CR sortie du dimanche 13 Mars Une sortie planante
Publié : dim. mars 13, 2011 6:19 pm
Une sortie, comment dire .... Planante
Samedi 8h, départ pour les Embiez dans l'idée de sa ramasser quelque oursins ...
Les acteurs : Gros, Tanou, et moi même.
Rendez vous 8h30 à la cale de mise à l'eau du brusc ... putain sa souffle, zon annoncé 80 Km/h de vent d’est !!! Rien à foutre on est des spearboy !!! Habillage, fait froid !!! On monte dans le bateau et départ sur le site, direction le grand rouveau. Mon petit bateau, n’a jamais navigué si vite, le vent dans le dos, on a l’impression de voler !!! Arrivé au Grand Rouveau le vent est tellement fort, que j’ai du mal à le maintenir dans le bon cap, après une petite concertation nous décidons de nous caler au bord des Embiez, pour nous mettre à l’abri de la tempête. Avec le vent de face, nous mettons environs 20 minutes pour faire le trajet, une fois arrivé, je me jette à l’eau et commence ma récolte d’oursin, qui d’ailleurs sont bien gros et plein à cracker !!… au bout d’une heure, je retourne vers le bateau, et là, ho surprise, il se trouve à 50 mètres de son point d’encrage, je pose ma Boué avec mes oursins et commence ma poursuite du fuyard … au bout de 10 minutes de palmage intensif, je me retrouve à une dizaine de mètre du C4, je réunis mes dernière force et redouble d’effort pour le rattraper … Malheureusement il se retrouve sur le vent et me cale un départ en me prenant 50 mètres, je le regarde s’éloigner en prenant la direction du grand rouveau, je prie pour que l’encre s’accroche sur une matte ou un rocher… Je suis a bout de souffle, je relâche la pression sur mes guiboles et commence à crawler de toute mes forces, cette fois c’est cuit le bateau, se retrouve dans les rochers, juste après le quai de la DDE, au moins il n’ira pas plus loin… Je réussis enfin à le rattraper, inspection rapide, il n’y a pas de dégâts, ouf … mais il est bien coincé, j’enlève mes palmes et commence à le tirer en m’aidant des vagues, au bout de 10 minutes j’y arrive enfin, je saute dans le bateau tire sur le lanceur il démarre, j’envoie la marche arrière pour m’extirper des rochers, le vent me faire demis tour, et me voila enfin hors de danger !!!! Mais, avec le vague il s’est remplie d’eau et dés que je mets les gaz, il se cabre dangereusement, d’ailleurs par 2 fois je parviens à le maintenir en me couchant dans le fond du bateau, je décide me mettre à l’abri du vent dans la passe entre le grand rouveau et les rocher des magnons, j’y parviens sans grandes difficultés, j’enlève les bouchon et commence à faire des rond dans l’eau pour vider se sataner rafiot, la manouvre n’est pas aisé car il y a un courant de fou !!! Au bout de 20 minutes, le bateau est enfin vide, je remets les bouchons et tente à nouveau de rentrer sur les embiezs en passant au nord du grand rouveau, peine perdue à peine je dépasse la pointe que le vent me soulève l’avant du bateau et me fait faire demis tour … Ok, les dieux on décidés de me mettre à l’épreuve !! Si ça passe au Nord je passerais au sud !! Me voila repartis dans la passe, et je commence à contourner le grand rouveau, les derniers rocher passer je m’aperçois de mon erreur, non seulement le vent est aussi fort, mais en plus il y à une houle énorme !! La première vague me soulève, je me couche sur le fond, ça passe, juste ma ça passe, je me relève, est là, c’est trop tard, une vague me soulève à nouveau, le bateau se cabre à la verticale, je pousse sur mes jambes pour ne pas me retrouver piéger sous le bateau… me voila fin, je suis à l’eau sans palme, ni masque, le bateau est sur le dos … heureusement je me souviens d’une émission sur les commando marine, ou j’avais bien rigolé en voyant les troufions galérés pour remettre le bateau dans le bons sens, l’adjudant au bout d’une heures leurs avait expliqué qu’il fallait monté sur le bateau en passant par le tableau arrière, de passer un bout dans une poignée et de simplement tiré en bloquant les pied sur l’étrave, je peux vous garantir que ça fonctionne !! Je remonte, je récupère la nourrice qui est resté accroché au moteur ainsi que ma boite ou ce trouve les papiers et les clés des voiture !!!! Je tire doucement 5 ou 6 fois sur le lanceur pour faire sortir l’eau qui aurait pu rentrer, starter et le moteur démarre, je le maintiens au ralentis, ça marche, je mets gaz, et là le moteur s’arrête net… je tente de tirer doucement a nouveau sur le lanceur, le moteur est bloqué… je suis seul, les magnons sont proche, un regard autour de moi me redonne de l’espoir, le remorqueur des affaire maritime passe au large, j’attrape une fusée, la première foire, la deuxième fonctionne, la lumière s’envole, et le feux à main s’illumine, je fait de grand geste jusqu'à l’épuisement de la flamme…, maintenant les rochers sont à 20 mètres, c’est une véritable machine à laver, c’est à ce moment qu’un grondement se fait entendre derrière moi, une vague énorme vient de transformer en rouleau, j’attrape la dernière fusée est saute dans le bouillon, je me mets en boule, la vague me chamboule dans tous les sens, je remonte à la surface, et je vois le bateau s’envoler et s’écraser sur le rocher, un bruit de cagette que l’on écrase se fait entendre, sous le choc le C4 à été pulvérisé … Pour ma part je me retrouve entres les rochers des magnons, connaissant la zone je me laisse emporter par le courant et réussi à me hisser sur le rocher le plus haut, je suis sein et sauf, pas une égratignure, j’ai toujours ma fusée dans la main, j’escalade le rocher pour me placer à son sommet, j’amorce la fusée et me revoila à la secouer dans la direction du remorqueur en espérant qu’ils m’aient vue…
