Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Quatrième jour
Comme chaque nuit, Robert interroge la météo et scrute l’horizon.
Enfin nous avons le feu vert pour lever l’ancre et le Sun appareille à 4 heures du matin pour 4 heures de navigation vers Poulo waï.
Au petit jour, les côtes de la terre promise, porteuse de toutes nos espérances, sont à portée d’arbalète.
Une houle bien présente va obliger le capitaine à longer la côte des 2 îlots pour enfin trouver une zone abritée, propice à l’ancrage du bateau.
Sitôt à l’arrêt, je suis déjà prêt et laisse mes partenaires au petit déjeuner.
Je m’éloigne du bateau. De gros blocs semblent bien prometteurs.
Première descente et alors que je suis à la coulée, se présentent : une carpe rouge, un barra et une carangue. J’opte pour cette dernière d’environ 4/5kg qui comme d’habitude me fait un démarrage d’enfer, virant, tournoyant. Tant et si bien que je me retrouve avec un imbroglio de fils de moulinet, de bouée, d’arbalète.
Le plus simple est finalement de rejoindre les rochers de la côte pour démêler tout ça.
A 10m du bord, sortis de nulle part, 2 militaires en tenue de treillis sont déjà là à m’attendre avec leur Kalashnikov en bandoulière.
Leur mine est joviale et nous nous saluons courtoisement. Ils voulaient simplement apprécier ma prise de plus près !
Grand luxe de l’expédition : un zod avec un 25 cv (je crois me souvenir) est mis à notre service. Un appel et rapidement un des jeunes cambodgiens est déjà là pour me délester du fardeau.
Je progresse vers la pointe et ces fameux blocs avec anfractuosités confirment mon impression de départ : les Plectropomus ont investi les lieux.
Des mérous se faufilent dans les trous, les ragues. Ma frustration de Méditerranée s’envole et j’en prélève un premier d’environ 3 kg.
Mais le meilleur reste à venir…
Comme chaque nuit, Robert interroge la météo et scrute l’horizon.
Enfin nous avons le feu vert pour lever l’ancre et le Sun appareille à 4 heures du matin pour 4 heures de navigation vers Poulo waï.
Au petit jour, les côtes de la terre promise, porteuse de toutes nos espérances, sont à portée d’arbalète.
Une houle bien présente va obliger le capitaine à longer la côte des 2 îlots pour enfin trouver une zone abritée, propice à l’ancrage du bateau.
Sitôt à l’arrêt, je suis déjà prêt et laisse mes partenaires au petit déjeuner.
Je m’éloigne du bateau. De gros blocs semblent bien prometteurs.
Première descente et alors que je suis à la coulée, se présentent : une carpe rouge, un barra et une carangue. J’opte pour cette dernière d’environ 4/5kg qui comme d’habitude me fait un démarrage d’enfer, virant, tournoyant. Tant et si bien que je me retrouve avec un imbroglio de fils de moulinet, de bouée, d’arbalète.
Le plus simple est finalement de rejoindre les rochers de la côte pour démêler tout ça.
A 10m du bord, sortis de nulle part, 2 militaires en tenue de treillis sont déjà là à m’attendre avec leur Kalashnikov en bandoulière.
Leur mine est joviale et nous nous saluons courtoisement. Ils voulaient simplement apprécier ma prise de plus près !
Grand luxe de l’expédition : un zod avec un 25 cv (je crois me souvenir) est mis à notre service. Un appel et rapidement un des jeunes cambodgiens est déjà là pour me délester du fardeau.
Je progresse vers la pointe et ces fameux blocs avec anfractuosités confirment mon impression de départ : les Plectropomus ont investi les lieux.
Des mérous se faufilent dans les trous, les ragues. Ma frustration de Méditerranée s’envole et j’en prélève un premier d’environ 3 kg.
Mais le meilleur reste à venir…
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Quatrième jour : mercredi 16 février.
A 4h30, le SUN lève l’ancre pour Poulo Waï.
Au début, mer lisse, puis le vent se lève. Vent de travers, des moutons.
A 8h00, le SUN double le cap d’une des deux îles et s’engage dans le chenal ; mais le vent et la houle sont alignés sur le chenal.
Le SUN finit par s’abriter à la pointe de l’ile au ponton, celle qui est habitée.
