Spearboy

Les pêcheurs pro de Martigues ont évoqués un massacre fait par deux chaluts sur les loups y a deux jour sur la cote bleue
des sanction pourraient être envisagés
quelqu'un un à des précisions sur cette triste affaire ?

déjà évoqué là http://www.spearboy.com/phpBB3/viewtopi ... =2&t=13433
mais pas de confirmation

alex a écrit :Les pêcheurs pro de Martigues ont évoqués un massacre fait par deux chaluts sur les loups y a deux jour sur la cote bleue
des sanction pourraient être envisagés
quelqu'un un à des précisions sur cette triste affaire ?

ma foi je ne veut pas me faire l'avocat du "diable" mais: un chalut c'est fait pour chaluter, si il n'était pas dans une zone interdite,et qu'il n'y avait pas de quota pour l'espèce péché, je ne voit pas ce qu'il risque comme sanction........... :roll:qu'ils en pechent 10 kilos ou 50 tonnes c'est pareil.
c'est sur qu'il s'agit bien de chalut? et pas de sincheurs?

bon ça fait quand même mal au cœur des coup de pêche comme ça c'est déconné .........

Oh que oui c'est déconné, ensuite ils bradent les loups grainés, même à 15 euros le kg au supermarché ça fait cher la mémère de + de 5kg.

c est en partie ce que reprochaient les pecheurs de beauduc au chalut
d apres eux les chalut surveillent les petit metier à la saison des daurade notamment qui quittent les etangs
et quand c est le bon moment les chalut arrivent se mettent de frond ratissent tout, font une surpeche, inondent le marché ( ce qui fait que le pecheur traditionnel voit les prix chuter et la vente de sa peche n est plus rentable mais de toute façon c est pas grave puisque apres les chalut ils n ont plus rien a pecher

c'est dommage .. pour ces pauvres petits métiers qui risque bien de disparaitre

tiens j ai réagi sur l autre post mais n avais pas vu celui là..

les petits métiers ce qu ils risquent de faire disparaitre, c est aussi les dorades.. ce sont les filets des petits métiers qui barrent les dorades a la sortie de l étang de thau (Sete) et les canalisent dans leurs "nasses" (capéchades)
ça fait des années que les écolos essaient d interdire le filet traditionnel qui est disposé au fond (en forme d entonnoirs), en plein travers du canal (à la pointe courte pour les connaisseurs) et qui retient tout le stock de poisson, qui se met a tourner dans le courant, devant le filet, sans pouvoir passer.. moment que profitent des centaines (voir millier) de pecheurs a la ligne pour sortir des tonnes (oui oui) de dorades de 400gr /jour, les petits métiers qui mettent en place leurs "capéchades" autour de ce lieu se gavent et le mot est faible.. c est eux qui font chuter le cours avant meme que les chalutiers mettent les coups de matraque derriere(tandis que eux, aux vues du cours préfereraient pécher autre chose..)
sans ce filet traditionnel à la sortie, les dorades sortiraient au compte goutte et les ligneurs ne viendraient plus de toute la france pour voir ça.. de meme que le cours ne chuterait pas de cette maniere, et les bands de poissons ne seraient surement pas aussi compacts à la sortie ou raclent les chalutiers..
maintenant il ne faut pas mettre tous les ptits métiers dans le meme panier, les mecs de Beauduc ne sont pas responsables des actes de leurs homologues sétois, et puis il y a plein de "métiers" différents au sein de la peche!

barbaplouf a écrit :tiens j ai réagi sur l autre post mais n avais pas vu celui là..

