Semaine en terre Malgache
Publié : dim. déc. 12, 2010 1:32 pm
Souhaitant échapper à la morosité ambiante dû à une chute des températures brutales sur notre territoire , et surtout pour assouvir un rêve qui nous trottait dans la tête depuis pas mal de temps, rendez vous était pris avec antonin, guide de pêche sur l’île de Nosy Komba à un quart d’heure de pirogue à peine de Hellville la capitale de Nosy be.
Le voyage durant seulement une dizaine de jours, transport compris (obligations professionnelles obligent !)
Au cour de notre périple, nous ne réaliserons seulement que 5 sorties car entrecoupée d’une journée de repos permettant de découvrir un peu l’île.
Cela aurait était dommage de rester coincé la tête au fond de la pirogue sans découvrir les subtilités de ce magnifique pays et de la gentillesse des ses habitants.
Le temps nous étant compté, et afin d’optimiser les temps de chasse, nous logerons sur place, dans le magnifique Lodge d’antonin lové en plein milieu d’une végétation luxuriante, face à la mer : dépaysement garanti !
1ere journée Chasse dans la baie :
Départ matinal, 6h30 nous buvons notre thé dans la pirogue alors que antonin nous conduit GPS à la main sur un premier spot.
Nous ancrons à l’aplomb d’une épave pour une mise en jambe 17m de profondeur, la fatigue de la veille et le manque de pratique des derniers temps se fait un peu sentir nous sommes un peu à la « rue », la visibilité se situe autour des 10m mais avec une eau chargée en particules gênant un peu les évolutions, cela ne nous empêchera pas d’admirer durant les premières apnées une magnifique loche avoisinant les 200kg affalée comme une grosse vache sur le pont de l’épave.
La pêche commence Antonin s’étant mis à l’eau nous explique un peu les rouages de sa façon de chasser dans l’océan indien, attitudes a l’opposé de ce que nous avons l’habitude de pratiquer sur nos côtes, car ici il faut avant tout se montrer pour susciter la curiosité des poissons, style cow boy posté à genoux ou debout au fond de l’eau prêt à en découdre avec tout ce qui passe.
Quelques carangues, gaterin, carpe rouge seront pris.
Nous rembarquons vers un autre spot, sur une avancée de terre avec quelque grosses patates de coraux éparpillées sur le sable, mais surtout beaucoup de courant.
Antonin aux petits soins, nous installe une « ralingue » improvisée grâce a une floatline et un gilet de sauvetage, afin que nous puissions remonter jusqu’au bateau sans trop d’effort.
Quelque barras seront pris et de gros mérous aperçus.
Puis nous nous dirigeons sur une grosse remontée au centre de la baie, avec beaucoup de coralligènes, la visibilité est bien meilleure le courant quasi absent, talang sauteur, sériole kombas, carpe rouge seront pris.
Pour finir une épave de Bulldozer avec une visibilité à la normande dû probablement à la proximité de la côte et au phénomène de marnage.
Courbine et carpe rouge seront pris.
2eme journée Chasse dans la baie :
Yvan nous a rejoins la veille via Tananarive, nous sommes à présent 4 chasseurs en comptant antonin.
Départ à la même heure sur une mer d’huile, nous arrivons sur une épave posé sur 18m, je suis le premier à l’eau la visibilité est bien meilleure que la veille je discerne de la surface le mât de l’épave fixant la mange, avec une belle carangue qui tourne mais qui restera a distance sur la première coulée.
Deux beaux mérous seront sortis, le premier séché net, le second tiré sur un tir approximatif (flèche et poisson enragué dans la cale de l’épave).
Une mise en jambe que nous aurions aimés nous éviter.
Deux d’entre nous viennent donc d’épuiser leur quota de mérou car antonin gère de façon très « pro » cette espèce qui « fixe » la vie sur les épaves.
Une fois le poisson sorti, nous partons au nord de la baie sur une épave se trouvant à 25m.
Deux chasseurs malgaches sont déjà sur place équipés de flasher « home made ».
Nous mettons le notre à l’eau, carangue, barracuda seront pris, thazard décroché.
3ème journée Chasse dans la baie :
Nous attaquons sur un caillou que nous ne verrons jamais à cause de la visibilité mais surtout du courant qui nous empêche de bien nous positionner.
Cela ne nous empêchera pas de faire deux belles carangues, et d’en décrocher une qui fera fuir le banc. (flèche Picasso ardillon trop court).
Nous passons ensuite saluer la loche, deux autres carangues en feront les frais.
Poissons pas forcément évident, car une fois tiré il ne faut rien lâcher pour éviter que le poisson aille tout casser en se frottant à la ferraille.
Nous enchainons ensuite sur le même parcourt que le premier jour.
Première halte de nombreux barras sont pêchés au flasher, un mal fléché sur un moment d’inattention me chargera en me laissant la trace de sa mâchoire dans la cuisse en guise de souvenir…Plus de peur que de mal !
Nous finissons par la grosse remontée, antonin nous fera une belle démonstration carangue inox et une belle carpe rouge.
