Agachons et dentis corses (part two)
Modérateur : Modo's
- djouss
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Agachons et dentis corses (part two)
En réalité, dans cette partie noumber twou, quelques agachons, peut-être,
mais pas l'ombre d'un denti. FLASH BACK:
ça fait quelques jours que je suis en Corse, le voyage fut long mais ça vallait le coup.
grâce à des conseils avisés, j'ai évité ma destination originale située au milieu de la cote est,
et nous nous retrouvons donc au fameux camping municipal de Roccapina, avec toute la petite famille. Au passage merci
à tous les corses qui m'ont aidé à m'orienter sur l'ile.
Ah quel endroit merveilleux, plein de possibilités de chasse avec départ du bord, à la palme.
ce matin là donc, je me mets à l'eau vers 7 h du matin, sur la plage, dans le calme. c'est une merveilleuse journée qui s'annonce. je commence à chasser près du bord, à l'indienne, puis me dirige vers des ilots pas très loin de là.
Pas vu beaucoup de poisson jusque là, mais sur les ilots ça se précise un peu, même si ce n'est
pas l'abondance partout. Puis, au détour d'un rocher, j'apperçois un sar enorme, je vous jure, combien
il peut faire, allez, à la louche, BIIIIIIP Kilos, peut-être qu'il fait BIIIIIIP centimètres, un truc je vous jure pour moi qui n'en voit pas souvent dans
les lacs de la Savoie, c'est balaise quoi, si je me le fais ça sera mon plus gros à ce jour! (et mon premier car je suis un peu une burne en chasse )
Alors là, j'entame un de mes plus longs agachons à ce jour. je me poste au milieu des algues brunes,
et passe une minute. Puis deux. trois minutes, 4 minutes, puis bientôt 6 minutes!!! pinaise!!!
Bon je respire calmement, ben quoi, vous croyez quoi? je suis devenu Mark Harris? j'ai les branchies qui
ont poussé ? Ben non je suis à l'agachon de surface Et là d'un coup je suis arrivé à m'approcher
assez près de la bête inocente qui broute le caillou, et PAF je tire, en plein dans le mile! le poiscail se débat,
mais aucun risque qu'il se déchire, il est fléché dans la partie charnue, dans les darnes pleines, un peu
en arrière des parties vitales. (non c'est pas ce que vous croyez bande de dégueulasses!)
Il se débat, m'emporte presque l'arbalèstrie, (bon j'exagère un petit chouilla là hein?) et puis.... Plus rien.
Mon coeur cesse de battre, entre deux battements. Merde. Non. Pas possible, pas sopible, j'en perds
mon latin. le poiscail s'est... volatilisé, envolé, disparu, moi qui le voyais déjà frémir dans la poelle!!!
PUTE VIERGE!!! Et ouais grand couillon, me dis-je, abattu. t'as oublié de resserer l'ardillon avant la sortie, c'est balot ça.
A suivre...
mais pas l'ombre d'un denti. FLASH BACK:
ça fait quelques jours que je suis en Corse, le voyage fut long mais ça vallait le coup.
grâce à des conseils avisés, j'ai évité ma destination originale située au milieu de la cote est,
et nous nous retrouvons donc au fameux camping municipal de Roccapina, avec toute la petite famille. Au passage merci
à tous les corses qui m'ont aidé à m'orienter sur l'ile.
Ah quel endroit merveilleux, plein de possibilités de chasse avec départ du bord, à la palme.
ce matin là donc, je me mets à l'eau vers 7 h du matin, sur la plage, dans le calme. c'est une merveilleuse journée qui s'annonce. je commence à chasser près du bord, à l'indienne, puis me dirige vers des ilots pas très loin de là.
Pas vu beaucoup de poisson jusque là, mais sur les ilots ça se précise un peu, même si ce n'est
pas l'abondance partout. Puis, au détour d'un rocher, j'apperçois un sar enorme, je vous jure, combien
il peut faire, allez, à la louche, BIIIIIIP Kilos, peut-être qu'il fait BIIIIIIP centimètres, un truc je vous jure pour moi qui n'en voit pas souvent dans
les lacs de la Savoie, c'est balaise quoi, si je me le fais ça sera mon plus gros à ce jour! (et mon premier car je suis un peu une burne en chasse )
Alors là, j'entame un de mes plus longs agachons à ce jour. je me poste au milieu des algues brunes,
et passe une minute. Puis deux. trois minutes, 4 minutes, puis bientôt 6 minutes!!! pinaise!!!
Bon je respire calmement, ben quoi, vous croyez quoi? je suis devenu Mark Harris? j'ai les branchies qui
ont poussé ? Ben non je suis à l'agachon de surface Et là d'un coup je suis arrivé à m'approcher
assez près de la bête inocente qui broute le caillou, et PAF je tire, en plein dans le mile! le poiscail se débat,
mais aucun risque qu'il se déchire, il est fléché dans la partie charnue, dans les darnes pleines, un peu
en arrière des parties vitales. (non c'est pas ce que vous croyez bande de dégueulasses!)
Il se débat, m'emporte presque l'arbalèstrie, (bon j'exagère un petit chouilla là hein?) et puis.... Plus rien.
Mon coeur cesse de battre, entre deux battements. Merde. Non. Pas possible, pas sopible, j'en perds
mon latin. le poiscail s'est... volatilisé, envolé, disparu, moi qui le voyais déjà frémir dans la poelle!!!
PUTE VIERGE!!! Et ouais grand couillon, me dis-je, abattu. t'as oublié de resserer l'ardillon avant la sortie, c'est balot ça.
A suivre...
« Sur Mars, il fait -160 degrés à l’ombre. Mais on n’est pas obligé d’aller à l’ombre. »
Jean Yanne
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
Ca me rappelle un vieux post où j'entamais une longue histoire. Savoyard avait eu alors une réflexion dont la portée philosophique me donne encore le vertige aujourd'hui :
Chouette, une histoire !
Chouette, une histoire !
FCSMP c'est vous ???
Re: Agachons et dentis corses (part two)
djouss a écrit :j'apperçois un sar enorme,
"le déménagement c'est maintenant"
- jm31
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
La suite, la suite, la suiteeeeee
Episode 3: le retour de la vengeance du sar masqué !
- djouss
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Re: Agachons et dentis corses (part two) petit B
Ok la suite tout de suite chef!
...je suis au comble du déséspoir. Pour noyer mon chagrin, je me dis que le poisson n'était pas touché aux organes
vitaux, qu'il peut survivre. piètre consolation, même pas une certitude. Sur ces obscures pensées, je m'éloigne
des rochers qui dépassent de la surface, et m'approche de ceux qui ne dépassent pas. j'entame quelques descentes,
quelques agachons, sur des fonds allant de 10 à 15 m. C'est beau. de nombreux blocs parsemment
la zone. Mais au fur et a mesure du temps qui passe, je dois me rendre à l'évidence: je vais sortir bredouille,
Broucouille comme on dit dans le bouchonois.
