Cambodge : le chemin des Souvenirs
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Dernière modification par Chao-Le le jeu. avr. 10, 2008 9:41 am, modifié 2 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
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Philippe GELUCK
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Je suis revenu en Mars 2009, avec Hubert, et Hugo, de Belle-île, dont c’est le premier voyage de pêche …
J’ai été rendre visite au rocher-dinosaure
Des bungalows, du style de ceux de Bora-Bora, pieds dans l’eau, sont en train de se construire dans la lagune
derrière la plage Sokha ; l’eau est saumâtre, avec des relents de végétaux en décomposition ...
Pour l’agrément de ce séjour, je suis septique …
Lors de ce séjour 2009, on a pris le bus public le trajet Phnom-Penh - Sihanoukville :
3,50 US$ par personne pour 220 km : pas cher … et pas mal du tout, pour le prix !
Mariyan vient nous chercher à l’arrêt de bus ; 5 heures du soir, beaucoup de circulation,
plutôt anarchique ; et parmi les mobylettes, un éléphant !
On arrive à la colline « Victory » : la rue caillouteuse, traversée de flaques de gadoue et bordée de bars miteux,
des déchets plastiques bordent les trottoirs …
Au bout de la rue, le Our dans son touk-touk, nous fait un grand signe en nous voyant passer ;
il nous rejoint 300m plus loin, à notre hôtel, "Chez Mari Yan" pendant qu’on décharge nos bagages
On prend rendez-vous avec lui pour nos sortes pêche à la journée.
La maison délabrée qu’il squattait au bord de la mer, devant ses barques, a été rasée et le terrain fermé.
Il a été exproprié et n’a pas été dédommagé ; pourtant, selon Thalassa, qui avait fait un reportage sur Sihanoukville,
il existe au Cambodge une loi qui pose le principe que ceux qui sont installés sur un terrain depuis au moins 5 ans,
sont considérés comme propriétaires, et dès lors doivent recevoir une indemnité en cas d’expropriation.
Le lendemain, Our vient nous chercher avec son touk-touk ;
Nous embarquons au lever du soleil …
C’est une séance de reprise, pour avoir un peu d’entraînement, parce que, le lendemain,
nous embarquons pour une expédition de pêche aux îles du large !
Nous filons vers l’ilot Cône.
En chemin, nous passons devant koh Dektol : l’hôtel que « Le Russe » a fait construire est terminé.
C’est très kitch. Devant le ponton, à 50m, il y a un spot à barracudas.
Chambres de 300 US$ à 3000 US$ la nuit ! Apparemment, il n’y a personne.
Temps couvert, eau trouble. Derrière l’ilot, eau lisse ; on voit quelques chasses en surface.
Mise à l’eau : visi 5-6m, des particules.
Je vois des barras de la surface, leur dos vert-gris se fondant dans la grisaille – Tir :
j’en décroche un, puis rate un second, puis je finis par en accrocher un troisième,
qui file au fond et s’entortille sous un madrépore avec la flèche. Je remonte sans tirer sur le filin,
puis redescends tout démêler … ensuite, j’en tire un gros, presque en surface.
La flèche le prend sur la ligne latérale, derrière la tête, et lui ôte toute combativité :
1,20m, 6,5 kg vidé (soit 7,5 à 8 kg).
Plus tard, je prends une grosse « carpe à grosses lèvres » d’à peu près 5 kg pour le Our ;
En plus de la « carpe », on lui laisse le gros barra et des « labres verts à canines » :
ça l'aidera un peu à payer son loyer, si madame Our parvient à intercepter le produit de la vente !
J’ai été rendre visite au rocher-dinosaure
Des bungalows, du style de ceux de Bora-Bora, pieds dans l’eau, sont en train de se construire dans la lagune
derrière la plage Sokha ; l’eau est saumâtre, avec des relents de végétaux en décomposition ...
Pour l’agrément de ce séjour, je suis septique …
Lors de ce séjour 2009, on a pris le bus public le trajet Phnom-Penh - Sihanoukville :
3,50 US$ par personne pour 220 km : pas cher … et pas mal du tout, pour le prix !
Mariyan vient nous chercher à l’arrêt de bus ; 5 heures du soir, beaucoup de circulation,
plutôt anarchique ; et parmi les mobylettes, un éléphant !
On arrive à la colline « Victory » : la rue caillouteuse, traversée de flaques de gadoue et bordée de bars miteux,
des déchets plastiques bordent les trottoirs …
Au bout de la rue, le Our dans son touk-touk, nous fait un grand signe en nous voyant passer ;
il nous rejoint 300m plus loin, à notre hôtel, "Chez Mari Yan" pendant qu’on décharge nos bagages
On prend rendez-vous avec lui pour nos sortes pêche à la journée.
La maison délabrée qu’il squattait au bord de la mer, devant ses barques, a été rasée et le terrain fermé.
Il a été exproprié et n’a pas été dédommagé ; pourtant, selon Thalassa, qui avait fait un reportage sur Sihanoukville,
il existe au Cambodge une loi qui pose le principe que ceux qui sont installés sur un terrain depuis au moins 5 ans,
sont considérés comme propriétaires, et dès lors doivent recevoir une indemnité en cas d’expropriation.
Le lendemain, Our vient nous chercher avec son touk-touk ;
Nous embarquons au lever du soleil …
C’est une séance de reprise, pour avoir un peu d’entraînement, parce que, le lendemain,
nous embarquons pour une expédition de pêche aux îles du large !
Nous filons vers l’ilot Cône.
En chemin, nous passons devant koh Dektol : l’hôtel que « Le Russe » a fait construire est terminé.
C’est très kitch. Devant le ponton, à 50m, il y a un spot à barracudas.
Chambres de 300 US$ à 3000 US$ la nuit ! Apparemment, il n’y a personne.
Temps couvert, eau trouble. Derrière l’ilot, eau lisse ; on voit quelques chasses en surface.
Mise à l’eau : visi 5-6m, des particules.
