Indonésie: Bali septembre 2012
Publié : dim. sept. 30, 2012 1:31 pm
Ce matin, première journée de chasse sur Bali, départ à 7h de l'hôtel keraton à jimbaran au sud de l île pour rejoindre en taxi un village de pécheurs au nord de l'île du nom de candidasar.
Sur place un contact de angelo germidis ( teck sea) nous attends, c est un pêcheur en pirogue et ce sera notre guide du jour.
Nous embarquons avec mon coéquipier sur la pirogue à balancier, nous sortons du lagon en passant au dessus du platier, en direction d une île qui se dresse comme un pain de sucre au milieu de l eau.
Première impression durant la navigation l'eau semble claire car nous voyons les patates posées sur le sable, une dizaine de mètres en dessous de la pirogue.
Une fois arrivé sur le tombant de la grande île, un chasseur russe (d'après le piroguier)et déjà à l'eau avec un bazooka triple Sandows, bungie, floatline et train de bouées!
Apparemment il vient passer un mois sur place, ne chasse que le thon et il en aurait fait deux la veille de notre arrivée!
Le tombant est impressionnant et vertigineux tellement cela tombe a pic dans le bleu, cela fait des sortes d'escaliers formés par la multitude de variétés de coraux, beaucoup de courant, pas de problème niveau palmage on s est déjà mis le compte en Normandie durant le National...
L eau est à 27 c et il y a une vingtaine de mètre de visie.
Après trois dérives sur le tombant ou nous ne voyons rien a part de gros bancs de fusillers dans le bleu, et quelques perroquets et nazons justes tribales, nous décidons de poser le Flasher au bateau et de pêcher les patates de coraux au gré du courant en faisant des dérives, pêche que nous sommes plus habitués à pratiquer.
Je suis un peu déçu sur le coups, la dernière chasse tropicale s étant déroulée à Madagascar à Diego suarez en décembre dernier, dans des eaux très poissonneuses.
Puis a force de faire des agachons en s éloignant de l île nous commençons à voir du beau poisson.
Le premier sera un aprion que je flècherais au milieu d un énormes banc de nazons sur une vingtaine de mètre, je le vois arriver au loin, me plaque lui laisse faire un premier passage, me tapis encore plus sur le haut de la patate jusqu'à ce qu il vienne et le tire plein cadre dans l'oeil.
J'appelle le piroguier qui en voyant le poisson, paraît à la fois content et dubitatif car il semblerait que ses clients habituels ne chassent vraiment que le pélagique...
Une fois le poisson posé au bateau pour cause de requins, nous enchaînons une autre dérive, le bateau nous largue au large et nous palmons à la recherche de vie en direction de l île quand soudain j aperçois au milieu du bleu, un éperon, c'est en fait le haut d une belle patate, je me prépare bien en surface, descends me positionne en regardant le large.
J'agachonne, il y a beaucoup de vie, vision de rêve, des dorades tropicales ou gueule pavé tourbillonnent au milieu des autres poissons, je m apprête à tirer quand d un coup un très beau capitaine me rentre à la manière d'un Denti chez nous, sur de sa supériorité, il fait un premier passage et tourne au loin, je m aplatis comme si j étais terrorisé par sa présence et arrive à le faire approcher suffisamment pour le tirer plein cadre, je le bride durant la remontée afin qu il n aille pas s enraguer plus bas, il y a 19.9m.
Je pose le poisson sur la pirogue et notre barquero semble cette fois ci très content!
Ensuite mon coéquipier, enchaînera également avec un aprion, que j'ai aperçu l'apnée précédente, sans toutefois pouvoir le faire.
S'en suivrons deux jolies dorades tropicales.
La vision des poissons nous stimule, nous commençons à être bien chaud, car cela fait maintenant plus de de deux heures que nous chassons, et nous décidons de nous en larguer encore un peu plus car nous sommes à l étale.
L action du jour, alors que je suis posé sur 23.80m en train d agachonner sur un gros banc de nazons et que mon coéquipier me surveille de la surface, trois gros thons dent de chien, me passent au dessus de la tête sans même que je les voient, il tentera quand même une coulée me voyant remonter de ma cale, mais ils partent dans le bleu, nous ne les reverrons pas.