C'est la fin de la matinée, et me dirige donc vers la plage qui s'est remplie, à cette heure là. je repère le parasol de ma
p'tite famille, et m'y dirige. Alors que j'explique à Djoussette comment j'ai laissé filé un sar, je vois un gars qui s'approche.
On commence à discuter, très vite je comprends qu'il est chasseur, il a la cool attitude. j'explique donc comment j'ai
perdu mon ENORME sar de 4KG au moins, il regarde mon ardillon, ben ouais c'est couillon semble-t-il se dire,
perplèxe, devant ce réglage d'amateur... Et là dessus vas-y qu'il me dit:
"Tu serais pas sur un forum de Chasse sous marine, par hazard?
-Euh, oui, oui
-Lequel?
-Ben ... Spearboy, bien sur, le seul l'unique le plus beau le plus grand.
-Ah ouais? moi aussi j'y suis, me dit-il. là dessus mon visage s'éclaire.
-Et c'est quoi ton pseudo?
-PERCE QUE DALLE
-SANS DECONNER!!! CHUIS DJOUSS!"
alors là on se serre la pogne, je suis sur le cul! En fait, me dit ensuite le PQD, il avait repéré mon autocollant sur une de mes palmes, l'autocolant FCSMPassion, que du coup j'étais bien content d'avoir collé là.
Et voilà comment grâce à Spearboy.com j'ai rencontré un spearboy comme ça, Compagnon d'appéro,
et surtout exellent binhome de chasse
par la suite nous sortirons beaucoup ensemble. Le PQD est partageur, attentionné, dès qu'on chasse un peu profond,
sans qu'on aie rien à se dire ou si peu, on est là, en surveillance mutuelle.
Un des moments dont je me souviendrais longtemps, c'est le jour ou le Perce que dalle avait repéré des sars sous
un gros bloc, sur 17 ou 18 m de fond. première chasse à trou un peu profonde pour moi, sans mauvais jeux de mots!
PQD descend en premier, remonte, et me dit: ya quelques sars là dessous.
le problème qu'on avait: yavait deux entrées sous le bloc. chaque fois qu'on dessendant d'un coté, les sars se mettaient
à l'autre bout. Je suggère: si on descendait à deux? PQD me regarde d'un air réprobateur, et évoque la fameuse histoire
que je ne conaissais pas du mec qui s'est pris une flêche en pleine poire, heureusement en limite de portée.
Bref, Mon seul tir sera un tir raté. J'entamme la remontée, et je sens que la flêche est restée coincée.
je m'arrête, regarde le 75 de PQD, euh, pas de moulinet... pendant une demi seconde j'hésite à redescendre sous
la pierre pour récupérer la flêche. Fais pas le con me dis-je. Je lache tout et remonte.
PQD est bon pour redescendre récupérer l'arbalète. je le laisse faire,un peu honteux. il a plus l'habitude que moi,
Et puis je commence à bien sentir les effets de la fatigue.
Bon la flêche n'était pas enraguée, pas trop de mal.
PQD qui n'a rien perdu de la scène m'avouera plus tard que pendant un moment il a eut peur que j'y retourne.
voilà, si j'ai un peu trop brodé tu me rectifies , hein Perce que dalle?
Je sais plus ce qu'on avait fait au final, sur cette sortie.
On décide d'abandonner les sars sous la pierre, qui finalement n'étaient pas si gros que ça. "non non, ils font pas 4 kg
ceux là, me dit PQD.
On est peut-être sortis avec un ou deux rougets, m'en souviens plus.
je me souviens par contre d'une autre sortie, ou mon binhome a pris un rouget, sans déconner il était méga balaise,
au moins 2 kg! hein? Pas vrai? dis leur que c'est pas vrai?
Au fil des jours qui passent, avec parfois des petites formes dues à l'activité nocturne et soiffarde de la veille,
je constate quand même que je chasse plus profond que l'année précédente. Il me reste beaucoup à apprendre, mais
je progresse. Est-ce l'effet Corsica, avec ses eaux cristalines, la visibilité incroyable? Est-ce l'effet de l'entrainement?
Tout ce que j'ai fait, la corde à sauter, le foting, la piscine une fois par semaine dans mon club d'apnée, et surtout
les plongées en lac, quasi hebdomadaires depuis le mois d'avril?
la suite dans le petit C de l'épisode TWO...
...je suis au comble du déséspoir. Pour noyer mon chagrin, je me dis que le poisson n'était pas touché aux organes
vitaux, qu'il peut survivre. piètre consolation, même pas une certitude. Sur ces obscures pensées, je m'éloigne
des rochers qui dépassent de la surface, et m'approche de ceux qui ne dépassent pas. j'entame quelques descentes,
quelques agachons, sur des fonds allant de 10 à 15 m. C'est beau. de nombreux blocs parsemment
la zone. Mais au fur et a mesure du temps qui passe, je dois me rendre à l'évidence: je vais sortir bredouille,
Broucouille comme on dit dans le bouchonois.
C'est la fin de la matinée, et me dirige donc vers la plage qui s'est remplie, à cette heure là. je repère le parasol de ma
p'tite famille, et m'y dirige. Alors que j'explique à Djoussette comment j'ai laissé filé un sar, je vois un gars qui s'approche.
On commence à discuter, très vite je comprends qu'il est chasseur, il a la cool attitude. j'explique donc comment j'ai
perdu mon ENORME sar de 4KG au moins, il regarde mon ardillon, ben ouais c'est couillon semble-t-il se dire,
perplèxe, devant ce réglage d'amateur... Et là dessus vas-y qu'il me dit:
"Tu serais pas sur un forum de Chasse sous marine, par hazard?
-Euh, oui, oui
-Lequel?
-Ben ... Spearboy, bien sur, le seul l'unique le plus beau le plus grand.
-Ah ouais? moi aussi j'y suis, me dit-il. là dessus mon visage s'éclaire.
-Et c'est quoi ton pseudo?
-PERCE QUE DALLE
-SANS DECONNER!!! CHUIS DJOUSS!"
alors là on se serre la pogne, je suis sur le cul! En fait, me dit ensuite le PQD, il avait repéré mon autocollant sur une de mes palmes, l'autocolant FCSMPassion, que du coup j'étais bien content d'avoir collé là.
Et voilà comment grâce à Spearboy.com j'ai rencontré un spearboy comme ça, Compagnon d'appéro,
et surtout exellent binhome de chasse
par la suite nous sortirons beaucoup ensemble. Le PQD est partageur, attentionné, dès qu'on chasse un peu profond,
sans qu'on aie rien à se dire ou si peu, on est là, en surveillance mutuelle.
Un des moments dont je me souviendrais longtemps, c'est le jour ou le Perce que dalle avait repéré des sars sous
un gros bloc, sur 17 ou 18 m de fond. première chasse à trou un peu profonde pour moi, sans mauvais jeux de mots!
