Adieux retrouvailles
Publié : mer. avr. 30, 2008 1:55 pm
Voyageur parlais de mettre un post (histoires vécues) sur les premières fois en chasse sous marine. Pintade parle de la fin de l’esprit spear-boy. Ce post rejoins ces deux préoccupations : je vais évoquer les dernières fois sous l’eau.
En effet, pour moi c’est fini. J’ai réussi le concours et je pars vers le Noooooooord (galabru). Je m’éloigne des secs ou je retrouvais début mai, les dentis gros comme des vaches.
Où, depuis des années sonnaient des retrouvailles. Quand quelques jours de chaleur, de vent d’est, suffisaient à faire remonter les dentis (et les sérioles) de 40 à 25 m. Je les retrouvais, naïfs de début de saison, curieux d’avant frai. Toujours aux même endroits : des boursouflures de plateaux avec des tombants à proximité qui plongent à plus de 40 m.
Je me posais sur ces remontées, dans l’eau salie par la fonte de neiges et les pluies de printemps. Et ils arrivaient, crevant l’eau glauque d’un air décidé. Premiers tirs de 130 de la saison. Tirs qui témoignaient aussi d’un manque de préparation hivernal du matos : en mai les sandows de l’été précédent, ou le moulinet fatigué, m’ont réservé également des mauvaises surprises.
Venais ensuite Juin, la thermocline et des conditions bien différentes, plus laborieuses. Où tout se méritait plus.
Je ne retrouverai ces jours particuliers du moi de mai que dans quelques années. Des raisons professionnelles vont m’en éloigner,
J’essaierai de ne pas parcourir spear-boy quand je serai au boulot, ayant mal aux tripes de rater ces rendez-vous, je regarderai par la vitre, me replongerai dans mon dossier. Peut-être volerais-je sur mon emploi du temps un « pont » de mai et je redescendrai. La condition du sédentaire me fera alors larguer très tôt… Puis, je me doperais aux souvenirs, rêvant des pêches de congés payés de mi-juillet à mi-aôut.
Quand j’avais parlé de mon projet professionnel, Scal m’avait dit : « mais tu vas te dessécher loin de l’eau comme ça ? »
Décadence anticipée par un grand pêcheur.
En effet, pour moi c’est fini. J’ai réussi le concours et je pars vers le Noooooooord (galabru). Je m’éloigne des secs ou je retrouvais début mai, les dentis gros comme des vaches.
Où, depuis des années sonnaient des retrouvailles. Quand quelques jours de chaleur, de vent d’est, suffisaient à faire remonter les dentis (et les sérioles) de 40 à 25 m. Je les retrouvais, naïfs de début de saison, curieux d’avant frai. Toujours aux même endroits : des boursouflures de plateaux avec des tombants à proximité qui plongent à plus de 40 m.
Je me posais sur ces remontées, dans l’eau salie par la fonte de neiges et les pluies de printemps. Et ils arrivaient, crevant l’eau glauque d’un air décidé. Premiers tirs de 130 de la saison. Tirs qui témoignaient aussi d’un manque de préparation hivernal du matos : en mai les sandows de l’été précédent, ou le moulinet fatigué, m’ont réservé également des mauvaises surprises.
Venais ensuite Juin, la thermocline et des conditions bien différentes, plus laborieuses. Où tout se méritait plus.
Je ne retrouverai ces jours particuliers du moi de mai que dans quelques années. Des raisons professionnelles vont m’en éloigner,
J’essaierai de ne pas parcourir spear-boy quand je serai au boulot, ayant mal aux tripes de rater ces rendez-vous, je regarderai par la vitre, me replongerai dans mon dossier. Peut-être volerais-je sur mon emploi du temps un « pont » de mai et je redescendrai. La condition du sédentaire me fera alors larguer très tôt… Puis, je me doperais aux souvenirs, rêvant des pêches de congés payés de mi-juillet à mi-aôut.
Quand j’avais parlé de mon projet professionnel, Scal m’avait dit : « mais tu vas te dessécher loin de l’eau comme ça ? »
Décadence anticipée par un grand pêcheur.