Retour d’expérience sur Suunto Ocean après 1 mois et demi d’utilisation.
Taille de la montre :
Plus grosse que la suunto 9 peak mais même taille que la suunto D4
Aucun problème pour la porter au quotidien pour un homme
Ecran : très lumineux, beaucoup plus que les deux montres ci-dessus
Autonomie : monstrueuse, une semaine avec 4 sorties chasse et 5 sorties course à pied sans recharger.
Mode apnée : très lisible même sous l’eau, chiffres assez grand, boutons très accessibles et qui ne restent pas coincé appuyé.
Je ne me sers de la montre qu’en surface, je la regarde très rarement quand je suis en apnée. Mon but est de me ventiler suffisamment pour réussir de belles apnées. Je récupère donc au minimum le même temps qu’en apnée par petits fonds et le double ou plus quand je plonge profond.
Pour ma première sortie j’étais très contrarié de la voir se mettre en route toute seule lorsque je respirais en surface avec mon bras gauche vers le fond. Bilan 122 apnées enregistrées.
Heureusement à la deuxième sortie chasse j’ai pris le temps de régler la profondeur d’immersion à 1 m. Plus de soucis.
Point négatif : sur ma D4 une fois en surface je pouvais voir sur le même écran la profondeur max, le temps passé en apnée et le temps de récupération surface. Avec l’Ocean on ne peut pas choisir. On peut donc lire 3 infos max : au centre en gros le temps de récup, au-dessus l’heure du jour et en dessous on peut faire défiler soit :
- la profondeur max de la dernière apnée
- la profondeur moyenne
- l’heure
- le pourcentage de batterie
- la durée totale passée en apnée
- la température
- l’heure du coucher de soleil
- le cardio (si on l'a activé au début de l’exercice, perso je n’en vois pas l’intérêt.)
En faisant défiler ensuite on accède à la cartographie, puis au chronomètre (inutile pour moi mais non paramétrable) et enfin en arrivant au 3ème écran on peut lire le nombre d’apnées, le temps passé au fond et le temps de récupération.
Faire défiler le 3ème écran après chaque apnée c’est un peu chiant...
Pour être idéal j’aurai aimé avoir juste le temps en surface (récupération), la profondeur max de la dernière apnée. Mais ce n’est pas paramétrable dans un mode dédié (dommage)
Cartographie : on peut télécharger des fonds de carte par pays ou par région (moi j’ai mis dans la montre la Bretagne et la Basse Normandie) c’est super facile à faire, juste un peu long.
Par contre on peut visualiser ses dérives mais on ne peut pas télécharger une carte marine ou une carte perso ce qui est vraiment dommage.
on ne peut donc pas voir les roches, les bouées ou les balises en mer, juste sa trace. (A terre en revanche on voit très bien où on se trouve)
Il doit être possible d’enregistrer une belle pierre ou une zone à coquilles St Jacques mais je ne l’ai pas encore fait.
Moi qui envisageais de garder juste ma montre de plongée et ne plus avoir à trimbaler mon petit GPS Garmin, c’est foutu pour l’instant (mais ça viendra peut-être avec une mise à jour).
Modes sportifs :
L’Ocean est à même de faire ce que font toutes les autres montres haut de gamme : natation, vélo, escalade, course à pied, trail etc…
Aucun changement par rapport à la suunto 9 peak, mais par contre la cartographie en trail est un vrai plus. Pour suivre un itinéraire que l’on ne connaît pas la carte est un vrai plus.
Mais ça ne fait pas courir plus vite non plus.
On peut évidemment :
- Programmer des séances d’entraînements complexes sur l’appli avant de les transférer sur la montre
- Créer une séance de fractionnée juste avant de partir, en utilisant les options avant l'exercice
- ou enfin ajouter une série simple de répétition en cours d’exercice
Conclusion :
Je suis très content de mon achat, une seule montre au lieu de deux c’est déjà un très bon point (j’ai revendu la suunto 9 peak et je me tâte à revendre ma D4i.)
L’autonomie est vraiment ahurissante, je ne me pose plus de question du tout avant de partir plonger ou courir.
Il reste des points à améliorer mais Suunto fait régulièrement des mises à jour de ses produits.
Si on pouvait paramétrer son propre mode apnée et en plus intégrer une de ses propres cartes marines on aurait là une machine de guerre sans aucune rivale.