Hey Hey
Publié : lun. juin 27, 2011 12:50 pm
Salut, pas nouveau sur le fofo mais jamais présenté, donc me voici ; petit pêcheur sous marin et aussi grand pêcheur devant l'éternel ; j'ai 41 ans, je sévis dans le Var, en Corse, seul ou avec mes potes ; comme pour beaucoup d'entre nous la mer et la plongée sont de grandes passions et même plus : j'y trouve mon équilibre ; voilou ; j'ai envie de conclure en disant ; "homme libre, toujours tu chériras la mer !" < je me gave, quelle belle présentation, non ?
mais c'est pas de moi
Un petit poème de Monsieur BAUDELAIRE ; le voici :
L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Un petit poème de Monsieur BAUDELAIRE ; le voici :
L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)