PQD descend en premier, remonte, et me dit: ya quelques sars là dessous.
le problème qu'on avait: yavait deux entrées sous le bloc. chaque fois qu'on dessendant d'un coté, les sars se mettaient
à l'autre bout. Je suggère: si on descendait à deux? PQD me regarde d'un air réprobateur, et évoque la fameuse histoire
que je ne conaissais pas du mec qui s'est pris une flêche en pleine poire, heureusement en limite de portée.
Bref, Mon seul tir sera un tir raté. J'entamme la remontée, et je sens que la flêche est restée coincée.
je m'arrête, regarde le 75 de PQD, euh, pas de moulinet... pendant une demi seconde j'hésite à redescendre sous
la pierre pour récupérer la flêche. Fais pas le con me dis-je. Je lache tout et remonte.
PQD est bon pour redescendre récupérer l'arbalète. je le laisse faire,un peu honteux. il a plus l'habitude que moi,
Et puis je commence à bien sentir les effets de la fatigue.
Bon la flêche n'était pas enraguée, pas trop de mal.
PQD qui n'a rien perdu de la scène m'avouera plus tard que pendant un moment il a eut peur que j'y retourne.
voilà, si j'ai un peu trop brodé tu me rectifies , hein Perce que dalle?
Je sais plus ce qu'on avait fait au final, sur cette sortie.
On décide d'abandonner les sars sous la pierre, qui finalement n'étaient pas si gros que ça. "non non, ils font pas 4 kg
ceux là, me dit PQD.
On est peut-être sortis avec un ou deux rougets, m'en souviens plus.
je me souviens par contre d'une autre sortie, ou mon binhome a pris un rouget, sans déconner il était méga balaise,
au moins 2 kg! hein? Pas vrai? dis leur que c'est pas vrai?
Au fil des jours qui passent, avec parfois des petites formes dues à l'activité nocturne et soiffarde de la veille,
je constate quand même que je chasse plus profond que l'année précédente. Il me reste beaucoup à apprendre, mais
je progresse. Est-ce l'effet Corsica, avec ses eaux cristalines, la visibilité incroyable? Est-ce l'effet de l'entrainement?
Tout ce que j'ai fait, la corde à sauter, le foting, la piscine une fois par semaine dans mon club d'apnée, et surtout
les plongées en lac, quasi hebdomadaires depuis le mois d'avril?
la suite dans le petit C de l'épisode TWO...
« Sur Mars, il fait -160 degrés à l’ombre. Mais on n’est pas obligé d’aller à l’ombre. »
Jean Yanne
Jean Yanne
Re: Agachons et dentis corses (part two) petit B
djouss a écrit ::
-Et c'est quoi ton pseudo?
-PERCE QUE DALLE
-SANS DECONNER!!! CHUIS DJOUSS!"
c'est quelque chose qui me fait toujours rire et finalement très sympa : on connait mieux les spears par leur pseudo que par leur prénom ...
"le déménagement c'est maintenant"
- djouss
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Re: Agachons et dentis corses (part two) petit C
c'est vrai qu'entre les pseudos et les prénoms on arrive à se faire de ces méli mélos
Celà dit ya des prénoms qu'on oublie pas
...Flash back du flash back:
On est en juin. c'est Samedi matin, et comme souvent le Samedi ou le Dimanche matin, avec un ami et coéquipier,
on se pointe au Lac du Bourget. un superbe coin que j'ai découvert grâce à un spearboy domicilié en Savoie,
Canardo. Merci Canardo car le coin est superbe. Cette fois Canardo n'a pas pu venir, on sera que deux.
Habillage sur le parking, puis mise à l'eau sur les coup de 9H du mat.
On commence l'échauffement en essayant de retrouver l'épave qui gît sur un fond de 15 à 17 m, l'eau est bonne en surface,
mais passé la thermocline, c'est frais. Depuis l'arrivée des beaux jours, je plonge sans gants pour bien sentir l'eau,
pour plus de sensations.
Ensuite on s'éloigne un peu, et ça tombe vite à 20 m et plus. Nous plongeons chacun notre tour, nous assurons notre sécu mutuellement. On improvise pas. La visi, exellente à ce moment de l'année, n'exède pas 8 ou 10 m en étant optimiste.
Si je vous dis 8 ou 10 m c'est qu'il y a des chances que ce soit moins, vous pouvez me croire!
Nous avons une corde de 8mm de section , longue de 35m. On déroule ce dont on a besoin, au bout il y a un lest léger, 1.5 ou 2 kg.
Nous sommes longés sur le filin. Nous avons instauré des codes, des procédures. Jusqu'à 20 m, l'apnéiste qui arrive en bas
donne une traction sur la corde. ça indique à l'apnéiste de sécu que celui qui plonge est arrivé et entame la remontée.
On compte la durée.
Lors d'une descente à 20 m, ce que je crains se produit: j'ai une oreille qui passe pas. Je stoppe immédiatement la descente,
dans ces cas là, surtout, ne pas insister. Si ça passe en forçant les apnées suivantes ne passeront plus.
Je remonte, et me relaxe. après quelques minutes, je sens que ça va repasser. je refais une tentative, et ouf, tout se
passe bien. "les oreilles sont passées". Puis c'est le tour du binhomme.
je me sens en forme, alors, un peu au pifomètre, je déroule un peu plus de la corde.
M. me regarde, je lui dis: "je vais plonger un peu plus profond."
Je me détends. Au maximum. Chaque muscle se relache, je respire calmement. Je ferme les yeux. J'ouvre les yeux.
Je respire à fond, trois fois. A la troisième je me gonfle comme si j'étais la grenouille qui voulait être aussi grosse que le beauf. Mes poumons se gonflent lentement, le diaphragme se relache au maximum, la cage thoracique s'ouvre au mieux
qu'elle peut. respiration bloquée, canard, et c'est parti.
j'ai peu de lest à la ceinture. 1kg et demi. En Lac, avec l'eau douce, ça suffit. faut juste faire un canard correct, et palmer
efficacement dans les premiers 3 ou 4 m. Je descends.
L'eau est bonne. tout se passe bien, j'atteins bientôt 10 ou 12 m, vers 12 m je passe en flotabilité négative. Je continue
à palmer, en compensant régulièrement les oreilles et le masque. Pas trop doser. pas perdre d'air pas faire de bulles.
Je suis concentré sur le palmage, tête dans l'alignement du corps, je regarde la corde défiler.
CHOC.
j'entre dans la thermocline, que je prends de plein fouet. La température chute. Combien peut-il faire?
pas plus de 6 ou 8 degrés. Dans le même temps,les poumons perdent de leur volume,avec la fâcheuse impression que je n'ai plus d'air. La visibilité chute aussi. la luminosité chute aussi.
C'est à ce moment là que c'est le plus difficile. tout l'organisme semble vouloir vous crier: "REMONTE!!! TU VAS MOURRRIIIIIIRRRR!!!!!"
Et c'est à ce moment là qu'on a besoin d'être le plus détendu, pour pouvoir encore mobiliser de l'air pour compenser.
