Aller, je fais mon CR de vendredi avec un peu de retard mais après avoir rentré le bateau j'ai plus touché terre jusqu'à ce matin ......!!
Mise à l'eau à 09h à Carqueiranne, la météo prévoit un petit vent d'ouest 20 km/h et une mer peu agitée......sorte du port: grosse houle, vent bien établi forcissant et mer par tip top ...
Bha ... j'y suis... j' reste ..... et je navigue tranquillou bilou vers mon petit site.
C'est sur que je suis pas dérangé par les touristes ou autre plaisancier: dégun en mer .....
Je me rends à la palme depuis le petit coin à l'abri ou j'ai ancré sur mon spot préféré ou je ne croiserai qu'un loup qui finira à la ceinture

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Et maintenant l'action du jour:
Si cela peut servir de leçon à l'un d'entre vous (en plus de moi) ce sera toujours ça de gagné:
Je me déplace sur un site où les bulleux ont installé une bouée pour leurs palanquées, la zone est exposée plein vent et je m'applique à bien ammarer le bout' sur le taquet du davier.
Je me mets à l'eau, explore ma faille, agachone juste derrière, et en remontant, je tourne la tête vers la bouée que je vois flotter, vide .... sans bateau ....
Et là, accelération du rythme cardiaque à 190 en 3 secondes, je me dresse et vois le bateau dans le vent à 150m environ de là !!!!!!
Juste le temps de pousser un hurlement et je pars à fond derrière........
Première erreur, je n'ai pas largué la ceinture et le baudrier dès mon départ (dans une zone de profondeur ou j'aurais pu facilement les retrouver) et me voila en train de palmer comme un fou, alternant un bras puis l'autre pour accélérer en changeant le fusil de main ........
Je relève la tête toutes les 10 secondes pour rester bien aligner vers le bateau, je palme je palme je palme
Au bout de 5 min j'ai enfin l'impression que je me suis rapproché mais je me retrouve loin du bord, entre les deux iles, palmant au maximum de ce que je peux donner, le souffle court .... là je me dis que si je choppe une crmape, je suis très très mal ...... j'enviseage de tout larguer mais il y a au moins 30 m sous moi et je suis certian de tout perdre .......
Le bateau me semble nettement plus près, j'opte pour la solution de tout garder sur moi et de maintenir le rythme ( je cours régulièrement et j'ai rarement été aussi essouflé pendant l'effort).
Au prix d'efforts considérables et après un temps que j'estime à 10 ou 15 min, je touche enfin le moteur de mon semi
Trois bonnes minutes à me laisser trainer comme ça pour me remmettre et pouvoir me hisser à bord ......
La cause de ce qui aurait pu être plus qu'une mauvaise mésanventure:
J'ai loué mon bateau à la FFV pour un entrainnempent et le gars a bousillé mon bout' de l'avant du bateau, il me l'a donc changé par un neuf en faisant un noeud à la con (

pour un marin) qui n'a pas tenu en tension dans le vent
Bref, si vous avez votre matos, ne faites confiance qu'à vous même et si d'aventure quelqu'un doit faire une quelconque intervention sur vos petites manies et sur votre materiel ou organisation, n'hésitez pas à repasser derrière pour vérifier et refaire à votre manière.
Comme on dit chez nous: la confiance n'exclue pas le contrôle, dicton que j'ai encore mis à l'épreuve pour vous ce vendredi.
Voila pour ma petite thérapie de groupe avec vous