Bruno est très impatient, et n’attend pas le petit déjeuner pour se mettre à l’eau :
il prend une carangue pompano pendant qu’on avale nos würze et déguste les œufs au bacon,
et on le voit monter sur les rochers, à moins de 100m du bateau ; il est immédiatement rejoint par 2 soldats Cambodgiens,
on est légèrement inquiets, on se demande s'il va se faire embarquer ... mais non, il retourne pêcher ...
Visi 18-20m, de gros blocs à la pointe ; un courant longe l’île, mais nous sommes dans le contre-courant ; zone calme.
Je reste au-dessus de la bordure sable-roche, sur la zone des 20-25m, mais pas de pélagiques en vue.
Xavier essaie mon RA 140 pour la 2° fois : la fois précédente, la flèche lui est parti dans les doigts quand il a accroché le deuxième sandow;
j’ai changé la cassette ; mais elle décroche encore : il reçoit un grand coup dans le plexus !
Bruno, qui pêchait près des blocs du bord, dans 5 m d’eau, voit des mérous, dont un gros, et ramène un cobia de 15,8 kg !
Sa plus grosse prise !
A 4h30, le SUN lève l’ancre pour Poulo Waï.
Au début, mer lisse, puis le vent se lève. Vent de travers, des moutons.
A 8h00, le SUN double le cap d’une des deux îles et s’engage dans le chenal ; mais le vent et la houle sont alignés sur le chenal.
Le SUN finit par s’abriter à la pointe de l’ile au ponton, celle qui est habitée.
Bruno est très impatient, et n’attend pas le petit déjeuner pour se mettre à l’eau :
il prend une carangue pompano pendant qu’on avale nos würze et déguste les œufs au bacon,
et on le voit monter sur les rochers, à moins de 100m du bateau ; il est immédiatement rejoint par 2 soldats Cambodgiens,
on est légèrement inquiets, on se demande s'il va se faire embarquer ... mais non, il retourne pêcher ...
Visi 18-20m, de gros blocs à la pointe ; un courant longe l’île, mais nous sommes dans le contre-courant ; zone calme.
Je reste au-dessus de la bordure sable-roche, sur la zone des 20-25m, mais pas de pélagiques en vue.
Xavier essaie mon RA 140 pour la 2° fois : la fois précédente, la flèche lui est parti dans les doigts quand il a accroché le deuxième sandow;
j’ai changé la cassette ; mais elle décroche encore : il reçoit un grand coup dans le plexus !
Bruno, qui pêchait près des blocs du bord, dans 5 m d’eau, voit des mérous, dont un gros, et ramène un cobia de 15,8 kg !
Sa plus grosse prise !
Dernière modification par Chao-Le le ven. mars 11, 2011 4:18 pm, modifié 1 fois.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Récit à quatre mains, c'est trop bien les gars
Excuse brocouille 54 : On dit je pêche éco-responsable
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Merci mon cher Didier ...Didier_Alpes_Maritimes a écrit :Récit à quatre mains, c'est trop bien les gars
Robert, le propriétaire du SUN, nous a appris qu'un groupe de Français avait chartérisé le SUN pour une virée à koh Tang :
ça lui a laissé un souvenir sympathique, en particulier le bain de minuit où tout le monde a sauté à l'eau à poil, filles et garçons !
C'était des jeunes, 25 ans en moyenne; ça avait stupéfié l'équipage Cambodgien, qui était allé se planquer, très gêné ...
Je sais que Orca, et d'autres Spears, seraient tentés ...
Dernière modification par Chao-Le le jeu. avr. 18, 2013 3:45 pm, modifié 1 fois.
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Ah celle-là, il faut que je la raconte.
Les chasseurs tropicaux ont pour habitude de faire un canard, une petite coulée et un palmage à l’horizontale entre 2 eaux à la rencontre des prédateurs qui viennent sur eux.
En tant que grand novice de ce type de pêche, je reste fidèle à mon bon agachon, caché entre 2 blocs.
Cette fois encore, c’est le cas.
Je suis arrivé à la pointe où existe un léger courant de face dans 6/7m d’eau entre 2 blocs donc. Petit bruit de gorge, c’est la déformation loup et apparaît une gueule qui manifestement n’en est pas un !
J’ai vu la bête sur les reportages de Chao-le, Cambodge 2008, mais comme la veille bien posté dans le ressac, c’est un pointe noire qui m’est passé à un mètre du fusil, je vérifie l’allure de l’aileron et la taille des dents !
Bon signe : pas de dents, pas d’aileron suspect.
Le problème est que j’ai en main mon Omer HF 110 avec sa flèche de 6,3mm autrement dit un cure-dent.
