sacré week end
vous nous gâtez les loulous!!!
quel rouget énorme!
quelle belle vidéo!
Legoby, Géronimo, merci!
allez je mets ma dose aussi, 3 CR de mes dernières sorties:
CR 1
mise à l'eau vers 6h30, température en surface agréable, vie présente, dans les 10-12 premiers mètres, et pour cause, une thermocline violente baigne les profondeurs inférieures! la combi ne suffit pas pour affronter le froid qui y règne sans grelotter. de toute façon c'est désert...
Petit échauffement pour aller sur ma pierre de la chance au top du top, j'arrive sur place et elle est coiffée d'une immense couronne de mange très nerveuse, ainsi que de centaines de sévereaux qui tournent au dessus du sable. J'ai de la chance car la thermo baigne pile poil la tête de roche, parfait!
quelques agachons pour prendre la température, la mange est survoltée, et tous ces sévereaux qui tournent comme des mouches, il a dû se passer des choses atroces cette nuit!!! :ph34r:
ben ca manque pas, plusieurs écrasements lointains du nuage de mange, puis ca se rapproche, le nuage se déforme par en haut et par en bas, il y a plusieurs pei qui chassent. un des bestiaux est massif mais ne viendra pas, j'aperçois un plus petit qui passe plus près, il répond aux bruits de gorges, je viens à son contact, nos regards se croisent, son oeil porte le trait de mascara, il continue son chemin puis je le suis pour assurer le tir 3/4 arrière...en joue, bing one shot... il vibre, la mange décampe... brocouille ratée.
Une heure plus tard les sévereaux n'en finissent pas de tourner, mais plus aucun prédateur, j'achève le poste en prélevant un individu parmi les plus grands dispos. Je l'accroche à la bouée, et commence à réinstaller la flèche et le nylon dans le gun, quand je vois quelquechose ramper au pied du tombant, avec une girelle qui l'emmerde... ce qui n'est pas sans me rappeler une scène déjà vécue à une dizaine de mètres d'où je me trouve... bingo une belle serpillère, j'arme au 1er cran, descends à bout touchant et la sèche. je bois du petit lait!
puis forcément après un faste, il y a la dèche
je m'en vais taquiner vers les coins à babacuda, la zone de tombant devient chiante à pêcher, et pour cause, la thermo est en train de remonter. En chemin je tombe sur plusieurs pageots solitaires qui bouffent sur le sable comme des marbrés. délicat de couler sans qu'ils giclent... j'arrive à en perturber un suffisamment pour qu'il reste sur place, j'arrive un peu vite sur lui, et trop près avec la longueur de mon 110, il est à moins d'1m de mon masque, magnifique. J'attends qu'il s'éloigne pour avoir un bon angle, il part doucement, puis met un coup de turbo, je tourne le gun in extremis et lache la flèche, tapé trop haut dans le dos, même pas pris, il se barre complètement hagard comme une pizza avec une part en moins... dommage il était beau...
J'arrive sur des blocs de béton noyés, je ne connais pas la zone, les marbrés y slaloment. Sur l'un des blocs coiffé de longues posidonies, j'aperçois 2 masses sombres, 2 corbs qui n'ont pas tardé à plonger dans l'herbier. Impossible de les revoir, malgré une dizaine de coulées.
je finis par faire le sable, sans résultat hormis un pageot vu et une immense étoile de mer épineuse.
je retourne sur la pierre de la dernière chance, et plusieurs surprises m'y attendent... la mange s'est considérablement reculée, et amassée dans une anse, puis j'y vois 2 gros poiscailles posés sur le sable comme des rougets, et pour couronner le tout un gros denti intrigué par ma présence se ramène dans le milieu de l'anse, rien le temps de faire, le denti flippe et gicle, la mange s'écrase, les poiscailles posés au fond dégagent aussi... c'était des loups!
je tente une vingtaine d'agachons dans le coin, la thermo est bien remontée, moins de 6m, c'est pour ca que le denti est monté si haut et si près du bord, et que les loups se sont foutus au fond... autant vous dire que je n'arriverai à rien!
je finis par le bord, plusieurs grosses dodos ultra méfiantes tournent, sur un agachon long bien embusqué je ferai venir un banc de muges bien timides, et prélèverai l'un d'eux. la messe est dite, retour à la bagnole, belle brocouille pour Edouard!