les petits métiers ce qu ils risquent de faire disparaitre, c est aussi les dorades.. ce sont les filets des petits métiers qui barrent les dorades a la sortie de l étang de thau (Sete) et les canalisent dans leurs "nasses" (capéchades)
ça fait des années que les écolos essaient d interdire le filet traditionnel qui est disposé au fond (en forme d entonnoirs), en plein travers du canal (à la pointe courte pour les connaisseurs) et qui retient tout le stock de poisson, qui se met a tourner dans le courant, devant le filet, sans pouvoir passer.. moment que profitent des centaines (voir millier) de pecheurs a la ligne pour sortir des tonnes (oui oui) de dorades de 400gr /jour, les petits métiers qui mettent en place leurs "capéchades" autour de ce lieu se gavent et le mot est faible.. c est eux qui font chuter le cours avant meme que les chalutiers mettent les coups de matraque derriere(tandis que eux, aux vues du cours préfereraient pécher autre chose..)
sans ce filet traditionnel à la sortie, les dorades sortiraient au compte goutte et les ligneurs ne viendraient plus de toute la france pour voir ça.. de meme que le cours ne chuterait pas de cette maniere, et les bands de poissons ne seraient surement pas aussi compacts à la sortie ou raclent les chalutiers..
maintenant il ne faut pas mettre tous les ptits métiers dans le meme panier, les mecs de Beauduc ne sont pas responsables des actes de leurs homologues sétois, et puis il y a plein de "métiers" différents au sein de la peche!

Merci pour cet éclairage : je ne connaissais pas l'histoire comme ça. Tout se tient, chaque pratique de pêche profite d'une situation, les petits métiers traditionnels, les ligneurs, les chaluts terminent le boulot au détriment du stock total. Finalement, le "ce n'est pas nous c'est l'autre" en prend un coup.
Nos actes, quels qu'ils soient nous engagent. Si nous voulons continuer à pratiquer, la chasse, la ligne, les petits métiers, il faut se responsabiliser et s'imposer des quotas limités.

Ça me rappelle une étude sur sujet que nous avons réalisé il y a un peu plus d'un an Synthèse sur la pêche au bar.

Tous les types de pêche exercent une pression sur la ressource bar/loup, espèce des plus convoitées.
Chaque pratique fait preuve d'opportunisme pour traquer le poisson au bon moment et au bon endroit en fonction de ses moyens.
Au final, chacun possède sa part de responsabilité, certains plus que d'autres.

et moi cela me rappelle l'avis que nous avons transmis au gip à propos du futur parc leur demandant d'avoir une vision globale et intégrée de la gestion des ressource:

3- Gestion globale : Nous leur faisons part de notre réflexion sur une gestion globale avec les mesures à prendre qui dépassent le cadre du parc, et avoir, en intégrant dans un processus de gestion les zones voisines au parc (par exemple de l'étang de Berre favorable à l'alevinage des loups et dorades). Ces mesures devraient s'inscrire dans un cadre dynamique, c'est-à-dire, susceptible d'être modifiées en fonction des résultats produits. Donc pour cela instaurer des mesures de suivi. Le GIP a déjà essayé d'intégrer au processus de création du parc les zones voisines, comme le parc marin de la cote bleue. Ce dernier refuse d'intégrer le processus. Pour ce qui est des zones adjacentes même si c'est intéressant, cela leur parait trop de travail et ils sont largement débordés dans la limite actuelle du parc. Pour le suivi le GIP a une vague idée de ce que cela représente, avec un minimum de 5 ans de suivi ils pourront adapter les mesures de gestion.

http://www.fcsmpassion.com/index.php/Ai ... ation.html

http://www.fcsmpassion.com/index.php/Ai ... FCSMP.html

Ce pourrait peut-être servir d'exemple type même si ce n'est pas sur le périmètre

gil'o a écrit :
Merci pour cet éclairage : je ne connaissais pas l'histoire comme ça. Tout se tient, chaque pratique de pêche profite d'une situation, les petits métiers traditionnels, les ligneurs, les chaluts terminent le boulot au détriment du stock total. Finalement, le "ce n'est pas nous c'est l'autre" en prend un coup.
Nos actes, quels qu'ils soient nous engagent. Si nous voulons continuer à pratiquer, la chasse, la ligne, les petits métiers, il faut se responsabiliser et s'imposer des quotas limités.

Et se mettre tous autour de la table : c'est le principe des unités de gestion concertée.

Ici, un document de grande qualité et accessible à tout un chacun... Même un gestionnaire...

http://www.pacte-ecologique.org/pdf/Dos ... _Marin.pdf