Hubert m’a dit récemment qu’il ne tirerait plus les cobias, trop gentils, pas peureux, ça lui arracherait le cœur.
Effectivement, la bête vient sur moi, vire lentement pour m’éviter. Je suis légèrement en surplomb. J’ai 2 secondes pour choisir le niveau d’impact de la flèche.
Pas le choix, ce sera derrière la tête.
Le bestiau est épinglé et fait un démarrage puissant. Je le bride rapidement, ne lui laissant que 3/4 m de drisse. Il tourne, vire, sans avoir la tonicité des carangues et encore moins des carpes rouges.
D’emblée, je me rends compte que la flèche a décidé d’abandonner toute rectitude. Le double ardillon fait quand même son effet mais dans la bagarre je vois que la chair commence à souffrir par la traction exercée.
Alexis, 21 ans, novice mais prometteur en chasse, fils de Michel est à proximité. Je l’appelle à la rescousse. Il me rejoint rapidement mais reste assez désemparé au moment de conclure. Il n’arrive pas à ajuster le cobia qui reprend du poil de la bête. Je m’empare de son fusil et le double efficacement. Alexis se ressaisit et lui assène le coup de grâce fatal alors que le deuxième ardillon est prêt à lâcher.
Il ne sait pas encore que le lendemain, il aura son lot d’émotions…
Francis, peux-tu étalonner ton peson par rapport à ton pèse-personne?
Quand même : seulement 15,8 kg pour ce beau bébé !
Les chasseurs tropicaux ont pour habitude de faire un canard, une petite coulée et un palmage à l’horizontale entre 2 eaux à la rencontre des prédateurs qui viennent sur eux.
En tant que grand novice de ce type de pêche, je reste fidèle à mon bon agachon, caché entre 2 blocs.
Cette fois encore, c’est le cas.
Je suis arrivé à la pointe où existe un léger courant de face dans 6/7m d’eau entre 2 blocs donc. Petit bruit de gorge, c’est la déformation loup et apparaît une gueule qui manifestement n’en est pas un !
J’ai vu la bête sur les reportages de Chao-le, Cambodge 2008, mais comme la veille bien posté dans le ressac, c’est un pointe noire qui m’est passé à un mètre du fusil, je vérifie l’allure de l’aileron et la taille des dents !
Bon signe : pas de dents, pas d’aileron suspect.
Le problème est que j’ai en main mon Omer HF 110 avec sa flèche de 6,3mm autrement dit un cure-dent.
Hubert m’a dit récemment qu’il ne tirerait plus les cobias, trop gentils, pas peureux, ça lui arracherait le cœur.
Effectivement, la bête vient sur moi, vire lentement pour m’éviter. Je suis légèrement en surplomb. J’ai 2 secondes pour choisir le niveau d’impact de la flèche.
Pas le choix, ce sera derrière la tête.
Le bestiau est épinglé et fait un démarrage puissant. Je le bride rapidement, ne lui laissant que 3/4 m de drisse. Il tourne, vire, sans avoir la tonicité des carangues et encore moins des carpes rouges.
D’emblée, je me rends compte que la flèche a décidé d’abandonner toute rectitude. Le double ardillon fait quand même son effet mais dans la bagarre je vois que la chair commence à souffrir par la traction exercée.
Alexis, 21 ans, novice mais prometteur en chasse, fils de Michel est à proximité. Je l’appelle à la rescousse. Il me rejoint rapidement mais reste assez désemparé au moment de conclure. Il n’arrive pas à ajuster le cobia qui reprend du poil de la bête. Je m’empare de son fusil et le double efficacement. Alexis se ressaisit et lui assène le coup de grâce fatal alors que le deuxième ardillon est prêt à lâcher.
Il ne sait pas encore que le lendemain, il aura son lot d’émotions…
Francis, peux-tu étalonner ton peson par rapport à ton pèse-personne?
Quand même : seulement 15,8 kg pour ce beau bébé !
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Après-midi. Visi 18-20m, comme le matin.
Le SUN se pose 300m plus loin, le long de la côte. Pas de courant.
Pêche de mérous, pour l’entraînement (j’utilise la mono-palme et une arbalète RA de 130) :
5 mérous « bouse de buffle » de 3,5 kg à 5,5 kg (pesés), pris à 7-8m de profondeur.
De beaux lutjans rouges tournent à proximité, mais je ne réussis pas à parvenir à portée.
Xavier décroche un Aprion de 6-7kg, tiré à 30m de moi, par 10m de fond.
