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Le départ est donc fixé à 22h en gare d'Argeles pour arriver le lendemain 7h 30 à Paris. Décollage à 15h. Entre 2 un petit musée parisien au programme. Mais c'était sans compter sur ma "chance" habituelle! Le train prend plus de 4 h de retard et nous aurons juste le temps de passer les nombreux controles à l'aéroport pour embarquer. ouf!Bref 26h plus tard on atteint Fort de France, crevés mais heureux d'y être.
Le dimanche on réupère en mode farniente sur une plage au sud de Sainte Anne. Malheureusement pour moi l'eau est pleine de sable en suspension et je ne pourrais pas chasser en ce premier jour. La chance n'a toujours pas tourné!!!
Le lundi matin je file voir mon contact. On regarde les prévisions météo. Pas de sortie bateau possible sur l'atlantique jusqu'au week end! Et le vendredi il part pour 10 jours aux grenadines! Adieu les belles sorties en bateaux et les gros poissons Ce sera trempette à la palme coté caraïbe avec du courant, de la visi et des poissons très profonds et méfiants, d'autant plus que cela fait plusieurs mois que l'atlantique est impraticable............et que tout le monde pêche la caraïbe. L'après midi on va dans une petite crique enchanteresse:
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Le mardi on reste à la maison. On est cuits. La gorge est douloureuse. J'en profite pour ocntacter 3 chasseurs avec qui j'avais échangé sur différents forums. Pour le premier j'ai mal noté le numéro et avec le second on ne pourra pas se rencontrer. Reste Nikus, artisan fabricant de fusil en bois et passionné de ces armes tout comme moi. Quand je lui apprend que je chasse avec des NIKOSGUN il est curieux de me rencontrer pour les voir de près. En fait c'est un mec super qui bosse en vrai pro (qui a déposé une marque et propose trois gammes de fusils) et avec qui je partagerais une sortie d'anthologie! Car ça y est , la chance a enfin tourné!!!!!
) et les jolis colas aperçus lors de mes agachons restent désespérement hors de portée. Je commence à me résigner à faire connaissance avec Monsieur capot lorsqu'une forme longiligne attire mon attention: un barra! Bon pas bine gros je dirais entre 2 et 3 kg mais en ces temps de disette..... Je me ventile, coule et me pose au fond. Mon charme n'opère pas donc je glisse à l'indienne sur le fond, sans palmer ou presque et me rapproche de ma proie quand j'aperçois 2 m dessous un bara plus gros calé au fond dans le courant. Changement d'objectif, avance lente et discrète. Je le vois ouvrir et fermer la gueule sans bouger. Quelle dentition!!! Dès que je pense être à portée je déclenche le tir et instantanément le moulinet se met à siffler. je jubile même si je pense l'avoir mal tirer. En fait je l'ai pris quelques cm sous la dorsale et je n'ose le ramener jusqu'à moi sous l'eau. je vais donc en terre sur le sec pour le tuer avec de le mettre à la bouée. Ca y est je l'ai mon bara!!!!!