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cr 2:
mise à l'eau 6h30 avec Edouard, première sortie du nouveau montage double 16 riffe et flèche 6.5
11h15 rien vu, gelé, je fais un tir balistique satisfaisant
11h30 je sors de l'eau
Edouard fera une belle ceinture de rougets plus qu'honorables (je me demande d'ailleurs où il a bien pu les dégotter...), ainsi qu'une jolie blanquette, la première daurade royale de sa carrière de nordiste!
Rentre bien Edouard, et si tu repasses, on remet ca hein!
cr 3:
salut, un petit CR pour pas changer,
je récupère babacuda et on file à l'eau.
arrivés sur place la patrouille de France fait des siennes, les belettes ne font même pas gaffe à nos regards de pervers...
je vois direct plusieurs csm sur ma pierre de la chance, il y a beaucoup de monde à l'eau...
je file m'échauffer sur un tombant, et croise très rapidement un banc de grosses daurades qui tourne dans tous les sens comme les blanquettes au printemps, ca commence au kilo, et au moins 2 mastodontes sont de la partie... une dizaine d'agachons plus tard, je n'ai toujours pas réussi à les faire assez approcher, ca va être raide!
Têtu comme je suis, je continue, mais j'étais loin de me douter de ce qui allait arriver...
bien calé dans un coupe-gorge, j'attends patiemment que ca monte, et ca ne manque pas... un gros machin arrive au loin, de plus en plus gros à mesure qu'il s'approche, c'est un très très gros barra... en ayant vu un de 1m15 sorti par Canonniers voici peu, je suis certain que celui-ci était plus gros, 1m20 n'est pas farfelu du tout pour cette monstrasse... il se stoppe à 10m, bruits de gorge, il s'approche un peu plus, puis se bloque à 5 mètres, flanc parfaitement exposé... je suis en bout d'apnée, alors je tente le tir, même si je ne le sens pas à 100%, la flèche passe juste en dessous, le monstre dégage à une vitesse surréaliste. j'ai merdé de A à Z, à croire que je n'ai rien appris de mes erreurs...
Dépité mais pas abattu, je continue les agachons sur le même coin, les daurades repassent une fois au loin, je récupère la bouée pour aller plus loin, puis me laisse tenter par un dernier en bordure de tombant... 30 secondes plus tard, une poutre se dessine... c'est inespéré!
le petit frère de celui qui vient de filer... je ne bouge pas, cette fois je le laisse venir le plus près possible, je prends pas de risque, il bloque, un petit bruit de gorge et le voilà à 3m, flanc parfaitement offert... je tends le bras, je suis sûr de le toucher, Bing! sur le fil! il commence à piquer du nez doucement, je l'aurais séché??? impossible vu l'impact! et en effet, il se ressaisit et me fait un démarrage effroyable... il me prend genre 20m de fil, puis retourne vers moi et se met à racler le madrépore et les posidonies, les ardillons ont vite fait de se bloquer, il sent une résistance et se met à tirer comme une bourrique, le moulinet siffle à nouveau, puis il se calme un peu, et refait un rush... il me fait la misère ainsi pendant 10 minutes, et des noeuds partout... à ce rythme là il va se couper la viande et se barrer! je tente une coulée pour le saisir, il le sent et fait claquer sa mâchoire, tout en se mettant un peu sur le flanc pour bien m'avoir en visuel... oh con... je le laisse se calmer un poil, le remonte doucement, le laisse filer quand il monte en pression, et finis par m'en saisir après quelques tentatives rock'n'roll... merci la mer, ma première poutre
Ma sortie est faite, et le poste est mort... je vais le coeur léger rendre visite à ma pierre magique, la mange est toute tranquille, les sévereaux bien relax... quelques agachons un peu plus loin, et plus profond, une blanquette vient me faire coucou, je la laisse venir à moins d'un mètre, et mets dans le mille... je crois que la config est au poil!
Il est temps de rentrer, je retourne au bord et me déséquipe, baba traine des pieds dans la flotte, sa femme stresse un peu au bord, mais il finit par revenir tranquillou. Les jeunes tourtereaux m'invitent à boire un verre, des sorties comme ca j'en veux bien tous les soirs! un peu de regrets pour la poutrasse, mais objectivement, je ne la méritais pas encore...
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