Je vois des barras de la surface, leur dos vert-gris se fondant dans la grisaille – Tir :
j’en décroche un, puis rate un second, puis je finis par en accrocher un troisième,
qui file au fond et s’entortille sous un madrépore avec la flèche. Je remonte sans tirer sur le filin,
puis redescends tout démêler … ensuite, j’en tire un gros, presque en surface.
La flèche le prend sur la ligne latérale, derrière la tête, et lui ôte toute combativité :
1,20m, 6,5 kg vidé (soit 7,5 à 8 kg).
Plus tard, je prends une grosse « carpe à grosses lèvres » d’à peu près 5 kg pour le Our ;
En plus de la « carpe », on lui laisse le gros barra et des « labres verts à canines » :
ça l'aidera un peu à payer son loyer, si madame Our parvient à intercepter le produit de la vente !
Dernière modification par Chao-Le le mar. mai 05, 2009 3:12 pm, modifié 2 fois.
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- Le Lion
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
c'est pas fini encore avec tout ça !!!!!!!
j'attends la suite comme d'hab
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http://img504.imageshack.us/my.php?imag ... 09bnd6.jpg
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Chouette tu reviens nous faire partager tes RTT
Excuse brocouille 54 : On dit je pêche éco-responsable
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
De retour de l’expédition aux Iles du large, nous sommes repartis avec Our pour quelques sorties à la journée.
L’ilot Cône, c’est à 2 heures des plages Nord de Sihanoukville : 2 h de trajet avec la barque de Our,
35 minutes en semi-rigide, si la mer est calme.
L’avantage de ce spot, c’est qu’il y a presque toujours un coin abrité : une bonne zone de repli.
Mais y aller plusieurs fois de suite, ça manque de variété …
Les profondeurs sont en mètres : pas très profond; la bordure Ouest est la plus intéressante.
L’ilot Cône est au Nord de koh Rong Sam Lem, dont le nom Thaï signifie : l’ile Rong aux 3 caps.
La grande baie abritée de Saracen est protégée des vents du large ;
un Australien a installé une ferme perlière dans la baie, bien protégée.
Our nous propose la pointe Sud de koh Rong Sam Lem : « Un super coin. Beaucoup de gros poissons » …
Vers la pointe, on traverse une zone de détritus flottants : sacs plastiques, débris de bouteilles …
Ces lignes de débris viennent du fond de la baie de Kompong Som, et de la zone du port.
Charriés par la marée descendante, ils s’accumulent en lignes à la rencontre de 2 masses d’eau,
avec des mousses brunâtres en surface.
Vraiment pas ragoutant ; on continue vers le Nord, dépassant les plages de la face Sud, et on s’arrête sur la face Ouest.
Voilà une heure qu’on longe la face du large de koh Rong Sam Lem ; la couleur de l’eau est vraiment pas terrible,
mais il faut bien s’arrêter …
L’ancre est mouillée tandis que deux grosses méduses orange, grosses comme des bassines, dérivent lentement.
Mise à l’eau dans une eau grisâtre ; des particules, visi 5-6 m. Eau très chaude en surface : 31° peut-être.
A la deuxième apnée, je vois 5 « Talang Sauteur » de 5-6 kg. Tir du MV 110, décroché.
10 minutes plus tard, je tire sur un gros cobia à la limite roche-sable, sur 10-12m. Décroché ou raté ?
Je suis sans doute trop loin avec le MV 110.
Plus tard, je ramène un talang sauteur de 3 kg ;
Sitôt rechargé l’arbalète, je tombe sur une troupe de 25-30 carpes à grosses lèvres qui vadrouillent le long du tombant ;
j’en ramène quelques-unes pour Our. Et 10 minutes après, je vois partir un mérou de 7-8kg :
par 8 m de fond, il est juste 4m sous moi, il part tout doucement se faufiler dans un trou entre les blocs de grès !
Sa présence montre que le coin n’a pas été dynamité récemment !
On change de coin : on jette l’ancre 500m plus loin. On est sorti de la zone d’eaux sales, la visi est de 10-12m,
et à la mise à l’eau, tandis que je suis occupé à charger mon arbalète, je vois tourner 5-6 belles « carpes rouges »,
à 20m du bateau ! J’en ramène une, tandis que Hugo croise un groupe de 7 gros cobias, juste à sa première apnée.
Il en décroche un …
Pendant ce temps, la traque aux « Carpes Rouges » m’amène à 100m du bateau :
quelques gros blocs se dressent au-dessus des pierres de grès ; et je tombe soudain sur une concentration de poissons,
une de ces concentrations éphémères qui ne dure que 2-3 minutes : 4-5 barras, 2 gros cobias, 3 carangues Pompano, 1 talang.
Je tire un des barra au MV 110 : en pleine tête, 1,20m de long, environ 8 kg (au jugé) …
Je retourne porter ma prise au bateau et prends le RA « Tuna » 130, puis retourne vite au gros rocher :
les 2 cobias tournent encore autour. Je descends aligner le plus gros :
de trois quarts arrière, la flèche de 7 mm RA le cueille derrière l’œil et le foudroie. 21 kg.
Hugo prend un autre cobia qui a presque la même taille, mais là, le cobia lui casse sa flèche Beuchat à ergots.
Hugo parvient à l’attraper par les ouïes et le ramène au bateau.
Je prends une autre « carpe rouge », et une « truite de mer », tandis qu’Hugo prend un Pompano et un barra.
Ce coin n’était pas dynamité : truites de mer, perroquets, carpes rouges …
On a ramené 80 kg de poissons : ma plus grosse pêche du séjour, à égalité avec ma pêche de Poulo Waï.
On a tout donné au Our, mais il n’a pas pu filer voir les filles derrière le port avec le produit de la vente ;
Sa femme veille au grain, on ne sait pas comment faire pour éviter ça ...
L’ilot Cône, c’est à 2 heures des plages Nord de Sihanoukville : 2 h de trajet avec la barque de Our,
35 minutes en semi-rigide, si la mer est calme.
L’avantage de ce spot, c’est qu’il y a presque toujours un coin abrité : une bonne zone de repli.