Ces fonds n’ont pas été dynamités : on voit la différence !
Des lutjans rouges en croute de sel grillent au barbecue.
La nuit, le vent est tombé. Au programme du lendemain : pêche sur le plateau du large, et pour la nuit, retour sur koh Tang.
Le SUN se pose 300m plus loin, le long de la côte. Pas de courant.
Pêche de mérous, pour l’entraînement (j’utilise la mono-palme et une arbalète RA de 130) :
5 mérous « bouse de buffle » de 3,5 kg à 5,5 kg (pesés), pris à 7-8m de profondeur.
De beaux lutjans rouges tournent à proximité, mais je ne réussis pas à parvenir à portée.
Xavier décroche un Aprion de 6-7kg, tiré à 30m de moi, par 10m de fond.
Ces fonds n’ont pas été dynamités : on voit la différence !
Des lutjans rouges en croute de sel grillent au barbecue.
La nuit, le vent est tombé. Au programme du lendemain : pêche sur le plateau du large, et pour la nuit, retour sur koh Tang.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
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Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Retour d'Hubert à la nuit tombée. Je crois que ce soir-là, il nous avait maudi pour l'avoir oublié en mer au dernier passage de l'annexe. Dans la pénombre, une ombre inquiétante, non identifiée, l'avait suivi un moment...
Lucie, la chienne de Robert, comme toujours aux avant-postes.
Francis après sa séance de tirs sur cibles avec jean-Claude équipé de sa cagoule de chasse !
Plusieurs d'entre nous avaient sorti leur épingle du jeu
Comme chaque soir après la deuxième séance de chasse de la journée: le réconfort
Hubert aux manettes (petite entorse à la règle de Robert). Un tatouage marquisien dont lui seul connaît les secrets de la symbolique...
Lucie, la chienne de Robert, comme toujours aux avant-postes.
Francis après sa séance de tirs sur cibles avec jean-Claude équipé de sa cagoule de chasse !
Plusieurs d'entre nous avaient sorti leur épingle du jeu
Comme chaque soir après la deuxième séance de chasse de la journée: le réconfort
Hubert aux manettes (petite entorse à la règle de Robert). Un tatouage marquisien dont lui seul connaît les secrets de la symbolique...
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Bruno, tes soupçons sur mon peson « Rappala » sont injustes, il accomplit sa tâche d’une manière qui ne souffre pas le reproche.
Ton cobia, je maintiens les 15,8kg … Je viens de le vérifier : pour 2 plombs de 2 kg, il affiche 4,05 kg ; et pour une masse de 5,8 kg
au peson, mon pèse-personne électronique annonce 5,6 kg.
Cinquième jour : Jeudi 17 Fev.
Le p’tit déj avalé, nous partons vers le plateau du large.
Après une demi-heure de navigation, le point GPS est atteint.
Profondeur 8m. Pas de courant, visi 25m. Du sable et quelques roches plates.
Je palme à la recherche de reliefs : rien que du sable blanc, quelques roches plates.
Un thazard brillant passe sur le fond désert, il continue sa route sans m’attendre.
Je trouve un endroit qui semble favorable : un thazard passe, je le suis, et tente un tir. Trop loin.
Plus tard, ce sont deux thazards brillants qui croisent ma route. Tir, de trop loin, encore …
J’ai beau faire 3 grandes traversées en diagonale sur ce dôme de sable de 400-500m de diamètre,
je ne trouve pas les levées de grandes roches, de la taille d’un camion-poubelle, voire d’une petite maison …
Les fonds auraient-ils été ensablés ? Je survole une crête de sable qui culmine à 6-7m, et que je n’avais pas vu avant.
Et aucune pierre, sinon quelques dalles plates, qui émergent à peine du sable.
Ma recherche est écourtée : le SUN fait signe de rentrer … On lève l’ancre pour retourner à Poulo Waï.
Matinée décevante, mais consolation avec les spaghettis bolognaise de Robert.
L’après-midi, on rend visite à l’écueil aux requins. Des pointe noire, qui tournent autour des blocs, dans 5m d’eau.
Pour ma part, je recherche les pélagiques sur des fonds de 12-15m, et je n’en vois pas un seul, mais Alexis, le fils de Michel,
en ramène un petit ; un moment d’émotion pour lui, et encore plus pour son père !