Nous continuerons à faire quelques poissons et décrochés!
Il est maintenant 15h, la houle est en train de bien se lever, le courant à tourné et forcis, il est temps de rentrer.
Nous laisserons le poisson à notre guide du jour qui sera ravis, et fera la distribution à toute sa famille, une fois arrivé sur la plage.
Voilà, juste pour vous faire partager une belle journée de pêche entre amis.
Sortie le 16 au même endroit sauf que mon coéquipier ne m accompagne pas pour cause d excursion en Snorkiling avec sa femme sur l'ile de Nusa Penida.
Même cinéma que la fois précédente, 2 h de taxi pour faire 57 kilomètres.
J'embarque sur la même pirogue avec le même pêcheur.
Cependant je tente cette fois ci le coups sur une des deux petites îles plus en terre que celle que nous avions péchés précédemment.
Je fixe le caisson pour faire quelques images, et me mets à l eau entre les deux îlots et là c'est pire qu en Normandie, un vrai fleuve...
Je dérive comme une fusée, comme si j étais expulsé dans une passe peu profonde d un lagon qui en train de se vider, j'ai même du mal à descendre à la verticale et à me tenir au fonds.
Je réalise une première dérive ou je filme une belle raie aigle, une tortue en train de faire la sieste à l'abris d une grosse patate, et un gros bancs de gueules pavées sur lequel je fais l'impasse pour filmer, grosse erreur je ne les reverraient pas.
Nous changeons plusieurs fois de zones, allant même sur une île bien plus éloignée sur la gauche de Candidasa.
Je dériverais tout autour de l île pour trouver finalement le poisson très concentré dans une sorte de contre courant avec beaucoup de turbulences et de mousses en surface.
Normal, à quelques mètres derrières moi il y a une remontée qui revient d au moins une centaine de mètre si c est pas plus, en regardant calé en haut on a l impression d être allongé en haut d un gratte ciel, regardant en bas sans toutefois apercevoir le fond, cela donne presque le vertige!
J' apercevrai de jolis "raimbow Fish" dans les 6 ou 7 kg au milieu du banc de Nason, mais se tenant bien à distance et n arrivant que au bout de longs agachons.
Finalement après avoir tiré quelques Nasons pour le moral et celui de mon piroguier j' abdique et lui demande me ramener au point de départ.
Le courant à encore forcis, il y a également le russe suivi de son barquero, faisant des dérives avec tout son bordel entre les deux îlots.
Je me fait poser en amont le courant est acceptable, je me prépare bien il y a beaucoup de mange en surface et me cale 25m plus bas bien abrité dans l obscurité d'une énorme patate, je n y apercevrais malheureusement aucun poisson.
C'est seulement en sortant de mon poste que je me trouve nez à nez avec toute une palanquée de Japonais, autant surpris que moi, le moniteur marquant même un temps d'arrêt en me voyant équipé du 120 rob allen...
Finalement je me laisse prendre par le courant, j y ferais trois dérives en observant un beau perroquet nerveux virevoltant dans le courant au même endroit.
Je démonte le caisson, car c est impossible de chasser avec, dérive jusqu à l endroit ou j ai localisé ma proie, j anticipe mon poste d agachon et fait mon canard pour que le courant m y emmène sans palmer.
Le voici qui arrive méfiant, je suis en bout d'apnée je n aurais pas d autres occasions je tente le tir de très loin et le prends bas dans le ventre, il démarre fort, me fait le tour de deux patates en rasant le fonds ( emmêlant bien le dyneema) et se cale sous un corail formant un espèce d énorme parasol.
C est généralement de mauvaise augure pour ce type de poisson qui se déchire très facilement.
Je remonte en surface et lâche le fusil moulinet déroulé, et alors que je tente de me ventiler en surface en palmant comme un dératé le palpitant à 100 000, je tourne la tête et vois mon fusil plaqué au fond par le courant sur au moins 25m, en plus de ça un requin de récif tourne autour de mon poisson attiré sans doute par les vibrations émises par le poisson coincé.
Je réussirait finalement à récupèrer "le tout'", arbalète et poisson après un démêlage en règle.
Je suis crevé, nous rentrons.