Mais y aller plusieurs fois de suite, ça manque de variété …
Les profondeurs sont en mètres : pas très profond; la bordure Ouest est la plus intéressante.
L’ilot Cône est au Nord de koh Rong Sam Lem, dont le nom Thaï signifie : l’ile Rong aux 3 caps.
La grande baie abritée de Saracen est protégée des vents du large ;
un Australien a installé une ferme perlière dans la baie, bien protégée.
Our nous propose la pointe Sud de koh Rong Sam Lem : « Un super coin. Beaucoup de gros poissons » …
Vers la pointe, on traverse une zone de détritus flottants : sacs plastiques, débris de bouteilles …
Ces lignes de débris viennent du fond de la baie de Kompong Som, et de la zone du port.
Charriés par la marée descendante, ils s’accumulent en lignes à la rencontre de 2 masses d’eau,
avec des mousses brunâtres en surface.
Vraiment pas ragoutant ; on continue vers le Nord, dépassant les plages de la face Sud, et on s’arrête sur la face Ouest.
Voilà une heure qu’on longe la face du large de koh Rong Sam Lem ; la couleur de l’eau est vraiment pas terrible,
mais il faut bien s’arrêter …
L’ancre est mouillée tandis que deux grosses méduses orange, grosses comme des bassines, dérivent lentement.
Mise à l’eau dans une eau grisâtre ; des particules, visi 5-6 m. Eau très chaude en surface : 31° peut-être.
A la deuxième apnée, je vois 5 « Talang Sauteur » de 5-6 kg. Tir du MV 110, décroché.
10 minutes plus tard, je tire sur un gros cobia à la limite roche-sable, sur 10-12m. Décroché ou raté ?
Je suis sans doute trop loin avec le MV 110.
Plus tard, je ramène un talang sauteur de 3 kg ;
Sitôt rechargé l’arbalète, je tombe sur une troupe de 25-30 carpes à grosses lèvres qui vadrouillent le long du tombant ;
j’en ramène quelques-unes pour Our. Et 10 minutes après, je vois partir un mérou de 7-8kg :
par 8 m de fond, il est juste 4m sous moi, il part tout doucement se faufiler dans un trou entre les blocs de grès !
Sa présence montre que le coin n’a pas été dynamité récemment !
On change de coin : on jette l’ancre 500m plus loin. On est sorti de la zone d’eaux sales, la visi est de 10-12m,
et à la mise à l’eau, tandis que je suis occupé à charger mon arbalète, je vois tourner 5-6 belles « carpes rouges »,
à 20m du bateau ! J’en ramène une, tandis que Hugo croise un groupe de 7 gros cobias, juste à sa première apnée.
Il en décroche un …
Pendant ce temps, la traque aux « Carpes Rouges » m’amène à 100m du bateau :
quelques gros blocs se dressent au-dessus des pierres de grès ; et je tombe soudain sur une concentration de poissons,
une de ces concentrations éphémères qui ne dure que 2-3 minutes : 4-5 barras, 2 gros cobias, 3 carangues Pompano, 1 talang.
Je tire un des barra au MV 110 : en pleine tête, 1,20m de long, environ 8 kg (au jugé) …
Je retourne porter ma prise au bateau et prends le RA « Tuna » 130, puis retourne vite au gros rocher :
les 2 cobias tournent encore autour. Je descends aligner le plus gros :
de trois quarts arrière, la flèche de 7 mm RA le cueille derrière l’œil et le foudroie. 21 kg.
Hugo prend un autre cobia qui a presque la même taille, mais là, le cobia lui casse sa flèche Beuchat à ergots.
Hugo parvient à l’attraper par les ouïes et le ramène au bateau.
Je prends une autre « carpe rouge », et une « truite de mer », tandis qu’Hugo prend un Pompano et un barra.
Ce coin n’était pas dynamité : truites de mer, perroquets, carpes rouges …
On a ramené 80 kg de poissons : ma plus grosse pêche du séjour, à égalité avec ma pêche de Poulo Waï.
On a tout donné au Our, mais il n’a pas pu filer voir les filles derrière le port avec le produit de la vente ;
Sa femme veille au grain, on ne sait pas comment faire pour éviter ça ...
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- jojolemerou
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- Inscription : jeu. avr. 07, 2005 12:07 am
- Localisation : perpignan
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
elles ne valent rien ces flêches beuchat il aurait eu de quoi de se les bouffer!!
àplouff
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
On est retournés vers l’ilot Cône pour quelques sorties, à la recherche de l’eau claire.
Les coins manquent un peu de variété, on s’habitue vite et l’on devient difficile : pas de reliefs,
à part les éponges en cheminée, l'eau un peu laiteuse, des particules ...
Mais on trouve 8-10 m de visi en cette fin mars - la période la plus claire - et l’espoir de gros poissons.
Un moniteur de plongée nous propose de nous amener pêcher avec son semi-rigide :
mer lisse, 35 minutes de navigation au lieu de 2 heures, mais c’est moins confortable que la barque du Our.
Hugo prend d'entrée un beau barra à queue noire :
Hubert : à gauche, ce que je crois être le « vrai » barra, (Sphyraena barracuda) court et trapu,
et des bécunes à queue noire Sphyraena qenie : plus allongé;
on le voit moins souvent que l’autre espèce de bécune, le Sphyraena jello (bécune à queue jaune).
Pour ma part , je n’en prends qu’un seul, mais un beau.
Le propriétaire du bateau est très fier ; il hèle un bateau de plongeurs qui était à l’ancre pas très loin,
et leur exhibe nos prises. Aïe, j’aime pas trop ça … Mauvais pressentiment !!
Au retour, la mer se lève un peu, et il nous faut 1 heure pour rentrer.
Le lendemain, on retourne avec le Our.
Et comme toujours, il nous bichonne, apporte des fruits.
Sa femme qui nous fait la cuisine, et nous fait découvrir de succulents recettes Cambodgiennes,
comme la poulet au Coca-Cola – un délice – avec une sauce caramélisée au piment, qui baigne le riz blanc !