Quand tout le monde est rentré, le SUN va se poser le long de la bordure intérieure du chenal entre les deux iles :
il est 17h30, il reste 1 heure de jour pour le « coup du soir », le crépuscule où les pélagiques viennet rôder :
Jean-Claude avec son poisson favori : le Lutjan rouge, Lutjanus Argentimaculatus.
Soirée nostalgique au bar, arrosée comme toujours : un pastis pour soigner le spleen, un punch à la maracuja,
et je rejoinds ma cabine pour essayer de m'engloutir dans le sommeil.
Un cafard court au plafond et va se planquer derrière le rideau du hublot :
je lui envoie une giclée d'insecticide, il file a toute vitesse au plafond, je le poursuis de la bombe "Baygon",
il descend en courant le long du mur, mais le le poursuis, le doigt crispé sur la bombe ...
Il saute, et disparaît dans le noir, sous la couchette !
Le ventilateur brasse les vapeurs d'insecticide dans l'athmosphère confinée; allongé sur ma couchette,
j'ai la tête qui tourne, les fosses nasales qui grattent, et je finis par sombrer ...
Ton cobia, je maintiens les 15,8kg … Je viens de le vérifier : pour 2 plombs de 2 kg, il affiche 4,05 kg ; et pour une masse de 5,8 kg
au peson, mon pèse-personne électronique annonce 5,6 kg.
Cinquième jour : Jeudi 17 Fev.
Le p’tit déj avalé, nous partons vers le plateau du large.
Après une demi-heure de navigation, le point GPS est atteint.
Profondeur 8m. Pas de courant, visi 25m. Du sable et quelques roches plates.
Je palme à la recherche de reliefs : rien que du sable blanc, quelques roches plates.
Un thazard brillant passe sur le fond désert, il continue sa route sans m’attendre.
Je trouve un endroit qui semble favorable : un thazard passe, je le suis, et tente un tir. Trop loin.
Plus tard, ce sont deux thazards brillants qui croisent ma route. Tir, de trop loin, encore …
J’ai beau faire 3 grandes traversées en diagonale sur ce dôme de sable de 400-500m de diamètre,
je ne trouve pas les levées de grandes roches, de la taille d’un camion-poubelle, voire d’une petite maison …
Les fonds auraient-ils été ensablés ? Je survole une crête de sable qui culmine à 6-7m, et que je n’avais pas vu avant.
Et aucune pierre, sinon quelques dalles plates, qui émergent à peine du sable.
Ma recherche est écourtée : le SUN fait signe de rentrer … On lève l’ancre pour retourner à Poulo Waï.
Matinée décevante, mais consolation avec les spaghettis bolognaise de Robert.
L’après-midi, on rend visite à l’écueil aux requins. Des pointe noire, qui tournent autour des blocs, dans 5m d’eau.
Pour ma part, je recherche les pélagiques sur des fonds de 12-15m, et je n’en vois pas un seul, mais Alexis, le fils de Michel,
en ramène un petit ; un moment d’émotion pour lui, et encore plus pour son père !
Quand tout le monde est rentré, le SUN va se poser le long de la bordure intérieure du chenal entre les deux iles :
il est 17h30, il reste 1 heure de jour pour le « coup du soir », le crépuscule où les pélagiques viennet rôder :
Jean-Claude avec son poisson favori : le Lutjan rouge, Lutjanus Argentimaculatus.
Soirée nostalgique au bar, arrosée comme toujours : un pastis pour soigner le spleen, un punch à la maracuja,
et je rejoinds ma cabine pour essayer de m'engloutir dans le sommeil.
Un cafard court au plafond et va se planquer derrière le rideau du hublot :
je lui envoie une giclée d'insecticide, il file a toute vitesse au plafond, je le poursuis de la bombe "Baygon",
il descend en courant le long du mur, mais le le poursuis, le doigt crispé sur la bombe ...
Il saute, et disparaît dans le noir, sous la couchette !
Le ventilateur brasse les vapeurs d'insecticide dans l'athmosphère confinée; allongé sur ma couchette,
j'ai la tête qui tourne, les fosses nasales qui grattent, et je finis par sombrer ...
Dernière modification par Chao-Le le lun. mars 14, 2011 4:25 pm, modifié 7 fois.
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Un sourire qui en dit long
Effectivement cet îlot aux requins portait bien son nom. Au bas mot, une dizaine de pointes noires entre 80 cm et 1,4m à portée d'arbalète vus en une 1/2 heure.
Notre hôte, Robert, avait pour l'occasion enfilé ses PMT et ne fut pas déçu du voyage.
