Compte rendu en retard de 3 sorties sur la Costa Brava.
Dès la première sortie, je suis frappé par le nanisme des poissons, comme pour les morues et les sardines en d'autres lieux.
N'étant pas sorti depuis 3 mois, ma forme physique m'interdit les abysses.
Heureusement, j'ai prévu 3 fusils à tester et une idée à la Géo Trouvetou comme a commenté ma femme.
Les doubles rollers de 80 et 1m fonctionnent bien, sans cible intéressante à atteindre.
L'inverter se révèle efficace et amortissant très bien le recul de la flèche, un grand confort..
Arrivé au bord de la plage , ma deuxième sortie à une heure trop tardive m'impose un gymkhana entre paddle bateaux nageurs dans un concert de moteurs.
Un copain alors sur la plage me confiera quelques jours plus tard s'être demandé qui était cet inconscient se fiant à sa petite croix de Saint André.
Il est vrai que le moral est au beau fixe , car je teste en mer une planche motorisée.
Les copains ont plutôt dit "un déambulateur motorisé pour apnéiste".
En fait, je pense surtout à économiser mes forces pour les apnées.
En partant, contre le clapot d'est , je savoure déjà le retour aisé.
1,2km plus tard, le trafic des jet skis et bateaux ne me laisse qu'un espace dans des récifs pour des apnées d'entraînement où je verrai souvent un bébé denti.
Je teste ma pissette réalisée dans un lycra assorti à ma combinaison.
Malheur, la pissette pourtant bien conçue reste collabée et je m'inonde comme à mes premiers jours : tissu trop souple, un manque certain de rigidité quelque part...
Je double la pointe.
Moment magique attendu :
Je saisis la télécommande du moteur, appuie sur le bouton et.....et.....
rien ne se passe, la télécommande et le moteur restent morts ,


.
Comme disait hier un copain "j'aurais aimé voir ta tête".
Je me remets à palmer.
Du coup, le vent tourne et devient contraire, et je rentre à la plage contre la tramontane.
Points positifs, un bon entraînement, pas de crampes et une glisse améliorée de la planche avec le moteur (éteint..).
La troisième sortie est plus calme, le poisson encore plus.
Fin du récit de mes brocouilles, je vous raconterai la suite