Les coins manquent un peu de variété, on s’habitue vite et l’on devient difficile : pas de reliefs,
à part les éponges en cheminée, l'eau un peu laiteuse, des particules ...
Mais on trouve 8-10 m de visi en cette fin mars - la période la plus claire - et l’espoir de gros poissons.
Un moniteur de plongée nous propose de nous amener pêcher avec son semi-rigide :
mer lisse, 35 minutes de navigation au lieu de 2 heures, mais c’est moins confortable que la barque du Our.
Hugo prend d'entrée un beau barra à queue noire :
Hubert : à gauche, ce que je crois être le « vrai » barra, (Sphyraena barracuda) court et trapu,
et des bécunes à queue noire Sphyraena qenie : plus allongé;
on le voit moins souvent que l’autre espèce de bécune, le Sphyraena jello (bécune à queue jaune).
Pour ma part , je n’en prends qu’un seul, mais un beau.
Le propriétaire du bateau est très fier ; il hèle un bateau de plongeurs qui était à l’ancre pas très loin,
et leur exhibe nos prises. Aïe, j’aime pas trop ça … Mauvais pressentiment !!
Au retour, la mer se lève un peu, et il nous faut 1 heure pour rentrer.
Le lendemain, on retourne avec le Our.
Et comme toujours, il nous bichonne, apporte des fruits.
Sa femme qui nous fait la cuisine, et nous fait découvrir de succulents recettes Cambodgiennes,
comme la poulet au Coca-Cola – un délice – avec une sauce caramélisée au piment, qui baigne le riz blanc !
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Philippe GELUCK
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- Gismo
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- Messages : 611
- Inscription : jeu. nov. 01, 2007 8:27 pm
- Localisation : Du bon côté du fusil
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Chao...............
Trop fort ton pote en plus! il tire les barras avec le sandow au bout de la flèche en plus!!!!
Z'êtes vraiment trop forts!!!!!!
Trop fort ton pote en plus! il tire les barras avec le sandow au bout de la flèche en plus!!!!
Z'êtes vraiment trop forts!!!!!!
- Canardo
- Flèche d'or
- Messages : 406
- Inscription : mer. avr. 18, 2007 10:49 am
- Localisation : Grenoble (38)
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
alors qu'est-ce qu'ils ont dit les plongeurs devant vos prises ?
mmmh ça a l'air bon le poulet caramélisé au coca
et les images sont bien belles !
mmmh ça a l'air bon le poulet caramélisé au coca
et les images sont bien belles !
certains touchent des fonds, nous on touche le fond
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Gismo : Rien ne téchappe !
Les moniteurs de plongée, je ne connais pas leur nationalité, mais je soupçonne que c'est des Allemands, ou pire, des Néo-Zélandais ...
Les clients, ce sont surtout des Russes, ou des gens issus de l'ex blocs de l'Est, qui ne sont pas encore formés à la cause anti-chasse.
Je pense qu'ils apprécient, sans arrière-pensée, tout simplement ...
Mais il faut voir le contexte du Cambodge : une sorte de far-west tropical, qui sort de la guerre,
de l'esclavage des Khmers Rouges, de la guerre civile, des destructions et du pillage, et vient de s'ouvrir au tourisme.
Ceux qui ont monté leur business plongée, il y en a de pittoresques, des pionniers qui ont apporté leurs économies,
mais qui sont là depuis trop longtemps, et qui ont vu leur énergie et leurs économies se liquéfier, et moisir dans la saison des pluies.
Ho, ils n'ont trop rien dit ...Canardo a écrit :alors qu'est-ce qu'ils ont dit les plongeurs devant vos prises ?
Les moniteurs de plongée, je ne connais pas leur nationalité, mais je soupçonne que c'est des Allemands, ou pire, des Néo-Zélandais ...
Les clients, ce sont surtout des Russes, ou des gens issus de l'ex blocs de l'Est, qui ne sont pas encore formés à la cause anti-chasse.
Je pense qu'ils apprécient, sans arrière-pensée, tout simplement ...
Mais il faut voir le contexte du Cambodge : une sorte de far-west tropical, qui sort de la guerre,
de l'esclavage des Khmers Rouges, de la guerre civile, des destructions et du pillage, et vient de s'ouvrir au tourisme.
Ceux qui ont monté leur business plongée, il y en a de pittoresques, des pionniers qui ont apporté leurs économies,
mais qui sont là depuis trop longtemps, et qui ont vu leur énergie et leurs économies se liquéfier, et moisir dans la saison des pluies.
Dernière modification par Chao-Le le mer. mai 27, 2009 6:12 pm, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
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- Canardo
- Flèche d'or
- Messages : 406
- Inscription : mer. avr. 18, 2007 10:49 am
- Localisation : Grenoble (38)
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
j'en connais pas perso mais j'imagine que les allemands doivent bien s'y prendre pour monter une structure de plongée, normalement ils font beaucoup de sorties lac chez eux et c'est assez technique vu les contraintes de froid et de visi réduite.
Après bien-sûrmême les gars les plus sérieux peuvent partir en vrille une fois à l'étranger (la "fièvre" tropicale ?) surtout si comme tu le dis, le pays commence à s'ouvrir au tourisme : tout semble possible et des projets un peu cow-boy ou tombés de nulle part peuvent faire leur apparition (comme l'hôtel kitsch russe avec son ponton désert).
Tu dois voir les changements du paysage et des locaux à chaque visite !
Après bien-sûrmême les gars les plus sérieux peuvent partir en vrille une fois à l'étranger (la "fièvre" tropicale ?) surtout si comme tu le dis, le pays commence à s'ouvrir au tourisme : tout semble possible et des projets un peu cow-boy ou tombés de nulle part peuvent faire leur apparition (comme l'hôtel kitsch russe avec son ponton désert).
Tu dois voir les changements du paysage et des locaux à chaque visite !
certains touchent des fonds, nous on touche le fond
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Le Cambodge a des projets ambitieux, et espère développer ses côtes avec le tourisme maritime :
faire de Sihanoukville, et de la baie de Kompong-Som, une nouvelle Phuket ...
il y a un retard à combler; les îles autour de Phuket sont plus spectaculaires que celles du Cambodge,
les plages plus belles, et la mer est différente, avec des marées de 3m, des vagues où l'on peut faire du surf,
et du kite-surf pendant la mousson. Et la Thaïlande est un pays bien organisé et moderne.
