Salut!
Les yeux ébouriffés, j’émerge difficilement de mon lit.
Mais la motivation est la plus forte. P’tit dèj’ rapide et je file vers mon île.
Arrivé sur place, la mer semble calme avec un léger vent de nord.
Habillage rapide et je trace vers la mise à l’eau.
Par la présence de ce bulleux de malheur, pilleur de l’épave du Liban, je sais que les Pharillons sont à oublier. Le temps que j’y arrive, il sera sous mes palmes.
Il est là tout les week end et Ramène toutes formes de métaux non ferreux qu’il détache de l’épave.
Ca doit être sa façon de se payer le gonflage de son bi.
Enfin, ce n’est pas grave, je choisirai une autre direction.
Dés la mise à l’eau, c’est un beau loup qui me surprendra.
Au milieu d’une poignée de blanquettes, il ne demandera pas son reste en filant vers le large.
Je continu mon périple en longeant le bord.
Beaucoup de mange, de sars, et d’autres daurades toutes aussi farouche les unes que les autres.
Arrivé sur un « secret » spot, je reste plaqué à la paroi en zieutant un banc de très gros sars qui papillonnent au fond.
Dans le doute ou une belle pièce monte du fond, je reste sur mes gardes.
Quand soudain, venu de ma gauche, un groupe de sérioles arrivent dans ma direction.
Je reste à la surface et dirige mon arbalète vers elles.
A moins de 5 mètres elles se regroupent et m’observent.
Une plus téméraire que les autres, se rapproche un peu plus et me montre son flanc.
La flèche de mon 100, poussée par son simple sandow, traverse ce magnifique poisson et le sèche net.
C’est sous son poids que mon moulinet se déclenchera, mais je sais qu’elle n’ira pas plus loin.
Ne voulant pas prendre de risque, je décroche mon 75 de ma planche et faisant fuir les autres sérioles qui sont restées autour de leur congénère blessée je sonde sur elle et lui donne le coup de grâce.
Mon trophée du jour ira rejoindre l’accroche poisson.
Je sais que la partie de chasse va prendre une autre tournure.
Plus question de tirer du menu fretin !
Je laisserai passer plusieurs dizaines de sars donc certain dépassent le kilo.
Je verrai bien deux ou trois beaux dentis mais pas moyen d’en piquer un.
C’est dans un recoin un peu ensablé, qu’une mostelle attirera mon attention.
Pour le plaisir des papilles de mon épouse, je me dois de la prélever.
Armé au premier cran, je descends sur elle.
Elle choisi ce moment la pour filer dans son trou.
Pas grave, elle est là au bord de son antre.
La main gauche plaqué sur le sandow, je déclenche mon tir ainsi diminué de sa puissance.
L’effet voulu et parfaitement réalisé.
Le matériel n’est pas abimé et le poisson parfaitement fléché.
Content de ma sortie, je raccroche mon fusil sur la planche et rentre en nageant avec les bras.
Pas la peine de vouloir faire plus et profiter du paysage sous marin avec les deux mains libre c’est un bon petit plaisir.
Allez, demain je serais motorisé avec l’espoir secret de faire aussi mieux.
![Image](http://img71.xooimage.com/files/c/6/0/s-riole-du-30-jui...2011-004-2b54658.jpg)
A plus !