un CR sans fusil pour moi, et qui a pris une tournure indésirable:
plage avec la fiancée et ses soeurs à bonnegrâce; forcément j'avais amené les razor pour esquiver les potins qui m'auraient vite gonflé
l'eau est bouillante, 3m de visi au mieux le long de la digue, mais ca grouille de saupes, mulets, sars portion (400-500g), et de loups dans les 35 (et beaucoup moins), c'est hallucinant comme ils ne sont pas farouches lorsqu'on n'a pas d'arbalète à braquer sur eux! les loups sont même venus me défier à portée de bras
... bah, j'ai profité de cette trève pour apprécier un spectacle que je n'ai pas l'habitude de voir, et améliorer mes appels pendant une bonne heure, il faut croire que j'ai trouvé une bonne méthode, au vu des poiscailles qui se rameutaient vers moi comme quand on entre dans un poulailler avec un seau de grains: je frotte fort un caillou contre les gros rochers, effet immédiat et garanti
tellement efficace que j'ai fini par voir un très gros en limite de visi, plus exactement son énorme tache rouge sur le front qui m'a rendu blafard, elle est passée une fois en limite de visi, puis disparue dans l'eau sale. j'appelle comme un malade, au point de fendre le bout de caillasse que j'ai dans la main, elle revient! une énorme tache rouge et une énorme tache dorée! et un flanc monstrueusement large... sas doute la cousine de celle qui s'est décrochée au layet et qui est revenue se foutre de ma gueule.
.... je suis vert, jaune, bleu, violet... et je rentre sur la plage auprès de mon harem. c'est là que ca se corse: ma fiancée me dit qu'elle s'est battue
ses soeurs sont surexcitées et parlent toutes en même temps... elle ne s'est pas crêpée le chignon avec une hollandaise ou autre salette, elle s'est frittée avec un lascar!
un lascar qui avec ses 2 potes avaient été plus qu'orduriers avec les gamines, et avaient même fini par les caillasser. la caillera qu'elle a bronché pour protéger ses soeurs l'a jeté dans la flotte, et a levé la main sur elle, mais elle ne me l'a dit que le soir pour éviter que je fasse un carnage sur la plage bondée. Je savais juste qu'ils s'étaient frittés sans plus de détails. Vous noterez que personne, je dis bien personne, malgré les centaines de types au mètre carré, n'est intervenu!
ces 3 abrutis étaient à 50m de là en train de patauger, je vais les cueillir illico, avec la petite veine de la tempe en train de palpiter et les patates d'adré qui envoient la sauce. j'arrive sur eux avec des envies de préparer un broumé pour barras, détecte tout de suite le violenteur de ma compagne, car même s'il se pisse dessus, ce que je peux comprendre au vu de la pression que je leur colle, il ne se démonte pas... contrairement à ses 2 potes qui ont écrasé de chez écrasé. finalement, je vais vous dire quelquechose de très stupide, mais très sensé en même temps, une de ces phrases que vous pourrez ressortir à vos gamins quand ils se seront battus à l'école:
- il faut du courage pour aller affronter une bande de ces minables, mais il en faut encore plus pour se retenir de les tabasser dans ces circonstances.
ce n'était que des branleurs de 16-18 ans; même s'ils ont été odieux avec des gamines, et si l'un d'eux a été violent avec ma moitié, j'aurais juste fini au poste en les éclatant, et j'aurais été en tort...
C'est ce que ma raison me martelait quand j'étais sur le point de passer à l'acte et d'arranger le pif du merdeux qui me faisait face. -avec le recul, je pense que j'ai choisi la bonne alternative- je me suis donc contenté de lui mettre la pression, puis suis reparti vers le bord.
comme cela est prévisible, une fois que la distance nous séparant leur a paru suffisante , ils se sont mis à insulter et menacer... chante beau merle... ca a continué jusqu'à ce qu'ils se barrent chez eux, une ultime provocation a failli me faire lever de ma serviette, les filles m'ont retenu le bras et elles ont bien fait, c'est d'ailleurs elles qui m'ont fait remarquer qu'il fallait être bien plus courageux pour les ignorer que pour leur rentrer dans le lard... je me suis senti l'étoffe d'un noble quelques instants...
... et puis je me suis bouffé les c... de pas les avoir massacré
voilà fallait que ca sorte...