Des aventuriers ont atterri au Cambodge depuis une dizaine d'années, et il y en a quelques-uns de pittoresques dans la plongée.
Oh, rien à voir avec ces Allemands dont tu parles, super organisés, rigoureux, très forts sur la technique.
Eux, ce sont des vrais plongeurs, j'imagine à l'Allemande, sérieux, carrés, rigoureux ...
Non, ces aventuriers, c'est plutôt des spécialistes du grenouillage en eaux troubles. Des Français en général ...
L'un des premiers, un ex-légionnaire, s'est formé sur le tas en amenant des gens plonger, et sans aucun diplôme.
Il avait commencé en aménageant sommairement un bateau de pêche. Ensuite, il a fait de la pub pour faire venir du monde.
Il y a 15 ans, les sorties se limitaient à 1 heure de mer au large de Sihanoukville, et il fallait rentrer vers 3 heures,
pour reprendre la route vers Phnom-Penh avant la tombée de la nuit, à cause de risques d'attaque en traversant le massif des Cardamomes.
Au Cambodge, les sites proches sont peu profonds, avec une mauvaise visi; il y a du poisson - il y en avait beaucoup plus -
mais la vraie spécificité, c'est sans doute la variété et la richesse de la micro-faune des fonds glauques.
Et la saison des pluies : elle dure assez longtemps, de mai à octobre, mais elle "détraquée" et peut se décaler d'un mois :
on peut avoir de la pluie tous les jours en avril et jusqu'en décembre, ce qui lève des vagues et trouble l'eau.
La période prévisible de beau temps se limite donc à 4 mois, de Décembre à Mars - Novembre et Avril ??
En Avril, s'il ne pleut pas, il fait très chaud et lourd; mais s'il pleut, les orages sont souvent très violents;
le reste du temps il peut faire très beau, mais c'est aléatoire, et les hôtels se vident.
Mais il y a des investissements gigantesques qui arrivent, pour le moment à fonds perdu :
peut-être que ça va démarrer, mais en attendant, il faut avoir les reins solides.
Et peut être que la crise va retarder tout ça ...
Cet hôtel kitch, sur koh Dektol, est un investissement fait par "LE Russe" : c'est Le nid d'amour idéal pour la Nomenklatura !
"LE Russe", c'est un biologiste marin, et lui, il ne lésine pas sur la déco ! Il a aussi un restau "The Snake house" :
une vingtaine de tables, entourées par un vivarium de serpents rares, et un aquarium tropical qui est plus grand
que la surface de la salle à manger du restau ! Stupéfiant ! Je ne savais pas qu'un biologiste gagnait autant en Russie !
Sans avoir l'esprit particulièrement mal tourné, on pense à du blanchiement d'argent de la mafia.
Idem pour la boite de nuit qu'il a construit l'année dernière, "Airport" qui a pour déco un vrai Iliouchine, plus grand qu'un Dakota,
de la taille d'un ATR (72 places), et qui couvre de ses ailes la piste de danse. Très sélect, la classe : des gorilles, une fouille à l'entrée,
4 filles qui chantent sur un podium ... et 4-5 clients en tout, parmi les tables désertiques dans les jeux de lumière.
Mais quand les touristes arriveront, le business de la plongée va évidemment en profiter :
en général, 1 touriste sur 10 fera 1 plongée s'il reste 1 semaine. Donc, il faut se placer maintenant.
Mais il y a des contretemps au désenclavement de Sihanoukville : l'aérodrome qui devait ouvrir en décembre 2008,
hé bien, il y a eu un accident d'avion, il a été fermé au bout d'une semaine d'exploitation seulement,
et doit être sur la liste noire ... Alors pour l'afflux de touristes, il faudra attendre encore,
jusqu'à novembre, la fin de la saison des pluies.
Et ceux qui restent, entre européens, voient les moisssures ronger leurs investissements.
On rencontre de ces "pionniers", blafards, qui étaient vernus pour les filles exotiques; ils en sont venus à détester les khmers;
mais ils sont riches (en comparaison avec le niveau de vie Khmer ), et carburent à la bière et au pastis,
quand ils ne sombrent pas dans la drogue - et l'opium n'est pas cher.
faire de Sihanoukville, et de la baie de Kompong-Som, une nouvelle Phuket ...
il y a un retard à combler; les îles autour de Phuket sont plus spectaculaires que celles du Cambodge,
les plages plus belles, et la mer est différente, avec des marées de 3m, des vagues où l'on peut faire du surf,
et du kite-surf pendant la mousson. Et la Thaïlande est un pays bien organisé et moderne.
Des aventuriers ont atterri au Cambodge depuis une dizaine d'années, et il y en a quelques-uns de pittoresques dans la plongée.
Oh, rien à voir avec ces Allemands dont tu parles, super organisés, rigoureux, très forts sur la technique.
Eux, ce sont des vrais plongeurs, j'imagine à l'Allemande, sérieux, carrés, rigoureux ...
Non, ces aventuriers, c'est plutôt des spécialistes du grenouillage en eaux troubles. Des Français en général ...
L'un des premiers, un ex-légionnaire, s'est formé sur le tas en amenant des gens plonger, et sans aucun diplôme.
Il avait commencé en aménageant sommairement un bateau de pêche. Ensuite, il a fait de la pub pour faire venir du monde.
Il y a 15 ans, les sorties se limitaient à 1 heure de mer au large de Sihanoukville, et il fallait rentrer vers 3 heures,
pour reprendre la route vers Phnom-Penh avant la tombée de la nuit, à cause de risques d'attaque en traversant le massif des Cardamomes.
Au Cambodge, les sites proches sont peu profonds, avec une mauvaise visi; il y a du poisson - il y en avait beaucoup plus -
mais la vraie spécificité, c'est sans doute la variété et la richesse de la micro-faune des fonds glauques.