La sortie s avèrera bien moins riche que la fois précédente et pour cause, en rentrant je consulte l annuaire des marées et m apperçois qu il y avait un coefficient de 115 soit 2.60m de marnage, le plus haut coefficient de l année!!!
Sur place un contact de angelo germidis ( teck sea) nous attends, c est un pêcheur en pirogue et ce sera notre guide du jour.
Nous embarquons avec mon coéquipier sur la pirogue à balancier, nous sortons du lagon en passant au dessus du platier, en direction d une île qui se dresse comme un pain de sucre au milieu de l eau.
Première impression durant la navigation l'eau semble claire car nous voyons les patates posées sur le sable, une dizaine de mètres en dessous de la pirogue.
Une fois arrivé sur le tombant de la grande île, un chasseur russe (d'après le piroguier)et déjà à l'eau avec un bazooka triple Sandows, bungie, floatline et train de bouées!
Apparemment il vient passer un mois sur place, ne chasse que le thon et il en aurait fait deux la veille de notre arrivée!
Le tombant est impressionnant et vertigineux tellement cela tombe a pic dans le bleu, cela fait des sortes d'escaliers formés par la multitude de variétés de coraux, beaucoup de courant, pas de problème niveau palmage on s est déjà mis le compte en Normandie durant le National...
L eau est à 27 c et il y a une vingtaine de mètre de visie.
Après trois dérives sur le tombant ou nous ne voyons rien a part de gros bancs de fusillers dans le bleu, et quelques perroquets et nazons justes tribales, nous décidons de poser le Flasher au bateau et de pêcher les patates de coraux au gré du courant en faisant des dérives, pêche que nous sommes plus habitués à pratiquer.
Je suis un peu déçu sur le coups, la dernière chasse tropicale s étant déroulée à Madagascar à Diego suarez en décembre dernier, dans des eaux très poissonneuses.
Puis a force de faire des agachons en s éloignant de l île nous commençons à voir du beau poisson.
Le premier sera un aprion que je flècherais au milieu d un énormes banc de nazons sur une vingtaine de mètre, je le vois arriver au loin, me plaque lui laisse faire un premier passage, me tapis encore plus sur le haut de la patate jusqu'à ce qu il vienne et le tire plein cadre dans l'oeil.
J'appelle le piroguier qui en voyant le poisson, paraît à la fois content et dubitatif car il semblerait que ses clients habituels ne chassent vraiment que le pélagique...
Une fois le poisson posé au bateau pour cause de requins, nous enchaînons une autre dérive, le bateau nous largue au large et nous palmons à la recherche de vie en direction de l île quand soudain j aperçois au milieu du bleu, un éperon, c'est en fait le haut d une belle patate, je me prépare bien en surface, descends me positionne en regardant le large.
J'agachonne, il y a beaucoup de vie, vision de rêve, des dorades tropicales ou gueule pavé tourbillonnent au milieu des autres poissons, je m apprête à tirer quand d un coup un très beau capitaine me rentre à la manière d'un Denti chez nous, sur de sa supériorité, il fait un premier passage et tourne au loin, je m aplatis comme si j étais terrorisé par sa présence et arrive à le faire approcher suffisamment pour le tirer plein cadre, je le bride durant la remontée afin qu il n aille pas s enraguer plus bas, il y a 19.9m.
Je pose le poisson sur la pirogue et notre barquero semble cette fois ci très content!
Ensuite mon coéquipier, enchaînera également avec un aprion, que j'ai aperçu l'apnée précédente, sans toutefois pouvoir le faire.
S'en suivrons deux jolies dorades tropicales.
La vision des poissons nous stimule, nous commençons à être bien chaud, car cela fait maintenant plus de de deux heures que nous chassons, et nous décidons de nous en larguer encore un peu plus car nous sommes à l étale.
L action du jour, alors que je suis posé sur 23.80m en train d agachonner sur un gros banc de nazons et que mon coéquipier me surveille de la surface, trois gros thons dent de chien, me passent au dessus de la tête sans même que je les voient, il tentera quand même une coulée me voyant remonter de ma cale, mais ils partent dans le bleu, nous ne les reverrons pas.
Nous continuerons à faire quelques poissons et décrochés!
Il est maintenant 15h, la houle est en train de bien se lever, le courant à tourné et forcis, il est temps de rentrer.