Puis , envers et contre tout, alors que je sens que je suis en train de me crisper, je ferme les yeux. je me relâche. Je me détends.
Je ne palme plus, je me laisse couler. j'accepte le froid, j'accepte la pression. j'accepte... L'idée... de la mort.
j'arrive au fond. Enfin je vois le plomb. Je me retourne, et regarde autour de moi. la visi latérale n'est pas mauvaise.
je distingue nettement le fond noir, c'est comme s'il y avait eut une hollocauste nucléaire. Il n'y a rien, sinon, la mort.
Je m'attarde, chose à ne pas faire. Je suis serein, comme subjugué. Deux secondes qui semblent une éternité.
Puis je remonte.
Et c'est là que je prends vraiment la mesure du chemin que j'ai parcouru.ça semble interminable.
PUTAIN, MAIS OU EST LA THERMOCLINE???
Un bref moment, instant de panique. Non. Se calmer. Ne pas se laisser aller. Palmage ample, calme, ya le temps.
sérénité retrouvée. Enfin j'arrive à la thermocline. Je la dépasse, et qui je vois? devinez: Mon pote et binhomme
m'a rejoint. Il devait commencer à se faire du souci. c'est rassurant, de savoir que quelqu'un veille sur vous et que vous
pouvez compter dessus.
On atteint la zone de flotabilité positive, mes poumons reprennent du volume. j'aspire l'air du masque pour ne rien perdre.
Je cesse de palmer, et pourtant j'accélère, car je sens que je gonfle, la combi elle même reprend son volume normal, aussi.
Enfin je crève la surface. je regarde le collègue, et laisse éclater ma joie. je sais que je me suis dépassé.
je regarde ma montre: 1'18". 29 m.
...
...Ce jour là, avec M., on décide de ne pas pousser au delà de 30 m nos entrainements en Lac.
à cette profondeur, qui paraitra modeste à certains, on commence à ressentir les effets du fameux bloodshift.
Parfois, nous ressortons de l'eau, et on se regarde en se marrant, et on se dit:
On doit vraiment être gravement atteints pour plonger dans des trucs aussi glauques.
nous avons depuis mis en place une autre procédure pour les plongées au delà de 20 m.
Quand le collègue arrive au fond, et fait le signe, (traction sur la corde) on remonte le lest.
Pourquoi je vous raconte ça? envie de briser des tabous. Envie de faire partager, tout en disant:
attention. n'essayez pas de le refaire à la maison c'est dangereux. Il faut une bonne connaissance de soi,
de bonnes notions d'apnée, être au top sur la sécu. Avec le collègue nous sommes tous deux titulaires du RIFA.
(sauvetage d'un syncopé) La progression doit se faire lentement, si l'eau douce vous tente, le mieux est de
passer pas un club d'apnée.
En tout les cas, c'est grâce à ces entrainement que j'ai pu pêcher un peu plus efficacement cette année en Corse,
sereinement. Spearboy n'y est pas pour rien, aussi. longue vie à Spearboy
A suivre?...
Celà dit ya des prénoms qu'on oublie pas
...Flash back du flash back:
On est en juin. c'est Samedi matin, et comme souvent le Samedi ou le Dimanche matin, avec un ami et coéquipier,
on se pointe au Lac du Bourget. un superbe coin que j'ai découvert grâce à un spearboy domicilié en Savoie,
Canardo. Merci Canardo car le coin est superbe. Cette fois Canardo n'a pas pu venir, on sera que deux.
Habillage sur le parking, puis mise à l'eau sur les coup de 9H du mat.
On commence l'échauffement en essayant de retrouver l'épave qui gît sur un fond de 15 à 17 m, l'eau est bonne en surface,
mais passé la thermocline, c'est frais. Depuis l'arrivée des beaux jours, je plonge sans gants pour bien sentir l'eau,
pour plus de sensations.
Ensuite on s'éloigne un peu, et ça tombe vite à 20 m et plus. Nous plongeons chacun notre tour, nous assurons notre sécu mutuellement. On improvise pas. La visi, exellente à ce moment de l'année, n'exède pas 8 ou 10 m en étant optimiste.
Si je vous dis 8 ou 10 m c'est qu'il y a des chances que ce soit moins, vous pouvez me croire!
Nous avons une corde de 8mm de section , longue de 35m. On déroule ce dont on a besoin, au bout il y a un lest léger, 1.5 ou 2 kg.
Nous sommes longés sur le filin. Nous avons instauré des codes, des procédures. Jusqu'à 20 m, l'apnéiste qui arrive en bas
donne une traction sur la corde. ça indique à l'apnéiste de sécu que celui qui plonge est arrivé et entame la remontée.
On compte la durée.
Lors d'une descente à 20 m, ce que je crains se produit: j'ai une oreille qui passe pas. Je stoppe immédiatement la descente,
dans ces cas là, surtout, ne pas insister. Si ça passe en forçant les apnées suivantes ne passeront plus.
Je remonte, et me relaxe. après quelques minutes, je sens que ça va repasser. je refais une tentative, et ouf, tout se
passe bien. "les oreilles sont passées". Puis c'est le tour du binhomme.
je me sens en forme, alors, un peu au pifomètre, je déroule un peu plus de la corde.
M. me regarde, je lui dis: "je vais plonger un peu plus profond."
Je me détends. Au maximum. Chaque muscle se relache, je respire calmement. Je ferme les yeux. J'ouvre les yeux.
Je respire à fond, trois fois. A la troisième je me gonfle comme si j'étais la grenouille qui voulait être aussi grosse que le beauf. Mes poumons se gonflent lentement, le diaphragme se relache au maximum, la cage thoracique s'ouvre au mieux
qu'elle peut. respiration bloquée, canard, et c'est parti.
j'ai peu de lest à la ceinture. 1kg et demi. En Lac, avec l'eau douce, ça suffit. faut juste faire un canard correct, et palmer
efficacement dans les premiers 3 ou 4 m. Je descends.
L'eau est bonne. tout se passe bien, j'atteins bientôt 10 ou 12 m, vers 12 m je passe en flotabilité négative. Je continue
à palmer, en compensant régulièrement les oreilles et le masque. Pas trop doser. pas perdre d'air pas faire de bulles.
Je suis concentré sur le palmage, tête dans l'alignement du corps, je regarde la corde défiler.
CHOC.
j'entre dans la thermocline, que je prends de plein fouet. La température chute. Combien peut-il faire?
pas plus de 6 ou 8 degrés. Dans le même temps,les poumons perdent de leur volume,avec la fâcheuse impression que je n'ai plus d'air. La visibilité chute aussi. la luminosité chute aussi.
C'est à ce moment là que c'est le plus difficile. tout l'organisme semble vouloir vous crier: "REMONTE!!! TU VAS MOURRRIIIIIIRRRR!!!!!"
Et c'est à ce moment là qu'on a besoin d'être le plus détendu, pour pouvoir encore mobiliser de l'air pour compenser.