Et la saison des pluies : elle dure assez longtemps, de mai à octobre, mais elle "détraquée" et peut se décaler d'un mois :
on peut avoir de la pluie tous les jours en avril et jusqu'en décembre, ce qui lève des vagues et trouble l'eau.
La période prévisible de beau temps se limite donc à 4 mois, de Décembre à Mars - Novembre et Avril ??
En Avril, s'il ne pleut pas, il fait très chaud et lourd; mais s'il pleut, les orages sont souvent très violents;
le reste du temps il peut faire très beau, mais c'est aléatoire, et les hôtels se vident.
Mais il y a des investissements gigantesques qui arrivent, pour le moment à fonds perdu :
peut-être que ça va démarrer, mais en attendant, il faut avoir les reins solides.
Et peut être que la crise va retarder tout ça ...
Cet hôtel kitch, sur koh Dektol, est un investissement fait par "LE Russe" : c'est Le nid d'amour idéal pour la Nomenklatura !
"LE Russe", c'est un biologiste marin, et lui, il ne lésine pas sur la déco ! Il a aussi un restau "The Snake house" :
une vingtaine de tables, entourées par un vivarium de serpents rares, et un aquarium tropical qui est plus grand
que la surface de la salle à manger du restau ! Stupéfiant ! Je ne savais pas qu'un biologiste gagnait autant en Russie !
Sans avoir l'esprit particulièrement mal tourné, on pense à du blanchiement d'argent de la mafia.
Idem pour la boite de nuit qu'il a construit l'année dernière, "Airport" qui a pour déco un vrai Iliouchine, plus grand qu'un Dakota,
de la taille d'un ATR (72 places), et qui couvre de ses ailes la piste de danse. Très sélect, la classe : des gorilles, une fouille à l'entrée,
4 filles qui chantent sur un podium ... et 4-5 clients en tout, parmi les tables désertiques dans les jeux de lumière.
Mais quand les touristes arriveront, le business de la plongée va évidemment en profiter :
en général, 1 touriste sur 10 fera 1 plongée s'il reste 1 semaine. Donc, il faut se placer maintenant.
Mais il y a des contretemps au désenclavement de Sihanoukville : l'aérodrome qui devait ouvrir en décembre 2008,
hé bien, il y a eu un accident d'avion, il a été fermé au bout d'une semaine d'exploitation seulement,
et doit être sur la liste noire ... Alors pour l'afflux de touristes, il faudra attendre encore,
jusqu'à novembre, la fin de la saison des pluies.
Et ceux qui restent, entre européens, voient les moisssures ronger leurs investissements.
On rencontre de ces "pionniers", blafards, qui étaient vernus pour les filles exotiques; ils en sont venus à détester les khmers;
mais ils sont riches (en comparaison avec le niveau de vie Khmer ), et carburent à la bière et au pastis,
quand ils ne sombrent pas dans la drogue - et l'opium n'est pas cher.
Dernière modification par Chao-Le le jeu. mai 28, 2009 9:44 am, modifié 5 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
tu peux nous récupérer la recette du poulet au coca???
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
Excuse brocouille 54 : On dit je pêche éco-responsable
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Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
c'est quand même incroyable qu'un type formé sur le tas puisse avoir le droit d'emmener des touristes en sorties plongée !!Chao-Le a écrit : Non, ces aventuriers, c'est des spécialistes du grenouillage en eaux troubles. Des Français en général ...
L'un des premiers, un ex-légionnaire, s'est formé sur le tas en amenant des gens plonger, et sans aucun diplôme.
Il avait commencé en aménageant sommairement un bateau de pêche. Ensuite, il a fait de la pub pour faire venir du monde.
Il y a 15 ans, les sorties se limitaient à 1 heure de mer au large de Sihanoukville, et il fallait rentrer vers 3 heures,
pour reprendre la route vers Phnom-Penh avant la tombée de la nuit, à cause de risques d'attaque.
Il doit avoir aucune reconnaissance officielle PADI ou CMAS, mais ça n'empêchera pas un touriste néophyte de s'y arrêter. On devrait informer les candidats aux baptêmes, qu'ils soient un minimum exigents avec ça : c'est leur vie qui est en jeu quand même.
Si en plus la plupart des étrangers débarquent en saison où les eaux sont bien brassées, ça promet !
Pour bien développer le tourisme, il faudrait répartir les arrivées de gugus tout au long de l'année en proposant plusieurs activités différentes.
Tout miser sur le maritime ça va foutre une pression énorme sur les écosystèmes en question.
ouais on dirait un tripot déguisé en belle discothèque, dire que c'est des bon ptits blancs qui vont aller se payer je sais pas quoi là-bas...les Cambodgiens vont vite comprendre à qui ils ont affaire (espérons qu'ils ne généraliseront pas trop)Chao-Le a écrit : Cet hôtel kitch, sur koh Dektol, investissement fait par "LE Russe", c'est Le nid d'amour idéal pour la Nomenklatura !
"LE Russe", c'est un biologiste marin, et lui, il ne lésine pas sur la déco !
Il a aussi un restau "The Snake house" : une vingtaine de tables, entourées par un vivarium de serpents rares,
et un aquarium tropical qui est plus grand que la surface de la salle à manger !
Stupéfiant! Sans avoir l'esprit particulièrement mal tourné, on pense à du blanchiement d'argent de la mafia.
Idem pour sa boite de nuit, "Airport" qui a pour déco un vrai Iliouchine plus grand qu'un Dakota,
et qui couvre de ses ailes la piste de danse. Très sélect, la classe : des gorilles, une fouille à l'entrée,
4 filles qui chantent sur un podium ... et 4-5 clients en tout, parmi les tables désertiques.
c'est toujours dans des coins comme ça qu'on rencontre des "fin de parcours", c'est le début du mauvais impact de l'expatrié friqué...Chao-Le a écrit : Et ceux qui restent, entre européens, voient les moisssures ronger leurs investissements.
