THE dorades de l’été
Publié : mar. nov. 23, 2010 11:04 am
Mon premier CR, avec un petit retour sur l’été dernier au cours duquel j’ai pris mes premiers vrais beaux poissons à ce jour, en espérant que mes récits vous apporteront autant que les votres m’ont apporté depuis le temps que je vous lis...
Le premier, dont je vais me souvenir longtemps, a été pris à l’aube d’un matin de juillet. Je me mets à l’eau sur le coup des 6h30 dans une mer plutôt calme et repère, après deux trois petits agachons d’échauffement, un beau poste bien planqué entre deux blocs sur une douzaine de mètres. Ventilation, canard, je longe le fond en me laissant couler entre les cailloux en direction du poste. Arrivé entre les blocs, je suis surpris de trouver deux belles blanquettes de 600-700gr en train de bouffer peinardes sur la pierre que je visais... Je me pose donc un peu en retrait et les laisse finir et s’éloigner tranquilles en me disant qu’il y a peut-être plus gros dans le coin (merci Rouget !). Et effectivement, quelques secondes plus tard, deux ombres attirent mon attention dans le bleu: elles arrivent en pleine eau assez haut par rapport à moi, deux belles dodos que j’estime comme « plutôt massives à vue de nez ». Tout en faisant comme si elles n’étaient pas là, je tourne le fusil dans leur direction. Elles ne bronchent pas et arrivent juste au-dessus de moi alors que l’arbalète pointe presque à la verticale. Je lache ma flèche sur la plus grosse, petit instant d’incrédulité qui me fait me demander si je l’ai vraiment touchée... et oui, la flèche est rentrée par le ventre et ressortie par le dos de l’autre côté. Je remonte en dévidant quand même le moulinet par sécurité, histoire de voir si l’ardillon s’est bien ouvert, puis je la ramène et l’achève. Impossible de se reconcentrer après une si belle prise, je sors donc de l’eau à 7h30 et la dodo accusera ses 3 kilos vidée.
http://img201.imageshack.us/i/image1ek.jpg/
La deuxième a été faite au même endroit trois semaines plus tard sur un coup du soir. Je décide de nouveau de commencer par m’échauffer tranquille en faisant quelques descentes face à la plage, sur une zone très peu accidentée que je ne sens pas très propice à l’agachon. Première descente après une ventilation plutôt succinte, je me pose sans y croire à découvert dans la pente sur une dizaine de mètres, fusil tenu par le fût. Très rapidement, je vois quand même arriver par ma droite deux-trois blanquettes qui ont l’air de vouloir venir me voir malgré mon camouflage vraiment minable. Du coup, j’attrape la crosse de mon arbalète, en bougeant le plus lentement possible et au moment où je vais essayer de les aligner, deux pièces nettement plus grosses se pointent par l’autre côté. Elle ne sont vraiment pas farouches compte tenu de ma position et de mes mouvements mais restent à une distance assez raisonnable quand même. Qu’à celà ne tienne, je tourne le fusil pour la tenter de loin, vise haut, clic... et de nouveau l’instant de doute qui s’estompe rapidement quand je vois que celle que j’ai visée a l’air d’avoir vachement plus de mal à fuir que sa copine. Elle est prise assez haut dans le dos mais je sais qu’elle ne se décrochera pas. De nouveau, je sors de l’eau très rapidement et nargue mes potes pêcheurs à la ligne qui viennent d’arriver sur place et qui n’attraperont ce soir-là qu’une bonne gueule de bois, à déguster le lendemain au boulot. Le poisson fera ses 2 kilos vidé.
http://img253.imageshack.us/i/image2ms.jpg/
Maintenant, je tiens à rassurer tous ceux qui s’inquièteraient pour moi : depuis ces deux prises, j’ai bel et bien réussi à reprendre le chemin radieux de la broucouille systématique, et c’est quand même le plus important !
Le premier, dont je vais me souvenir longtemps, a été pris à l’aube d’un matin de juillet. Je me mets à l’eau sur le coup des 6h30 dans une mer plutôt calme et repère, après deux trois petits agachons d’échauffement, un beau poste bien planqué entre deux blocs sur une douzaine de mètres. Ventilation, canard, je longe le fond en me laissant couler entre les cailloux en direction du poste. Arrivé entre les blocs, je suis surpris de trouver deux belles blanquettes de 600-700gr en train de bouffer peinardes sur la pierre que je visais... Je me pose donc un peu en retrait et les laisse finir et s’éloigner tranquilles en me disant qu’il y a peut-être plus gros dans le coin (merci Rouget !). Et effectivement, quelques secondes plus tard, deux ombres attirent mon attention dans le bleu: elles arrivent en pleine eau assez haut par rapport à moi, deux belles dodos que j’estime comme « plutôt massives à vue de nez ». Tout en faisant comme si elles n’étaient pas là, je tourne le fusil dans leur direction. Elles ne bronchent pas et arrivent juste au-dessus de moi alors que l’arbalète pointe presque à la verticale. Je lache ma flèche sur la plus grosse, petit instant d’incrédulité qui me fait me demander si je l’ai vraiment touchée... et oui, la flèche est rentrée par le ventre et ressortie par le dos de l’autre côté. Je remonte en dévidant quand même le moulinet par sécurité, histoire de voir si l’ardillon s’est bien ouvert, puis je la ramène et l’achève. Impossible de se reconcentrer après une si belle prise, je sors donc de l’eau à 7h30 et la dodo accusera ses 3 kilos vidée.
http://img201.imageshack.us/i/image1ek.jpg/
La deuxième a été faite au même endroit trois semaines plus tard sur un coup du soir. Je décide de nouveau de commencer par m’échauffer tranquille en faisant quelques descentes face à la plage, sur une zone très peu accidentée que je ne sens pas très propice à l’agachon. Première descente après une ventilation plutôt succinte, je me pose sans y croire à découvert dans la pente sur une dizaine de mètres, fusil tenu par le fût. Très rapidement, je vois quand même arriver par ma droite deux-trois blanquettes qui ont l’air de vouloir venir me voir malgré mon camouflage vraiment minable. Du coup, j’attrape la crosse de mon arbalète, en bougeant le plus lentement possible et au moment où je vais essayer de les aligner, deux pièces nettement plus grosses se pointent par l’autre côté. Elle ne sont vraiment pas farouches compte tenu de ma position et de mes mouvements mais restent à une distance assez raisonnable quand même. Qu’à celà ne tienne, je tourne le fusil pour la tenter de loin, vise haut, clic... et de nouveau l’instant de doute qui s’estompe rapidement quand je vois que celle que j’ai visée a l’air d’avoir vachement plus de mal à fuir que sa copine. Elle est prise assez haut dans le dos mais je sais qu’elle ne se décrochera pas. De nouveau, je sors de l’eau très rapidement et nargue mes potes pêcheurs à la ligne qui viennent d’arriver sur place et qui n’attraperont ce soir-là qu’une bonne gueule de bois, à déguster le lendemain au boulot. Le poisson fera ses 2 kilos vidé.
http://img253.imageshack.us/i/image2ms.jpg/
Maintenant, je tiens à rassurer tous ceux qui s’inquièteraient pour moi : depuis ces deux prises, j’ai bel et bien réussi à reprendre le chemin radieux de la broucouille systématique, et c’est quand même le plus important !