Puis , envers et contre tout, alors que je sens que je suis en train de me crisper, je ferme les yeux. je me relâche. Je me détends.
Je ne palme plus, je me laisse couler. j'accepte le froid, j'accepte la pression. j'accepte... L'idée... de la mort.
j'arrive au fond. Enfin je vois le plomb. Je me retourne, et regarde autour de moi. la visi latérale n'est pas mauvaise.
je distingue nettement le fond noir, c'est comme s'il y avait eut une hollocauste nucléaire. Il n'y a rien, sinon, la mort.
Je m'attarde, chose à ne pas faire. Je suis serein, comme subjugué. Deux secondes qui semblent une éternité.
Puis je remonte.
Et c'est là que je prends vraiment la mesure du chemin que j'ai parcouru.ça semble interminable.
PUTAIN, MAIS OU EST LA THERMOCLINE???
Un bref moment, instant de panique. Non. Se calmer. Ne pas se laisser aller. Palmage ample, calme, ya le temps.
sérénité retrouvée. Enfin j'arrive à la thermocline. Je la dépasse, et qui je vois? devinez: Mon pote et binhomme
m'a rejoint. Il devait commencer à se faire du souci. c'est rassurant, de savoir que quelqu'un veille sur vous et que vous
pouvez compter dessus.
On atteint la zone de flotabilité positive, mes poumons reprennent du volume. j'aspire l'air du masque pour ne rien perdre.
Je cesse de palmer, et pourtant j'accélère, car je sens que je gonfle, la combi elle même reprend son volume normal, aussi.
Enfin je crève la surface. je regarde le collègue, et laisse éclater ma joie. je sais que je me suis dépassé.
je regarde ma montre: 1'18". 29 m.
...
...Ce jour là, avec M., on décide de ne pas pousser au delà de 30 m nos entrainements en Lac.
à cette profondeur, qui paraitra modeste à certains, on commence à ressentir les effets du fameux bloodshift.
Parfois, nous ressortons de l'eau, et on se regarde en se marrant, et on se dit:
On doit vraiment être gravement atteints pour plonger dans des trucs aussi glauques.
nous avons depuis mis en place une autre procédure pour les plongées au delà de 20 m.
Quand le collègue arrive au fond, et fait le signe, (traction sur la corde) on remonte le lest.
Pourquoi je vous raconte ça? envie de briser des tabous. Envie de faire partager, tout en disant:
attention. n'essayez pas de le refaire à la maison c'est dangereux. Il faut une bonne connaissance de soi,
de bonnes notions d'apnée, être au top sur la sécu. Avec le collègue nous sommes tous deux titulaires du RIFA.
(sauvetage d'un syncopé) La progression doit se faire lentement, si l'eau douce vous tente, le mieux est de
passer pas un club d'apnée.
En tout les cas, c'est grâce à ces entrainement que j'ai pu pêcher un peu plus efficacement cette année en Corse,
sereinement. Spearboy n'y est pas pour rien, aussi. longue vie à Spearboy
A suivre?...
« Sur Mars, il fait -160 degrés à l’ombre. Mais on n’est pas obligé d’aller à l’ombre. »
Jean Yanne
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
Pas de pb, je confirme, c'est pas vrai !djouss a écrit :je me souviens par contre d'une autre sortie, ou mon binhome a pris un rouget, sans déconner il était méga balaise,
au moins 2 kg! hein? Pas vrai? dis leur que c'est pas vrai?
Quant à notre première fois , ce fut une très belle broucouille (peut-être quelques rougets portions pour la Djouss Family ? ) avec foirage de loup de 2 kg de la surface. La deuxième fut un peu meilleure, avec notamment ce beau rouget repéré par tes soins :
M'enfin, tout ça c'était il y a bien longtemps voyez-vous, et ma mémoire embrumée (atchoum) me trahit chaque jour un peu plus...
FCSMP c'est vous ???
- djouss
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
c'est vrai que la mémoire s'estompe... certains souvenirs deviennent flous, se déforment, ou pire disparaissent,
pour parfois remonter d'un coup !
cette partie j'ai décidé de l'appeler "plongées lacustres" car il n'y sera plus question de dentis, d'agachons, ou
de quoi que ce soit ayant trait à l'eau salée.
Part 3: Plongées Lacustres
Ce matin là, la corse est bien loin. Avec mon pote et binhome, que j'appellerais monsieur M. ,
on est partis de bonne heure au lac de Paladru, ou la plongée est interdite hormis dans un cadre bien spécifique.
Mais nous on plonge pas, pas de bouteilles, on nage avec des combi et des palmes, mais on est pas des plongeurs,
hein? en plus on est des rockeurs alors on s'en fout.
bref nous voilà dans l'eau. visi: 2 m maxi, et plus profond ça se gate. pinaise. Je m'échauffe d'abord dans un coin
ou un mec a perdu une rolex. Vas-y pour retrouver une rolex dans cette poisse sur un fond vaseux... t'as plus de
chances de toucher le pactol en achetant directement un billet de loto gagnant!
une histoire me revient, à ce moment là, précis.
c'est un mec qui rentre chez lui et qui dit à sa femme:" Chérie, tu ferais quoi si je gagnais au loto?
Elle: "Je te prends la moitié et JE ME CASSE!"
Lui: "j'ai gagné, 8 euros. Tiens prend 4 euros et casse toi!"
bref je m'égare. plonger dans ces conditions ça devient vite folklorique. On oublie vite la rolex en or, et on se met sur
un fond de 15 ou 17 m. c'est ce qu'on fait généralement pour chauffer un peu nos vieilles carcasses.
je commence à descendre, et là , le stress, le manque de visi, j'ai encore mon oreille gauche qui me
fait un caprice. ça passe pas. pourtant la corse n'est pas si loin, encore, en se début de mois d'août.
Ya pas longtemps je chassais à presque 20 m sans soucis aucun. Mais là, c'est très différent...
Flash back
Corsica: Deuxième moitié du mois de Juillet.
ce matin là, je pars chasser sans binhomme malheureusement, puisqu'ayant changé de camping.
Mes filles et ma femme ne supportaient plus les sanitaires rustiques, les invasions de fourmis, les guêpes de Roccapina.
les Guêpes de Roccapina, jamais vu ça. Tu mets la table, sans sortir de bouffe encore, elles débarquent.
Tu sors un bout de pain, elles sont là! Affamées, les guêpes du camping municipal de Roccapina?
A contre coeur, sous la pression compréhensible cependant de mes femmes, on est partis, donc et on s'estinstallés
à Tizzano.
Le site n'est pas aussi joli, mais c'est joli aussi.
Me voilà donc parti, mise à l'eau à la plage presque déserte, 7 h du mat, devant une dame qui fait son tai chi.
j'espère que ma pissette ne l'a pas trop troublée.
dès les premiers mettres, je vois un peu de poisson, ça semble prometteur.
Dans moins de 8 m je fais mon premier sar, qui broutait en bas d'un rocher, et qui ne m'a pas vu.
canard discrêt, approche silencieuse à l'indienne, et paf en pleine tête, le omer cayman fait son boulot, bon fusil.