On rencontre de ces "pionniers", blafards, qui étaient vernus pour les filles exotiques;
ilm sen sont venus à détester les khmers; mais ils sont riches, en comparaison avec le niveau de vie Khmer,
et carburent à la bière et au pastis, quand ils ne sombrent pas dans la drogue - l'opium n'est pas cher.
qui cherche rarement à s'adpater d'ailleurs (boire du pastis au Cambodge )
comme certains métros dans les DOM
certains touchent des fonds, nous on touche le fond
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
L’économie du Cambodge, c’est à 80 % l’agriculture ; ensuite vient le textile – des usines de grands groupes,
qui font du jean, des chaussures de sport (l’industrie textile fait vivre 2 millions de personnes, sur une population de 13 millions)
– et le tourisme avec les temples d’Angkor. Le gouvernement Cambodgien veut diversifier l’économie en développant le tourisme balnéaire.
L’image des occidentaux pour les Cambodgiens En général, elle est plutôt bonne ...
Mais après avoir connu les Khmers Rouges, la famine, l’occupation des libérateurs Viet, la guérilla et les mines,
les pillages de tous ceux qui portent les armes (C’est le même mot en Khmer pour désigner les hommes en armes, qu’ils soient Soldats ou bandits),
la misère des finances publiques, avec les fonctionnaires qui ne sont pas payés …
Et quand les soldats de l’ONU sont arrivés (des casques bleus Ghanéen, en 1993 je crois), ils ont apporté le SIDA.
La paix n’est réellement revenue que depuis 10 ans; le tourisme, c’est très récent …
Alors ceux qui viennent avec de l’argent et payent ce qu’ils achètent, c’est très bien perçu. Les cambodgiens ont connu pire.
Ils ont une bonne image des occidentaux, ils voient en eux ceux qui pourront les protéger des appétits de leurs puissants voisins,
les Viets et le Thaï, qui depuis 500 ans, ne cessent de leur prendre leurs terres.
Cette photo, je l'avais prise dans un boui-boui près d'un bac qui traversait un fleuve.
Pour moi, cette petite Cambodgienne symbolise l'avenir inquiet; ce qui compte, c'est de continuer à vivre ! Tout se justifie pour ça.
Les ogres et les démons ne sont pas partis très loin, ni depuis très longtemps.
Ceci dit, maintenant, les structures de plongée sont encadrées PADI – mais les contrôles sont assez lointains –
J’ai eu un témoignage fiable datant d’Avril 2009 :
2 Russes passent un brevet PADI qui exige une plongée à 25m, une plongée de nuit et une plongée dérivante :
Les épreuves, c’était devant l’ilot Cône (au fond, des bateaux de plongée sont accostés au ponton du village de pêcheurs) :
La carte marine (voir plus haut) montre que la profondeurs maxi est 21 m :
Les 25 m ont été validés sur 18-20m, la plongée de nuit dans 3 m d’eau, sur le fond de sable devant le ponton du village de pêcheurs,
et la dérivante, le bateau était à l’ancre : pour revenir au bateau les 2 Russes ont remonté le courant sur 300m à la palme !
Leur niveau Dive Master PADI ( ?? mais je ne suis pas certain des appellation et brevets PADI) leur a été validé.
Ils étaient fous de joie, et ont laissé un bon pourboire.
Les matières organiques risquent de s'accumuler près des bungalows de plage ... sans parler des détritus ...
la colline du port « Victory Hill », a évolué depuis 2-3 ans avec la venue d’une « nightlife économique »;
la rue en haut de notre hôtel, à 200m, est devenue une rue « culturelle » bordée des 2 côtés de bars miteux à lumières rouges.
Cette rue qui n’est pas goudronnée, est barrée de flaques boueuses quand il pleut, de déchets plastiques par temps sec,
et infestée de mouches tout le temps.
la route du front de mer date de cette époque, avec ses statues kitch - et la fameuse discothèque, en bas, à 300m de l'hôtel.
La boite du Russe, l’année dernière (Février 2008).
Cette année, la surface couverte a été multipliée par 3 ou 4, et l’avion est complètement recouvert par la toiture.
Un autre investissement d’infrastructure : ce pont en construction, enjambe un détroit de 800m
– pas très profond, 10 – 12m au plus profond, qui sépare le continent de l’île en face du port.
On voit l’île en arrière-plan. Voici une vue de cette île en février 2008 :
On s’était arrêtés en rentrant pour vider le poisson. C’est privé, interdit de poser le pied sur la plage.
On voit que c’est assez peu commerçant et fréquenté ; bâtir un pont d’autoroute, c’est peut-être optimiste …
Mais cette île de 1 km de long sur 200-300m de large a été vendue 300 millions de US$ - plus de1000 US$ le mètre carré !!
Tout ça sera remplacé par un casino – et sans doute des dancings ... La classe, non ??
qui font du jean, des chaussures de sport (l’industrie textile fait vivre 2 millions de personnes, sur une population de 13 millions)
– et le tourisme avec les temples d’Angkor. Le gouvernement Cambodgien veut diversifier l’économie en développant le tourisme balnéaire.
L’image des occidentaux pour les Cambodgiens En général, elle est plutôt bonne ...
Mais après avoir connu les Khmers Rouges, la famine, l’occupation des libérateurs Viet, la guérilla et les mines,
les pillages de tous ceux qui portent les armes (C’est le même mot en Khmer pour désigner les hommes en armes, qu’ils soient Soldats ou bandits),
la misère des finances publiques, avec les fonctionnaires qui ne sont pas payés …
Et quand les soldats de l’ONU sont arrivés (des casques bleus Ghanéen, en 1993 je crois), ils ont apporté le SIDA.
La paix n’est réellement revenue que depuis 10 ans; le tourisme, c’est très récent …
Alors ceux qui viennent avec de l’argent et payent ce qu’ils achètent, c’est très bien perçu. Les cambodgiens ont connu pire.
Ils ont une bonne image des occidentaux, ils voient en eux ceux qui pourront les protéger des appétits de leurs puissants voisins,
les Viets et le Thaï, qui depuis 500 ans, ne cessent de leur prendre leurs terres.
