours du chemin du retour, étant donné la dernière descente qui fut hard, je décide d'abandonner l'idée de couler, et m'entraine à enraguer le poisson, je réussirai que quelques beaux sars, et une daurade de la trentaine de cm. Je croiserai aussi une compagnie de petits corbs, les patriarches faisant dans les 35-40, les marmots plutôt 25-30, presques bons! rdv l'année prochaine aussi!
Je suis presque arrivé, je traverse une dernière langue de sable avant de sortir de l'eau, et là je vois ce que j'estime être un joli loup, genre dans les 2 kilos, qui roupille sur le sable dans 4m d'eau... je m'approche comme un chat, et plus je m'approche plus le poids estimé grandit... soudain il me remarque et se fout sur le flanc pour avoir son gros oeil braqué sur moi... merde c'est gros! c'est grooooos! il entame de me rejoindre, je coule à peine, il vient à quelques cm de la pointe... putain il est énorme, j'en viens à pas reconnaitre un loup ... un maigre? un loup? non un maigre?! merde!!! je lâche le tir, bingo!!!
la bête s'emballe et me fait un démarrage d'une puissance effroyable, je l'ai tiré nickel, je tente de le remonter d'autorité, mais limite il me coule, puis me saucissonne en quelques secondes. je galère à le brider, mon nylon m'est passé 2 fois autours de la gorge avec le fil de bouée, et il continue le rodéo...
je finis par y aller en mode berserk et après quelques minutes le saisis impitoyablement, j'en reviens pas, c'est un monstre... et quelle galère pour l'achever!!! un crâne de rhinoceros! et ses secousses sont rudes à encaisser dans tout ce merdier... j'en viens à bout, je le passe sur l'accroche, mais ne parviens pas à enlever la flèche, trop épais pour la ressortir.
je me traine vers le bord et appelle babacuda à l'aide, avec tout ce merdier c'est un peu rock'n'roll... lui qui était frigorifié, et qui se demandait ce que je pouvais bien lui vouloir, il a halluciné...
maintenant le défi est de le faire rentrer dans le congel! Merci la mer, mille fois merci.
quelques photos, une de nos pêches cumulées, à baba et moi, et l'autre du monstre

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