Juste le temps d'appareiller pour rejoindre Koh Tang et faire un petit coup du soir.
Au programme : carpes rouges
Le maître queux nous proposa: filets de requin au beurre noir avec son assiette de crudités:
Effectivement cet îlot aux requins portait bien son nom. Au bas mot, une dizaine de pointes noires entre 80 cm et 1,4m à portée d'arbalète vus en une 1/2 heure.
Notre hôte, Robert, avait pour l'occasion enfilé ses PMT et ne fut pas déçu du voyage.
Juste le temps d'appareiller pour rejoindre Koh Tang et faire un petit coup du soir.
Au programme : carpes rouges
Le maître queux nous proposa: filets de requin au beurre noir avec son assiette de crudités:
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
6° jour : Vend 18 fev
Le SUN appareille à 4h00 du matin pour koh Tang. La veille, le SUN a pris des passagers :
il ramène à koh Tang le général Khmer venu inspecter les forces de Poulo Way.
Ilôt de koh Tang dans l’aube grise
L’annexe dépose le général et son escorte au ponton de koh Tang.
Ensuite, on retourne ancrer à l’ilot du Sud-Est, koh Makol.
Visi 12-15m, mer calme. Pas de courant, pas de poissons. Dernier tir sur une carangue bleue à 6 bandes grises (4kg) ;
Xavier est avec moi; après une traversée de nage en surface, je lui dis : « Allez, une apnée, histoire de … »
Arrivé au fond, j’attends un peu, je vois venir une belle carangue bleue à 6 bandes grises, et la tire …
« Tu m’énerves » me lance Xavier.
Rentré au SUN à 10h15.
J’ai ramassé un beau murex pour Dao. Et remballage, pendant la navigation du retour vers Sihanoukville …
Le SUN appareille à 4h00 du matin pour koh Tang. La veille, le SUN a pris des passagers :
il ramène à koh Tang le général Khmer venu inspecter les forces de Poulo Way.
Ilôt de koh Tang dans l’aube grise
L’annexe dépose le général et son escorte au ponton de koh Tang.
Ensuite, on retourne ancrer à l’ilot du Sud-Est, koh Makol.
Visi 12-15m, mer calme. Pas de courant, pas de poissons. Dernier tir sur une carangue bleue à 6 bandes grises (4kg) ;
Xavier est avec moi; après une traversée de nage en surface, je lui dis : « Allez, une apnée, histoire de … »
Arrivé au fond, j’attends un peu, je vois venir une belle carangue bleue à 6 bandes grises, et la tire …
« Tu m’énerves » me lance Xavier.
Rentré au SUN à 10h15.
J’ai ramassé un beau murex pour Dao. Et remballage, pendant la navigation du retour vers Sihanoukville …
Dernière modification par Chao-Le le lun. mars 14, 2011 3:42 pm, modifié 1 fois.
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Navigation vers Sihanoukville sans histoire.
La construction du grand pont qui relie l’ile du port au continent avance bien :
Aujourd’hui, l’ile est couverte de forêt … Bientôt, la route d’accès sera ouverte, des casinos, des dancings seront construits sur l’île :
des parkings, de la night-life avec des spectacles, des go-go dancers, des strip-teaseuses …
L’aéroport de Sihanoukville va ouvrir une liaison aérienne vers Bangkok, Singapour et Kuala-Lumpur.
Le « boite » du Russe, « Airport » refusera même du monde …
On ramasse les affaires ; partage du poisson.
Retour vers Phnom-Penh en 3h30. On descend à l’hôtel Asia, sur Monivong, pas très loin du Marché Central :
25 US$ la chambre, avec deux très grands lits, la clim, salle de bain avec baignoire. Carrelage blanc, c’est propre.
Restau le long du Tonlé Sap, près du Palais Royal.
Le lendemain, visite au Marché Central
Une photo avec un cyclo (pauvre cyclo !), en souvenir
L’après-midi, Bruno et moi, on prend l’avion à Pochentong. On se sépare à Bangkok :
je rejoins Phuket, tandis que Bruno rentre en France.
C’était son premier séjour de chasse tropicale.
La construction du grand pont qui relie l’ile du port au continent avance bien :
Aujourd’hui, l’ile est couverte de forêt … Bientôt, la route d’accès sera ouverte, des casinos, des dancings seront construits sur l’île :
des parkings, de la night-life avec des spectacles, des go-go dancers, des strip-teaseuses …
L’aéroport de Sihanoukville va ouvrir une liaison aérienne vers Bangkok, Singapour et Kuala-Lumpur.