4ème journée Chasse dans le bleu :
Equipés d’un bâteau rapide avec un 140CVet de deux marins, nous sortons de la baie pour gagner le banc des pléiades, pas mal de courant. Nous faisons des dérives au flasher durant lesquelles un seul thazard bien dodu, estimé dans les 15kg sera « vendangé ».
Etant proche de l’étale et le courant faiblissant, à notre demande, antonin toujours équipé de son GPS nous conduit à quelques encablures pour pêcher sur de grosses remontées concentrant la vie.
Et à partir de là c’est l’éclate !
A peine descendu du bateau une eau bien plus claire et du poisson de partout virevoltant sur de grosse patates.
Nous enchainons mérous, perroquets, gueules pavés, babones, poissons soldats, mérous croissant queue jaune et thazard en pêchant entre 12 et 23m.
Nous croiserons 3 belles ignobilis qui nous ignorerons royalement.
Lorsque nous arrivons au lodge nous sommes « rincés il est 14h30.
5ème journée Chasse sur un « secret spot » dans la baie :
Départ encore plus matinal pour la dernière sortie, car un peu plus éloigné que les autres spots.
Nous arrivons sur zones, de nombreuses chassent mêlent des bancs de bonites aux oiseaux un peu partout autour de nous.
Nous jetons le flasher à l’eau pour faire des dérives, antonin restant sur le bâteau pour nous remonter au courant et assurer la sécurité.
De nombreux barras bien « gras » feront les frais de nos dérives, ainsi que deux thazards et quelques loupés.
Nous enchainerons ensuite sur une épave de boutre dans les 19m ou nous ferons deux talangs sauteurs avec encore quelques loupés.
Un beau requin dans les 2,50m croisé dans une eau chargé nous incitera à changer de spot, pas vraiment rassurant.
En rentrant nous nous arrêtons sur une ultime épave sur laquelle antonin me promet la présence de mon quota de mérou.
Après deux coulées nous trouvons enfin l’épave qui gît sur 18,5m, je glisse dans la cabine avec une visibilité approchant seulement le mètre, un mérou tourne à l’intérieur, je me cale il se tourne et me monte, je le sèche par un tir propre de face.
Voilà, le récit à chaud de notre périple qui je l’espère vous donnera le goût du voyage.
Je ne vous fais pas le décompte des THB que nous nous sommes envoyés, je ne vous parle pas non plus des différents rhums arrangés disponibles sur place …
Merci encore a Delphine et Antonin pour leur sens de l’accueil et leur professionnalisme, une adresse a conseiller pour qui veux aller chasser dans un pays qu’il ne connaît pas sans se prendre la tête a tâtonner avec des pêcheurs locaux, qui ne pourrons pas vous faire découvrir une palette aussi diversifier de sites de chasses tout en prodiguant des conseils avisés.
Le voyage durant seulement une dizaine de jours, transport compris (obligations professionnelles obligent !)
Au cour de notre périple, nous ne réaliserons seulement que 5 sorties car entrecoupée d’une journée de repos permettant de découvrir un peu l’île.
Cela aurait était dommage de rester coincé la tête au fond de la pirogue sans découvrir les subtilités de ce magnifique pays et de la gentillesse des ses habitants.
Le temps nous étant compté, et afin d’optimiser les temps de chasse, nous logerons sur place, dans le magnifique Lodge d’antonin lové en plein milieu d’une végétation luxuriante, face à la mer : dépaysement garanti !
1ere journée Chasse dans la baie :
Départ matinal, 6h30 nous buvons notre thé dans la pirogue alors que antonin nous conduit GPS à la main sur un premier spot.
Nous ancrons à l’aplomb d’une épave pour une mise en jambe 17m de profondeur, la fatigue de la veille et le manque de pratique des derniers temps se fait un peu sentir nous sommes un peu à la « rue », la visibilité se situe autour des 10m mais avec une eau chargée en particules gênant un peu les évolutions, cela ne nous empêchera pas d’admirer durant les premières apnées une magnifique loche avoisinant les 200kg affalée comme une grosse vache sur le pont de l’épave.
La pêche commence Antonin s’étant mis à l’eau nous explique un peu les rouages de sa façon de chasser dans l’océan indien, attitudes a l’opposé de ce que nous avons l’habitude de pratiquer sur nos côtes, car ici il faut avant tout se montrer pour susciter la curiosité des poissons, style cow boy posté à genoux ou debout au fond de l’eau prêt à en découdre avec tout ce qui passe.
Quelques carangues, gaterin, carpe rouge seront pris.
Nous rembarquons vers un autre spot, sur une avancée de terre avec quelque grosses patates de coraux éparpillées sur le sable, mais surtout beaucoup de courant.
Antonin aux petits soins, nous installe une « ralingue » improvisée grâce a une floatline et un gilet de sauvetage, afin que nous puissions remonter jusqu’au bateau sans trop d’effort.
Quelque barras seront pris et de gros mérous aperçus.
Puis nous nous dirigeons sur une grosse remontée au centre de la baie, avec beaucoup de coralligènes, la visibilité est bien meilleure le courant quasi absent, talang sauteur, sériole kombas, carpe rouge seront pris.