Je mets le sar à la bouée en pensant que c'est madame qui va être contente, elle commence à en avoir marre
de manger de la vieille Rien à foutre, un peu plus loin sur 15 m je tape une vieille. Merde. erreur d'appréciation,
elle a la maille, mais pas énorme. Elle sera quand même mangée, comme le reste, comme tout ce que je tire.
Tout? pas toujours.
vers la fin de la sortie, j'apperçois un rouget au fond. Doit y avoir 10 m. Miam chai bon cha le rouget;
je descends, me pose au fond, fait gaffe aux caillous autour, le 110 c'est pas l'arme idéale pour le rouget
l'avantage c'est que ça permet des tirs de loin quand il est farouche, mais faut être précis, chirurgical, pour réussir
le tir dans la tête. Je tire, et le poisson tourne au même moment! je le rate, non sans emporter au passage un bout
d'une de ses nageoires pectorales.
Je remonte, me dis, merde, tu l'as abîmé, maintenant faut lui régler son compte, faut qu'il passe par la poêle.
je le vois qui se tire, (la visi est comme d'hab exellente) je me ventile, et je redescend.
Mais le poisson m'a vu. Il se casse, pas très vite mais il se barre quand même. C'est un rouget portion, bien maillé mais
sans plus. Pas un monstre. je le poursuis quand même, avec peut-être un peu d'acharnement? ça m'embête de blesser
un poisson sans aller au bout. Je suis le rouget, fusil au poing, et ce faisant je me retrouve à faire une indienne au fond.
je le suis sur 10, 15, peut-être 20 m? puis soudain je ressens quelquechose que j'ai plus l'habitude de ressentir pendant
une séance de piscine, en faisant du dynamique: j'ai les jambes qui brûlent, montée d'acide lactique.
Merde, mais je fais quoi là? j'abandonne le rouget, et je remonte. je consulte la montre, j'étais en train de faire une
indienne, pour un malheureux rouget, à 15 m de fond...
ça me donne à réfléchir. Là dessus, je rentre, et ce jour là j'ai encore appris quelque chose: Parfois je suis un gros couillon!
Retour à la réalité:
je suis à la surface du lac, et la compensation veut pas passer. Mais je sais la part psychologique dans tout ça.
je me détend, et là je pête un coup. le mot est faible, que dis-je, je réalise le plus beau pet de toute ma carrière!
ça n'en finit plus, c'est une symphonie pour cuivres! mais l'accident bête se produit. ma combi, neuve, est trop serrée
au niveau de la cagoule, des poignets et des chevilles. je me met à gonfler, gonfler, la combi se remplit de gaz, je
remonte au dessus de la surface, et là mon binhome me sauve la vie: il attrape ma marseillaise, tire dessus, elle se défait
et le gaz s'échappe d'un coup! je retombe dans l'eau, j'avais commencé à m'élever dans les airs tel une montgolfière.
Au même moment, je vous jure que tout ça est d'une véracité absolument véridique, une mouche passait par là.
Elle entre en contact avec les gaz nocifs, et tombe raide morte dans l'eau!
Une petite perche passait par là. Elle voit la mouche, et la gobe, comme ça, devant nos yeux effarés.
Arrive un énorme brochet, et il bouffe la perche!
Là dessus, le brochet est rammené en arrière, icroyable: la mouche était fausse, en réalité, au bord, on ne l'avait pas
vu, un mec était en train de pêcher à la mouche, et vas-y qu'il choppe le brochet dans son épuisette!
Mon binhomme et moi, on se regarde, d'un air complètement blazés.
on hausse les épaules, bah, on en a vu d'autres!
Et on reprend notre plongée.
Je me longe, bien sur en lac on se longe toujours. Le plomb est remonté normalement de quelques mètres,
une technique à nous pour pas être directement posé au fond, histoire de pas rester coincé, on sait jamais
ce qu'il y a . une fois on a trouvé un arbre avec un filet coincé dedans, ça c'était au lac de Laffrey.
une autre fois on a attéri sur une carcasse ce voiture...
Bref, je descend, et puis c'est froid, noir, on y voit rien. Alors je ferme les yeux, je me détends, et la ça y est
les oreilles "passent". Super. je descend, on est sur 17 m. j'en chie quand même. Psychologiquement c'est dur.
j'ouvre les yeux, et je vois passer le plomb qui tend notre filin. Et juste après, d'un coup, c'est le noir total.
C'est quoi ce merdier? Je réalise soudain: je me suis planté dans la vase, jusqu'au masque!
j'appuie avec mes mains et je ressort de là, je suis sur que s'il y avait des poissons autour ils ont entendu comme
un bruit de ventouse.
je remonte, mort de rire! On se paye une bonne rigolade avec M. On remonte un peu le plomb qui était en fait à moins
d'un mètre de la vase.
Ce jour là on est descendu à 20 m, mais on avait l'impression d'être beaucoup plus profond.
Allez la suite dans un autre épisode!
pour parfois remonter d'un coup !
cette partie j'ai décidé de l'appeler "plongées lacustres" car il n'y sera plus question de dentis, d'agachons, ou
de quoi que ce soit ayant trait à l'eau salée.
Part 3: Plongées Lacustres
Ce matin là, la corse est bien loin. Avec mon pote et binhome, que j'appellerais monsieur M. ,
on est partis de bonne heure au lac de Paladru, ou la plongée est interdite hormis dans un cadre bien spécifique.
Mais nous on plonge pas, pas de bouteilles, on nage avec des combi et des palmes, mais on est pas des plongeurs,
hein? en plus on est des rockeurs alors on s'en fout.
bref nous voilà dans l'eau. visi: 2 m maxi, et plus profond ça se gate. pinaise. Je m'échauffe d'abord dans un coin
ou un mec a perdu une rolex. Vas-y pour retrouver une rolex dans cette poisse sur un fond vaseux... t'as plus de
chances de toucher le pactol en achetant directement un billet de loto gagnant!
une histoire me revient, à ce moment là, précis.
c'est un mec qui rentre chez lui et qui dit à sa femme:" Chérie, tu ferais quoi si je gagnais au loto?
Elle: "Je te prends la moitié et JE ME CASSE!"
Lui: "j'ai gagné, 8 euros. Tiens prend 4 euros et casse toi!"
bref je m'égare. plonger dans ces conditions ça devient vite folklorique. On oublie vite la rolex en or, et on se met sur
un fond de 15 ou 17 m. c'est ce qu'on fait généralement pour chauffer un peu nos vieilles carcasses.
je commence à descendre, et là , le stress, le manque de visi, j'ai encore mon oreille gauche qui me
fait un caprice. ça passe pas. pourtant la corse n'est pas si loin, encore, en se début de mois d'août.
Ya pas longtemps je chassais à presque 20 m sans soucis aucun. Mais là, c'est très différent...