Nous laisserons le poisson à notre guide du jour qui sera ravis, et fera la distribution à toute sa famille, une fois arrivé sur la plage.
Voilà, juste pour vous faire partager une belle journée de pêche entre amis.
Sortie le 16 au même endroit sauf que mon coéquipier ne m accompagne pas pour cause d excursion en Snorkiling avec sa femme sur l'ile de Nusa Penida.
Même cinéma que la fois précédente, 2 h de taxi pour faire 57 kilomètres.
J'embarque sur la même pirogue avec le même pêcheur.
Cependant je tente cette fois ci le coups sur une des deux petites îles plus en terre que celle que nous avions péchés précédemment.
Je fixe le caisson pour faire quelques images, et me mets à l eau entre les deux îlots et là c'est pire qu en Normandie, un vrai fleuve...
Je dérive comme une fusée, comme si j étais expulsé dans une passe peu profonde d un lagon qui en train de se vider, j'ai même du mal à descendre à la verticale et à me tenir au fonds.
Je réalise une première dérive ou je filme une belle raie aigle, une tortue en train de faire la sieste à l'abris d une grosse patate, et un gros bancs de gueules pavées sur lequel je fais l'impasse pour filmer, grosse erreur je ne les reverraient pas.
Nous changeons plusieurs fois de zones, allant même sur une île bien plus éloignée sur la gauche de Candidasa.
Je dériverais tout autour de l île pour trouver finalement le poisson très concentré dans une sorte de contre courant avec beaucoup de turbulences et de mousses en surface.
Normal, à quelques mètres derrières moi il y a une remontée qui revient d au moins une centaine de mètre si c est pas plus, en regardant calé en haut on a l impression d être allongé en haut d un gratte ciel, regardant en bas sans toutefois apercevoir le fond, cela donne presque le vertige!
J' apercevrai de jolis "raimbow Fish" dans les 6 ou 7 kg au milieu du banc de Nason, mais se tenant bien à distance et n arrivant que au bout de longs agachons.
Finalement après avoir tiré quelques Nasons pour le moral et celui de mon piroguier j' abdique et lui demande me ramener au point de départ.
Le courant à encore forcis, il y a également le russe suivi de son barquero, faisant des dérives avec tout son bordel entre les deux îlots.
Je me fait poser en amont le courant est acceptable, je me prépare bien il y a beaucoup de mange en surface et me cale 25m plus bas bien abrité dans l obscurité d'une énorme patate, je n y apercevrais malheureusement aucun poisson.
C'est seulement en sortant de mon poste que je me trouve nez à nez avec toute une palanquée de Japonais, autant surpris que moi, le moniteur marquant même un temps d'arrêt en me voyant équipé du 120 rob allen...
Finalement je me laisse prendre par le courant, j y ferais trois dérives en observant un beau perroquet nerveux virevoltant dans le courant au même endroit.
Je démonte le caisson, car c est impossible de chasser avec, dérive jusqu à l endroit ou j ai localisé ma proie, j anticipe mon poste d agachon et fait mon canard pour que le courant m y emmène sans palmer.
Le voici qui arrive méfiant, je suis en bout d'apnée je n aurais pas d autres occasions je tente le tir de très loin et le prends bas dans le ventre, il démarre fort, me fait le tour de deux patates en rasant le fonds ( emmêlant bien le dyneema) et se cale sous un corail formant un espèce d énorme parasol.
C est généralement de mauvaise augure pour ce type de poisson qui se déchire très facilement.
Je remonte en surface et lâche le fusil moulinet déroulé, et alors que je tente de me ventiler en surface en palmant comme un dératé le palpitant à 100 000, je tourne la tête et vois mon fusil plaqué au fond par le courant sur au moins 25m, en plus de ça un requin de récif tourne autour de mon poisson attiré sans doute par les vibrations émises par le poisson coincé.
Je réussirait finalement à récupèrer "le tout'", arbalète et poisson après un démêlage en règle.
Je suis crevé, nous rentrons.
La sortie s avèrera bien moins riche que la fois précédente et pour cause, en rentrant je consulte l annuaire des marées et m apperçois qu il y avait un coefficient de 115 soit 2.60m de marnage, le plus haut coefficient de l année!!!