Première zone, petit courant et mange... ça devrait être sympa. Mais un filet englobe le coin.

Petit tour de planche, pour arriver sur une deuxième zone.
La mange est là, le courant est plus prononcé. Je sens que ça va être dur encore aujourd’hui

Première apnée, le doute me traverse, mais les loups m’arrivent déjà par la gauche en pleine eau. Ils sont un peu haut, je les appellent. Ils descendent mais ne semblent pas m’avoir vu et vont passer au dessus de moi. Je me rapelle pas quand est ce que j’ai réussi mon dernier tir par dessous. Une chose est sure, c’est pas aujourd’hui

A mi parcour j’enchaine 3 descentes poissonneuses. La première, j’epingle Un loupiot de 700g dans un banc d’une 10aines. Là encore un appel les a aidé à me trouver dans les blocs car ils semblaient perdus.
La deuxième, l’eau s’eclaircie Et je tombe assez profond sur un banc de sable bordé de quelques maigres blocs. Ça ne traîne pas, Une trentaine de collègues me viennent droit dessus. Je suis à découvert mais ca n’a pas l’air de les gêner


La troisième, sur un coin que je pensais inconnu, je tombe sur une pierre déjà visitée ( 1 fois au printemps mais avec une mise à l’eau différente). Je sais qu’elle donne sur un madrépore magnifique alors jagachonne en retrait face à elle. Rien ne vient donc je passe la pierre et le troisième Loup m’attend sagement. Statique, Il est un peu loin, alors je ne lache pas le tir. Avant que je n’entame la remontée il fera une petite virgule pour m’aider

Ensuite j’ai eu la mange dans les yeux en plein passage des pelamides, les thonines m’ont enfumés, les mérous tournaient, les thons chassaient au dessus de ma tête, mais c’est toujours pas aujourd’hui que je prends un Denti en hiver. L’intéressé m’a bien fait comprendre que je pouvait me cacher autant que je voulait, il n’etait pas loup