Cette photo, je l'avais prise dans un boui-boui près d'un bac qui traversait un fleuve.
Pour moi, cette petite Cambodgienne symbolise l'avenir inquiet; ce qui compte, c'est de continuer à vivre ! Tout se justifie pour ça.
Les ogres et les démons ne sont pas partis très loin, ni depuis très longtemps.
Réglementer la plongée ? Il y avait d’autres urgences ! Et puis les plongées se font rarement dans plus de 12m …Canardo a écrit : c'est quand même incroyable qu'un type formé sur le tas puisse avoir le droit d'emmener des touristes en sorties plongée !!
Il doit avoir aucune reconnaissance officielle PADI ou CMAS
Ceci dit, maintenant, les structures de plongée sont encadrées PADI – mais les contrôles sont assez lointains –
J’ai eu un témoignage fiable datant d’Avril 2009 :
2 Russes passent un brevet PADI qui exige une plongée à 25m, une plongée de nuit et une plongée dérivante :
Les épreuves, c’était devant l’ilot Cône (au fond, des bateaux de plongée sont accostés au ponton du village de pêcheurs) :
La carte marine (voir plus haut) montre que la profondeurs maxi est 21 m :
Les 25 m ont été validés sur 18-20m, la plongée de nuit dans 3 m d’eau, sur le fond de sable devant le ponton du village de pêcheurs,
et la dérivante, le bateau était à l’ancre : pour revenir au bateau les 2 Russes ont remonté le courant sur 300m à la palme !
Leur niveau Dive Master PADI ( ?? mais je ne suis pas certain des appellation et brevets PADI) leur a été validé.
Ils étaient fous de joie, et ont laissé un bon pourboire.
Oui, d'autant plus que les marées sont faibles; les profondeurs sont peu importantes !Canardo a écrit : Tout miser sur le maritime ça va foutre une pression énorme sur les écosystèmes en question.
Les matières organiques risquent de s'accumuler près des bungalows de plage ... sans parler des détritus ...
C’est vrai que le quartier de Sihanoukville où je logeais n’était pas très reluisant : c’est la colline du port ;Canardo a écrit : ouais on dirait un tripot déguisé en belle discothèque, dire que c'est des bon ptits blancs qui vont aller se payer je sais pas quoi là-bas...les Cambodgiens vont vite comprendre à qui ils ont affaire (espérons qu'ils ne généraliseront pas trop)
la colline du port « Victory Hill », a évolué depuis 2-3 ans avec la venue d’une « nightlife économique »;
la rue en haut de notre hôtel, à 200m, est devenue une rue « culturelle » bordée des 2 côtés de bars miteux à lumières rouges.
Cette rue qui n’est pas goudronnée, est barrée de flaques boueuses quand il pleut, de déchets plastiques par temps sec,
et infestée de mouches tout le temps.
la route du front de mer date de cette époque, avec ses statues kitch - et la fameuse discothèque, en bas, à 300m de l'hôtel.
La boite du Russe, l’année dernière (Février 2008).
Cette année, la surface couverte a été multipliée par 3 ou 4, et l’avion est complètement recouvert par la toiture.
Un autre investissement d’infrastructure : ce pont en construction, enjambe un détroit de 800m
– pas très profond, 10 – 12m au plus profond, qui sépare le continent de l’île en face du port.
On voit l’île en arrière-plan. Voici une vue de cette île en février 2008 :
On s’était arrêtés en rentrant pour vider le poisson. C’est privé, interdit de poser le pied sur la plage.
On voit que c’est assez peu commerçant et fréquenté ; bâtir un pont d’autoroute, c’est peut-être optimiste …
Mais cette île de 1 km de long sur 200-300m de large a été vendue 300 millions de US$ - plus de1000 US$ le mètre carré !!
Tout ça sera remplacé par un casino – et sans doute des dancings ... La classe, non ??
Dernière modification par Chao-Le le jeu. mai 28, 2009 2:59 pm, modifié 6 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
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- Canardo
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- Inscription : mer. avr. 18, 2007 10:49 am
- Localisation : Grenoble (38)
Re: Cambodge : le chemin des Souvenirs
quand j'étais licencié FFESSM, PADI avait pas une bonne réputation mais bon entre la vérité et les querelles de fédés...Chao-Le a écrit : Réglementer la plongée ? Il y avait d’autres urgences ! Et puis les plongées se font rarement dans plus de 12m …
Ceci dit, maintenant, les structures de plongée sont encadrées PADI – mais les contrôles sont assez lointains –
bon ben tu as tous dit là comment s'acheter un diplôme de formateur...Chao-Le a écrit :Ils étaient fous de joie, et ont laissé un bon pourboire.
je reste sûr d'un truc : ça va craindre pour les futurs baptisés ou pire, élèves en formation
l'aspect des rues ça me gêne pas, c'est plus les activités de la "nomenklatura étrangère" comme tu dis qui s'y pratiquent...Chao-Le a écrit : C’est vrai que le quartier de Sihanoukville où je logeais n’était pas très reluisant : c’est la colline du port ;
la colline du port « Victory Hill », a évolué depuis 2-3 ans avec la venue d’une « nightlife économique »;
la rue en haut de notre hôtel, à 200m, est devenue une rue « culturelle » bordée des 2 côtés de bars miteux à lumières rouges.
Cette rue qui n’est pas goudronnée, est barrée de flaques boueuses quand il pleut, et de déchets plastiques par temps sec,
et infestée de mouches tout le temps.
la route du front de mer date de cette époque, avec ses statues kitch - et la fameuse discothèque, en bas, à 300m de l'hôtel.
après quand d'autres se pointent là-bas, en petits touristes lambda, faut pas s'étonner que les locaux leur proposent tout et n'importe quoi pour quelques billets
je suis toujours remonté contre les touristes friqués et insensibles aux cultures locales qui ne viennent à l'étranger que pour des raisons...à la con!
en tout cas, c'est très intéressant de suivre tes récits là-bas, à plus !
(et en espérant qu'il n'y aura pas trop de ces îles privées, interdites au vidage de poissons)
certains touchent des fonds, nous on touche le fond