Ce sont les 2 derniers jours avant le commencement de l'interdiction hivernale en semaine dans le 06.
Ce matin, je prends mon courage à 2 palmes et je pars pour une heure de chasse avant de bosser, la der de der de l'année mais réalisable grâce au passage à l'heure d'hiver.
Le plus dur étant de trouver un coin avec un peu de visi et pas trop loin.
J'ai pas trouvé le "pas trop loin", mais j'ai trouvé un coin avec un peu de visibilité ~6m.
Je perds pas de temps car au final (Petite remarque spéciale pour Nico le Nîmois) je ne ferais que 8 descentes.
La 1ere pour me repérer. Raté, je suis loin du tombant et il n'y a pas de mange du tout.
Sur la 2ieme je suis bien placé, la mange est peu présente et pas très appétissante (que de la castagnoles).
Sur la 3ieme enfin, je trouve de la belle mange. Elle ne bouge pas, quelques oblades s'approchent, pas plus.
Sur la 4ieme, à peine posé, la mange ne remonte pas de suite comme à son habitude. Elle se décale et laisse la place à 2 pélas. Elles nagent tranquillement mais trop loin pour un tir. J'appelle, elles tournent un peu mais ne reviennent pas
Ca sent bon.
5ieme, je me suis décalé avec le manque de visi et le léger courant, ca donne rien.
Et sur le 6ieme ... Je me calle au fond, la mange est très présente. De la sardine, du bogue, des oblades ... Tout ce petit monde ne se mélange pas et se déplace en banc. Je pointe le fusil vers le haut pour anticiper le passage de péla ... quelle bonne idée ... La mange réagit bizarrement et le temps de comprendre pourquoi, j'ai 2 dentis de 2.5 qui m'arrivent de la gauche au raz du fond. Ils sont à portée mais je n'ai pas le fusil bien orienté. Le temps de le baisser et de le tourner vers eux, ils sont trop loin. Je pousse l'apnée car ils restent en limite de visi.
Ils disparaissent, la mange commence à s'écraser. Je me plaque et pointe bien le fusil dans leurs directions ... puis je lève les yeux pour voir passer une péla juste au dessus de moi ! Fusil plaqué au fond tout ça, tout ça ...
Bref quand ca veut pas ...
Les 2 derniers agachons ne donneront rien.
Il est temps de rentrer, mais je sais où je serais samedi matin