Le « boite » du Russe, « Airport » refusera même du monde …
On ramasse les affaires ; partage du poisson.
Retour vers Phnom-Penh en 3h30. On descend à l’hôtel Asia, sur Monivong, pas très loin du Marché Central :
25 US$ la chambre, avec deux très grands lits, la clim, salle de bain avec baignoire. Carrelage blanc, c’est propre.
Restau le long du Tonlé Sap, près du Palais Royal.
Le lendemain, visite au Marché Central
Une photo avec un cyclo (pauvre cyclo !), en souvenir
L’après-midi, Bruno et moi, on prend l’avion à Pochentong. On se sépare à Bangkok :
je rejoins Phuket, tandis que Bruno rentre en France.
C’était son premier séjour de chasse tropicale.
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
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Philippe GELUCK
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Que du bonheur, je crois bien que j'ai attrapé le virus...
- Didier_Alpes_Maritimes
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Tu m'étonnes le virus à l'air particulièrement violent
Excuse brocouille 54 : On dit je pêche éco-responsable
- FRED 83
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Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
ça fait du bien de lire un si joli recit
ici il fait froid,il pleut ,y a pas un pei...
merci les gars
ici il fait froid,il pleut ,y a pas un pei...
merci les gars
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Avec beaucoup de retard...........je l'avais promis entre autre à Bélouga, je joins mon petit récit à la suite de nos deux écrivains professionnels ..........d'ailleurs il faut dire qu'après ce récit à quatre mains comme certain l'on dit...il est dur d'être à la hauteur !
Que dire.......que avant tout oui et oui concernant la raréfaction du poisson, je ne peux que le constater car depuis dix années ou je chasse dans la zone et bien c'est plus qu'inquiétant ! ils auront fini par détruire leurs faunes et flores sous marines..à part à quelques exceptions mais franchement il n'y a plus rien par rapport à avant et ils peuvent remercier leurs voisins et leur police maritime sensée protéger leurs cotes mais au final c'est paiement de la dîme et vive la pêche à l'explosif.
J'ai vu cette année une énorme patate rouge de corail sur la tranche ! je voyais le dessous noir tel une grotte avec ses différentes cavités, elle a pris le souffle de l'explosion de plein fouet.
Une journée de pêche !
Nous n'avons pas échappé à la règle d'or donc ! la dîme :
arrivée :
Départ avec la dîme rouge ! une caisse de bière fort connu dans le coin :winch:
Le Captain Robert s'en sort bien quand même
PS: un grand merci à Robert
Oui Bélouga ! ce bateau à toujours eu vocation d'être le bateau des plaisirs en tout genres et le fromage est incontournable ! Damned ! six jours de mer c'est que c'est dur :stock: quand à la boisson embouteillée ! bon ben c'est le plaisir de certains et faut bien le dire....le soir.....après ses très rudes journée passées à fouiller ce qui reste en mer bon ben un p'tit coup de blanc n'était pas désagréable
D'autre....bricole !
By hubson1 at 2011-03-11
Une pêche ! ma seule digne de ce nom du séjour et encore bien maigre !
By hubson1 at 2011-03-11
En ce qui concerne mon retour plus que tard dans la nuit ! il faut préciser que lorsque j'ai vu arrivé l'annexe je pensais que c'était bon mais c'était sans penser à l'organisation Khmer ! panne d'essence au retour ! nous avons fini à la rame
Une chose encore! je regrette .....le tat de bouse de buffle ! pourquoi autant ? nous n'en avons pas manger un...pas bon ! bon il est vrai que nous étions un peu frustré par le manque de sport ...ils en ont fait les frais ! un autre regret ! le petit requin pointe noir !!! pas compris non plus ou était le sport ! et en plus je confirme que c'est pas bon du tout même au beurre noir ..... a mettre sur le compte de la jeunesse !
Oui les ponts arrivent, les routes sont goudronnées......le développement arrive donc en masse de chine, Corée....mais a quel prix ? les villages de pêcheurs sont détruits et les gens expropriés pour le profit avec de futurs hôtels de luxes, les forêts sont coupées, je crois que le temps est arrivé d'allez voir ailleurs ! trouver un autre endroit plus tranquille et encore poissonneux encore plus loin de ce soit disant développement qui ne développe qu'une seule parti de la population car pour le peuple rien ne change !
Quelques pêches d'avant.........
