Qui l'aurait dit...
Les chiens ne faisant pas de chats, c'est pareil chez les gallinacés
Donc après des années à me tanner le croupion, les pintadounets voulaient eux aussi gouter aux joies de la chasse
Ne pouvant plus reculer l'échéance, j'ai dû dépoussiérer tout le matos rangé proprement dans la cave et hop dans la tuture.
Je passerai volontairement la phase d’habillage pathétique qui n’apportera aucune précision technique tant recherché mais seulement des moqueries. Notons que ma combi vieillie bien et porte bien son nom. La x’tend était très très tend quoi
Bref, c’est l’été, il fait chaud donc des entrées d’eau seront les bienvenues. Oui elle est tend mais y’a des limites.
Mon frère, initiateur de cette curiosité de la marmaille à ce loisir, n’a rien trouvé de mieux que de retourner là où nous avions débuté la chasse quand nous n’avions pas l’âge légal. Le premier qui fait un commentaire sur ce point aura à faire à TB. Ndlr : TB, Tahiti Bob, ayant vécu à l’âge des dinosaures de spearboy donc la gentillesse est proportionnelle à son physique. Il est très très très gentil.
Une fois la tête sous l’eau les automatismes reviennent, la drisse dans les palmes, la bouée dans les rochers. Le kiffe quoi !!!
L’objectif étant d’initier les nains, le fusil reste sur la planche. De toute façon il ne m’a jamais servi à autre chose.
Pour le plus jeune, disons qu’il a bien compris l’esprit « loisir ». il promène, chante, commente les rencontres et palme comme un hors bord. Après quelques conseils techniques durant lesqules nous avons enlever la buée en pleine eau, ajuster la jupe du masque avec la cagoule, bref tout ce qu’il m’avait juré avoir fait avant de se mettre à l’eau, on chassouille. Je le laisse faire me régale de le voir courir après les poissons dignes de la famille Pintade, à savoir girelles, castagnoles et autres roucaous.
Le grand est plus appliqué, enfin tout est relatif. Après avoir concassé deux tonnes de rocher, nous rentrons.
Mon frère ayant fait une chassouille honorable vue l’environnement hostile, nous pouvons attaquer la première leçon : chasser profond n’est pas synonyme de faire du poisson. Comme j’ai pas dû être crédible en disant cela.
Nous retrouvons la maman poule. Les petits fier de montrer la pêche du jour, à détailler chaque prise et la traque qui va avec. Une constellation d’étoiles dans les yeux illumine le récit.
Voilà quelques « jours » après avoir quitté la csm et spearboy un micro come back estival, le temps de partager la joie d’un papa faisant découvrir ce qui fut une passion.
Je vous rassure, entre hier soir et ce midi, j’ai reçu une liste détaillée du matériel à acheter pour l’année prochaine et de l’horaire pour la revanche de dimanche prochain.
Bref… je suis dans la merde