Flash back
Corsica: Deuxième moitié du mois de Juillet.
ce matin là, je pars chasser sans binhomme malheureusement, puisqu'ayant changé de camping.
Mes filles et ma femme ne supportaient plus les sanitaires rustiques, les invasions de fourmis, les guêpes de Roccapina.
les Guêpes de Roccapina, jamais vu ça. Tu mets la table, sans sortir de bouffe encore, elles débarquent.
Tu sors un bout de pain, elles sont là! Affamées, les guêpes du camping municipal de Roccapina?
A contre coeur, sous la pression compréhensible cependant de mes femmes, on est partis, donc et on s'estinstallés
à Tizzano.
Le site n'est pas aussi joli, mais c'est joli aussi.
Me voilà donc parti, mise à l'eau à la plage presque déserte, 7 h du mat, devant une dame qui fait son tai chi.
j'espère que ma pissette ne l'a pas trop troublée.
dès les premiers mettres, je vois un peu de poisson, ça semble prometteur.
Dans moins de 8 m je fais mon premier sar, qui broutait en bas d'un rocher, et qui ne m'a pas vu.
canard discrêt, approche silencieuse à l'indienne, et paf en pleine tête, le omer cayman fait son boulot, bon fusil.
Je mets le sar à la bouée en pensant que c'est madame qui va être contente, elle commence à en avoir marre
de manger de la vieille Rien à foutre, un peu plus loin sur 15 m je tape une vieille. Merde. erreur d'appréciation,
elle a la maille, mais pas énorme. Elle sera quand même mangée, comme le reste, comme tout ce que je tire.
Tout? pas toujours.
vers la fin de la sortie, j'apperçois un rouget au fond. Doit y avoir 10 m. Miam chai bon cha le rouget;
je descends, me pose au fond, fait gaffe aux caillous autour, le 110 c'est pas l'arme idéale pour le rouget
l'avantage c'est que ça permet des tirs de loin quand il est farouche, mais faut être précis, chirurgical, pour réussir
le tir dans la tête. Je tire, et le poisson tourne au même moment! je le rate, non sans emporter au passage un bout
d'une de ses nageoires pectorales.
Je remonte, me dis, merde, tu l'as abîmé, maintenant faut lui régler son compte, faut qu'il passe par la poêle.
je le vois qui se tire, (la visi est comme d'hab exellente) je me ventile, et je redescend.
Mais le poisson m'a vu. Il se casse, pas très vite mais il se barre quand même. C'est un rouget portion, bien maillé mais
sans plus. Pas un monstre. je le poursuis quand même, avec peut-être un peu d'acharnement? ça m'embête de blesser
un poisson sans aller au bout. Je suis le rouget, fusil au poing, et ce faisant je me retrouve à faire une indienne au fond.
je le suis sur 10, 15, peut-être 20 m? puis soudain je ressens quelquechose que j'ai plus l'habitude de ressentir pendant
une séance de piscine, en faisant du dynamique: j'ai les jambes qui brûlent, montée d'acide lactique.
Merde, mais je fais quoi là? j'abandonne le rouget, et je remonte. je consulte la montre, j'étais en train de faire une
indienne, pour un malheureux rouget, à 15 m de fond...
ça me donne à réfléchir. Là dessus, je rentre, et ce jour là j'ai encore appris quelque chose: Parfois je suis un gros couillon!
Retour à la réalité:
je suis à la surface du lac, et la compensation veut pas passer. Mais je sais la part psychologique dans tout ça.
je me détend, et là je pête un coup. le mot est faible, que dis-je, je réalise le plus beau pet de toute ma carrière!
ça n'en finit plus, c'est une symphonie pour cuivres! mais l'accident bête se produit. ma combi, neuve, est trop serrée
au niveau de la cagoule, des poignets et des chevilles. je me met à gonfler, gonfler, la combi se remplit de gaz, je
remonte au dessus de la surface, et là mon binhome me sauve la vie: il attrape ma marseillaise, tire dessus, elle se défait
et le gaz s'échappe d'un coup! je retombe dans l'eau, j'avais commencé à m'élever dans les airs tel une montgolfière.
Au même moment, je vous jure que tout ça est d'une véracité absolument véridique, une mouche passait par là.
Elle entre en contact avec les gaz nocifs, et tombe raide morte dans l'eau!
Une petite perche passait par là. Elle voit la mouche, et la gobe, comme ça, devant nos yeux effarés.
Arrive un énorme brochet, et il bouffe la perche!
Là dessus, le brochet est rammené en arrière, icroyable: la mouche était fausse, en réalité, au bord, on ne l'avait pas
vu, un mec était en train de pêcher à la mouche, et vas-y qu'il choppe le brochet dans son épuisette!
Mon binhomme et moi, on se regarde, d'un air complètement blazés.
on hausse les épaules, bah, on en a vu d'autres!
Et on reprend notre plongée.
Je me longe, bien sur en lac on se longe toujours. Le plomb est remonté normalement de quelques mètres,
une technique à nous pour pas être directement posé au fond, histoire de pas rester coincé, on sait jamais
ce qu'il y a . une fois on a trouvé un arbre avec un filet coincé dedans, ça c'était au lac de Laffrey.
une autre fois on a attéri sur une carcasse ce voiture...
Bref, je descend, et puis c'est froid, noir, on y voit rien. Alors je ferme les yeux, je me détends, et la ça y est
les oreilles "passent". Super. je descend, on est sur 17 m. j'en chie quand même. Psychologiquement c'est dur.
j'ouvre les yeux, et je vois passer le plomb qui tend notre filin. Et juste après, d'un coup, c'est le noir total.
C'est quoi ce merdier? Je réalise soudain: je me suis planté dans la vase, jusqu'au masque!
j'appuie avec mes mains et je ressort de là, je suis sur que s'il y avait des poissons autour ils ont entendu comme
un bruit de ventouse.
je remonte, mort de rire! On se paye une bonne rigolade avec M. On remonte un peu le plomb qui était en fait à moins
d'un mètre de la vase.
Ce jour là on est descendu à 20 m, mais on avait l'impression d'être beaucoup plus profond.
Allez la suite dans un autre épisode!
« Sur Mars, il fait -160 degrés à l’ombre. Mais on n’est pas obligé d’aller à l’ombre. »
Jean Yanne
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- Inscription : ven. déc. 28, 2007 9:36 am
- Localisation : la seyne sur mer
Re: Agachons et dentis corses (part two)
vivement demain soir pour la suite
Re: Agachons et dentis corses (part two)
ça t'emmerde que je critique tes sars hein ?djouss a écrit :C'est un rouget ... je le poursuis quand même, avec ... un peu d'acharnement?
"le déménagement c'est maintenant"
- djouss
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- Inscription : ven. oct. 20, 2006 8:51 am
- Localisation : isère, 38
Re: Agachons et dentis corses (part two)
rouget a écrit :ça t'emmerde que je critique tes sars hein ?djouss a écrit :C'est un rouget ... je le poursuis quand même, avec ... un peu d'acharnement?