Pour finir une épave de Bulldozer avec une visibilité à la normande dû probablement à la proximité de la côte et au phénomène de marnage.
Courbine et carpe rouge seront pris.
2eme journée Chasse dans la baie :
Yvan nous a rejoins la veille via Tananarive, nous sommes à présent 4 chasseurs en comptant antonin.
Départ à la même heure sur une mer d’huile, nous arrivons sur une épave posé sur 18m, je suis le premier à l’eau la visibilité est bien meilleure que la veille je discerne de la surface le mât de l’épave fixant la mange, avec une belle carangue qui tourne mais qui restera a distance sur la première coulée.
Deux beaux mérous seront sortis, le premier séché net, le second tiré sur un tir approximatif (flèche et poisson enragué dans la cale de l’épave).
Une mise en jambe que nous aurions aimés nous éviter.
Deux d’entre nous viennent donc d’épuiser leur quota de mérou car antonin gère de façon très « pro » cette espèce qui « fixe » la vie sur les épaves.
Une fois le poisson sorti, nous partons au nord de la baie sur une épave se trouvant à 25m.
Deux chasseurs malgaches sont déjà sur place équipés de flasher « home made ».
Nous mettons le notre à l’eau, carangue, barracuda seront pris, thazard décroché.
3ème journée Chasse dans la baie :
Nous attaquons sur un caillou que nous ne verrons jamais à cause de la visibilité mais surtout du courant qui nous empêche de bien nous positionner.
Cela ne nous empêchera pas de faire deux belles carangues, et d’en décrocher une qui fera fuir le banc. (flèche Picasso ardillon trop court).
Nous passons ensuite saluer la loche, deux autres carangues en feront les frais.
Poissons pas forcément évident, car une fois tiré il ne faut rien lâcher pour éviter que le poisson aille tout casser en se frottant à la ferraille.
Nous enchainons ensuite sur le même parcourt que le premier jour.
Première halte de nombreux barras sont pêchés au flasher, un mal fléché sur un moment d’inattention me chargera en me laissant la trace de sa mâchoire dans la cuisse en guise de souvenir…Plus de peur que de mal !
Nous finissons par la grosse remontée, antonin nous fera une belle démonstration carangue inox et une belle carpe rouge.
4ème journée Chasse dans le bleu :
Equipés d’un bâteau rapide avec un 140CVet de deux marins, nous sortons de la baie pour gagner le banc des pléiades, pas mal de courant. Nous faisons des dérives au flasher durant lesquelles un seul thazard bien dodu, estimé dans les 15kg sera « vendangé ».
Etant proche de l’étale et le courant faiblissant, à notre demande, antonin toujours équipé de son GPS nous conduit à quelques encablures pour pêcher sur de grosses remontées concentrant la vie.
Et à partir de là c’est l’éclate !
A peine descendu du bateau une eau bien plus claire et du poisson de partout virevoltant sur de grosse patates.
Nous enchainons mérous, perroquets, gueules pavés, babones, poissons soldats, mérous croissant queue jaune et thazard en pêchant entre 12 et 23m.
Nous croiserons 3 belles ignobilis qui nous ignorerons royalement.
Lorsque nous arrivons au lodge nous sommes « rincés il est 14h30.
5ème journée Chasse sur un « secret spot » dans la baie :
Départ encore plus matinal pour la dernière sortie, car un peu plus éloigné que les autres spots.
Nous arrivons sur zones, de nombreuses chassent mêlent des bancs de bonites aux oiseaux un peu partout autour de nous.
Nous jetons le flasher à l’eau pour faire des dérives, antonin restant sur le bâteau pour nous remonter au courant et assurer la sécurité.
De nombreux barras bien « gras » feront les frais de nos dérives, ainsi que deux thazards et quelques loupés.
Nous enchainerons ensuite sur une épave de boutre dans les 19m ou nous ferons deux talangs sauteurs avec encore quelques loupés.
Un beau requin dans les 2,50m croisé dans une eau chargé nous incitera à changer de spot, pas vraiment rassurant.
En rentrant nous nous arrêtons sur une ultime épave sur laquelle antonin me promet la présence de mon quota de mérou.
Après deux coulées nous trouvons enfin l’épave qui gît sur 18,5m, je glisse dans la cabine avec une visibilité approchant seulement le mètre, un mérou tourne à l’intérieur, je me cale il se tourne et me monte, je le sèche par un tir propre de face.
Voilà, le récit à chaud de notre périple qui je l’espère vous donnera le goût du voyage.
Je ne vous fais pas le décompte des THB que nous nous sommes envoyés, je ne vous parle pas non plus des différents rhums arrangés disponibles sur place …
Merci encore a Delphine et Antonin pour leur sens de l’accueil et leur professionnalisme, une adresse a conseiller pour qui veux aller chasser dans un pays qu’il ne connaît pas sans se prendre la tête a tâtonner avec des pêcheurs locaux, qui ne pourrons pas vous faire découvrir une palette aussi diversifier de sites de chasses tout en prodiguant des conseils avisés.