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Que dire.......que avant tout oui et oui concernant la raréfaction du poisson, je ne peux que le constater car depuis dix années ou je chasse dans la zone et bien c'est plus qu'inquiétant ! ils auront fini par détruire leurs faunes et flores sous marines..à part à quelques exceptions mais franchement il n'y a plus rien par rapport à avant et ils peuvent remercier leurs voisins et leur police maritime sensée protéger leurs cotes mais au final c'est paiement de la dîme et vive la pêche à l'explosif.
J'ai vu cette année une énorme patate rouge de corail sur la tranche ! je voyais le dessous noir tel une grotte avec ses différentes cavités, elle a pris le souffle de l'explosion de plein fouet.
Une journée de pêche !
Nous n'avons pas échappé à la règle d'or donc ! la dîme :
arrivée :
Départ avec la dîme rouge ! une caisse de bière fort connu dans le coin :winch:
Le Captain Robert s'en sort bien quand même
PS: un grand merci à Robert
Oui Bélouga ! ce bateau à toujours eu vocation d'être le bateau des plaisirs en tout genres et le fromage est incontournable ! Damned ! six jours de mer c'est que c'est dur :stock: quand à la boisson embouteillée ! bon ben c'est le plaisir de certains et faut bien le dire....le soir.....après ses très rudes journée passées à fouiller ce qui reste en mer bon ben un p'tit coup de blanc n'était pas désagréable
D'autre....bricole !
By hubson1 at 2011-03-11
Une pêche ! ma seule digne de ce nom du séjour et encore bien maigre !
By hubson1 at 2011-03-11
En ce qui concerne mon retour plus que tard dans la nuit ! il faut préciser que lorsque j'ai vu arrivé l'annexe je pensais que c'était bon mais c'était sans penser à l'organisation Khmer ! panne d'essence au retour ! nous avons fini à la rame
Une chose encore! je regrette .....le tat de bouse de buffle ! pourquoi autant ? nous n'en avons pas manger un...pas bon ! bon il est vrai que nous étions un peu frustré par le manque de sport ...ils en ont fait les frais ! un autre regret ! le petit requin pointe noir !!! pas compris non plus ou était le sport ! et en plus je confirme que c'est pas bon du tout même au beurre noir ..... a mettre sur le compte de la jeunesse !
Oui les ponts arrivent, les routes sont goudronnées......le développement arrive donc en masse de chine, Corée....mais a quel prix ? les villages de pêcheurs sont détruits et les gens expropriés pour le profit avec de futurs hôtels de luxes, les forêts sont coupées, je crois que le temps est arrivé d'allez voir ailleurs ! trouver un autre endroit plus tranquille et encore poissonneux encore plus loin de ce soit disant développement qui ne développe qu'une seule parti de la population car pour le peuple rien ne change !
Quelques pêches d'avant.........
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- Flèche de platine
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- Localisation : six-fours
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
Quel plaisir de te lire Hubert.
Pour ma part, c’est avec un œil novice que j’ai découvert ces contrées. Alors forcément, je n’en ai pris que le meilleur et finalement j’ai occulté les points négatifs que tu mets en avant.
Avec ton vécu et l’expérience de 10 ans sur place, je comprends également ton amertume et tes désillusions.
L’idée de découverte d’autres horizons fait son chemin. J’ai commencé à me renseigner et la destination MADA me tente bien alors prépare ton matos…
Pour ma part, c’est avec un œil novice que j’ai découvert ces contrées. Alors forcément, je n’en ai pris que le meilleur et finalement j’ai occulté les points négatifs que tu mets en avant.
Avec ton vécu et l’expérience de 10 ans sur place, je comprends également ton amertume et tes désillusions.
L’idée de découverte d’autres horizons fait son chemin. J’ai commencé à me renseigner et la destination MADA me tente bien alors prépare ton matos…
Re: Cambodge : les îles hors du temps (Mars 2008)
MADA ...alors là si te me prends par les sentiments...c'est partiiiiiiiii surtout que je connais quelques coins plus que sympa pour de la bonne péchouille et tes pêches au Cambodge sont petites par rapport à ce qui t'attends là bas
Par contre il te faudra plus qu'une semaine et monter en gamme flingos car avec tes petites flèches format cure-dent tu risques d'en passer une par poisson
bon bon mais au moins là bas...pas de dynamite
Par contre il te faudra plus qu'une semaine et monter en gamme flingos car avec tes petites flèches format cure-dent tu risques d'en passer une par poisson
bon bon mais au moins là bas...pas de dynamite