Merci à vous tous de lire mes pauvres CR!louve de mer a écrit :Ah... Un bon vieux CR... Ca fait plaisir à lire. Le pire, c'est qu'il a fait ressortir l'autre Touareg de son désert. Celui qui ne répond pas aux messages.
Foutu Ratapouette.
Merci D'jouss!
En fait, ya pas tellement de suite.
En cherchant bien, doit y avoir encore d'autres épisodes , d'autres histoires à raconter
sur les 3 semaines que j'ai passé en Corse, endroit magnifique. Trop peuplé en Juillet-Aôut
à mon gôut, mais comment en vouloir à tous ces gens d'apprécier un pays si beau.
Enfin apprécier, apprécier, beaucoup trop n'apprécient que le paysage. j'entendais de ci de là
des "ouais les corses ci, les corses là" et je me disais mais si vous êtes pas content
arrêtez de venir dans cette ile!
d'accord il y a peut-être des corses cons, ma foi quel que soit le pays, quelle que soit la
nationalité, on se traine il est vrai de sacrés boulets. Mais pour un corse con, combien
de touristes cons? je donne ma langue au chat.
Il parait que pendant un bain de foule du Général de Gaule, un mec aurait crié "mort aux cons"
Le général aurait dit à un de ceux qui l'accompagnaient: "vaste programme"
parfois, vaut mieux garder la tête sous l'eau, le monde de l'autre coté du miroir est beaucoup
plus reposant. Vous trouvez pas?
j'ai encore vu deux grondins volants, pendant mon séjour la bas. j'en avais vu
deux l'an passé en Sardaigne. Impossible de les tuer. Ils étaient posés là, sur 15 m,
cote à cote, je suis allé les voir, surs de leur carapace, surs de leur camouflage, ils
ne bougeaient pas.
J'ai vu passer une sériole, un peu petite. J'étais descendu à l'agachon, elle m'a gratifié
de deux passages, puis est repartie.
Avec PQD, on a pu observer un homard, dans son trou. Il a l'oeuil ce PQD, moi je l'aurais
pas trouvé. je suis content, j'ai vu plein de choses, plein de vie.
Me voilà rentré au pays, dans ma montagne.
La semaine dernière, je suis retourné plonger au lac du Bourget, avec un pote.
On a plongé jusqu'à 20 m. plongée plaisir, envie d'aller plus loin, mais nouveau binhomme.
il faut qu'il accepte d'enlever du plomb sur ça ceinture avant d'aller plus loin, plus profond.
mais qui donc a dit cette connerie? un mec au bord du suicide non? hey mec ya du cyanurej'accepte le froid, j'accepte la pression. j'accepte... L'idée... de la mort.
j'arrive au fond. Enfin je vois le plomb. Je me retourne, et regarde autour de moi. la visi latérale n'est pas mauvaise.
je distingue nettement le fond noir, c'est comme s'il y avait eut une holocauste nucléaire. Il n'y a rien, sinon, la mort.
dans la pharmatie!
Non, ce n'est pas la mort, qu'il y a au fond, au contraire.
je ne peux plus vivre sans ces sensations, le bien-être que ces plongées me procurent,
que ce soit en mer, ou en lac.
les lacs, j'ai appris à les aimer. Ils ne livrent pas leur secrets au premier abord.
Une fois qu'on a dépassé la peur du noir, la peur du froid, quand on arrive malgré
tout à se relâcher, ces plongées peuvent vous procurer un grand bonheur.
Le lac doit s'apprivoiser. Il faut être patient, savoir regarder, savoir s'écouter.
Cet hivers , s'il fait froid, j'ai bien envie de faire un trou dans la glace.
peut-être je vous raconterais ça.
Edit:
quelques petites photos du Lac du Bourget:
Edit: petite photo en plus et actualisation des liens
Dernière modification par djouss le mer. oct. 07, 2009 3:16 pm, modifié 1 fois.
« Sur Mars, il fait -160 degrés à l’ombre. Mais on n’est pas obligé d’aller à l’ombre. »
Jean Yanne
Jean Yanne
Re: Agachons et dentis corses (part two)
Sympa ce CR !
Mais, et les dentis ?? J'entends ta réponse : les dentis, ils sont là, il faut fermer les yeux, et se laisser partir au fond de sa rêverie ...
Mais, et les dentis ?? J'entends ta réponse : les dentis, ils sont là, il faut fermer les yeux, et se laisser partir au fond de sa rêverie ...
Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois.
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie
Philippe GELUCK
- TAHITI BOB
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
CE MEC EST FOU !!!!!!
l'ocean mon jardin , les étoiles mon guide et le tiare Tahiti mon emblème
- djouss
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
C'est exactement ça! Le lac du Bourget c'est truffé de dentis!Chao-Le a écrit : Sympa ce CR !
Mais, et les dentis ?? J'entends ta réponse : les dentis, ils sont là, il faut fermer les yeux, et se laisser partir au fond de sa rêverie ...
Alors venant de toi, je prends ça comme un gand compliment!TAHITI BOB a écrit :CE MEC EST FOU !!!!!!
tu viens cet hivers, si on fait le trou dans la glace? après on mangera une tartiflette bien
arrosée pour se requinquer
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Jean Yanne
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
bon c'est bien beau toutes ces déclarations d'amour mais t'as intérêt à te pointer samedi au "Château" pour la sortie VIP même s'il pleut
sinon je viens te chercher jusque dans ta montagne toute plate
tes CR ça m'a donné faim et en plus j'ai pas reploufé depuis mes déboires en Corse...
sinon je viens te chercher jusque dans ta montagne toute plate
tes CR ça m'a donné faim et en plus j'ai pas reploufé depuis mes déboires en Corse...
certains touchent des fonds, nous on touche le fond
- chris83csm
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Re: Agachons et dentis corses (part two)
Bravo belle plume
L'être humain veut toujours plus, mais ne veut pas forcément être performant.
En tout cas on est bien mieux tout au fond
http://chris83csm.labrute.fr
En tout cas on est bien mieux tout au fond
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- TAHITI BOB
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- Localisation : OU JE SUIS AU MOMENT PRESENT
Re: Agachons et dentis corses (part two)
djouss a écrit :C'est exactement ça! Le lac du Bourget c'est truffé de dentis!Chao-Le a écrit : Sympa ce CR !
Mais, et les dentis ?? J'entends ta réponse : les dentis, ils sont là, il faut fermer les yeux, et se laisser partir au fond de sa rêverie ...
Alors venant de toi, je prends ça comme un gand compliment!TAHITI BOB a écrit :CE MEC EST FOU !!!!!!
tu viens cet hivers, si on fait le trou dans la glace? après on mangera une tartiflette bien
arrosée pour se requinquer
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- sushi man
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- Localisation : Loin de la mer pour l instant ...
Re: Agachons et dentis corses (part two)
Belle saga ,bien écrite ,ds le 2 y manquait un peu les dentis . Le passage gastrique ds le lac
Travailler moins pour brocouiller plus .