Voila, mon feux à main s’est éteint, je commence à réaliser que je suis passé très prés de la correctionnel, je regarde tout autour de moi, la mer est en furie, il n’ya pas un bateau, mes 2 compères ne savent où je suis, et en plus de ça le contre coup de l’adrénaline ma complètement vidé, j’ai le souffle cour, je décide de me poser à l’abri du vent pour reprendre mes esprit ainsi que quelque force. Je commence à faire l’inventaire de ce qui me reste : Ma combinaison complète sans déchirure, mon couteau, mes plomb de cheville qui sont d’ailleurs restés en haut du rocher des magnons et c’est tout …
Après une petite demis heure, vu que dans mon esprit personne ne sait ou je me trouve, je décide de plonger et de traverser entre les magnons et le grand rouveau, peine perdu je n’ai pas réussi à faire 20 mètres que j’étais épuisé, je fais demis tour et remonte sur mon rocher… C’est en remontant sur le sommet que j’aperçois au loin un bateau, qui va en direction du grand rouveau, je fais de grand signe, je me mets en X ‘qui est d’ailleurs le signe internationale pour dire qu’on est dans la merde !!! pas de réaction, j’enlève le haut de la combis, et je reconnais le bateau de la SNSM, je redouble d’effort, ils sont pas loin, et ils passe derrière le grand rouveau !!! Nickel, même des professionnels ne me voient pas, le moral prend en gros coup !!! Et c’est a ce moment que les dieux ont décidé d’arrêter de me tourmenter, un bruit reconnaissable entre mille, un hélicoptère passe à une centaine de mètre de mon perchoir, je leur fait de grand signes, l’hélico se stabilise, prend la direction ouest !!! Putain !! ils ne m’ont pas vue ??? Mais heureusement, ils ont fait demis tour pour se mettre dans le vent, il vient vers moi !!!! Ça sent bon !!! Il se stabilise à une dizaine de mètres pour me faire signe, qu’ils vont m’hélitreuiller, 15 minute plus tard me voila sur les Embiez, avec mes potos, le reste en vidéo car Tanou, avait pris ma camera !!!!
Résultat : 1 seiche de 2 Kg, les oursins sont retournés à la mer,1 C4 Bombard, 1 Johnson 9.9, une nourrice avec 20 Litre de Melange, une paire de palme Carbonne neuve, 2 masques, 2 tubas, une ceinture de plomb, un fusil bois 100 Cm avec flèche robalen et mouliner marqué Gros sur la crosse, un fusil Omer Exclibur 90 avec moulinet, une paire gants, et ma boite étanche avec les papiers des bateaux, permis bateau, clé de voiture fors a julien et trafic pour tanou.
Samedi 8h, départ pour les Embiez dans l'idée de sa ramasser quelque oursins ...
Les acteurs : Gros, Tanou, et moi même.
Rendez vous 8h30 à la cale de mise à l'eau du brusc ... putain sa souffle, zon annoncé 80 Km/h de vent d’est !!! Rien à foutre on est des spearboy !!! Habillage, fait froid !!! On monte dans le bateau et départ sur le site, direction le grand rouveau. Mon petit bateau, n’a jamais navigué si vite, le vent dans le dos, on a l’impression de voler !!! Arrivé au Grand Rouveau le vent est tellement fort, que j’ai du mal à le maintenir dans le bon cap, après une petite concertation nous décidons de nous caler au bord des Embiez, pour nous mettre à l’abri de la tempête. Avec le vent de face, nous mettons environs 20 minutes pour faire le trajet, une fois arrivé, je me jette à l’eau et commence ma récolte d’oursin, qui d’ailleurs sont bien gros et plein à cracker !!… au bout d’une heure, je retourne vers le bateau, et là, ho surprise, il se trouve à 50 mètres de son point d’encrage, je pose ma Boué avec mes oursins et commence ma poursuite du fuyard … au bout de 10 minutes de palmage intensif, je me retrouve à une dizaine de mètre du C4, je réunis mes dernière force et redouble d’effort pour le rattraper … Malheureusement il se retrouve sur le vent et me cale un départ en me prenant 50 mètres, je le regarde s’éloigner en prenant la direction du grand rouveau, je prie pour que l’encre s’accroche sur une matte ou un rocher… Je suis a bout de souffle, je relâche la pression sur mes guiboles et commence à crawler de toute mes forces, cette fois c’est cuit le bateau, se retrouve dans les rochers, juste après le quai de la DDE, au moins il n’ira pas plus loin… Je réussis enfin à le rattraper, inspection rapide, il n’y a pas de dégâts, ouf … mais il est bien coincé, j’enlève mes palmes et commence à le tirer en m’aidant des vagues, au bout de 10 minutes j’y arrive enfin, je saute dans le bateau tire sur le lanceur il démarre, j’envoie la marche arrière pour m’extirper des rochers, le vent me faire demis tour, et me voila enfin hors de danger !!!! Mais, avec le vague il s’est remplie d’eau et dés que je mets les gaz, il se cabre dangereusement, d’ailleurs par 2 fois je parviens à le maintenir en me couchant dans le fond du bateau, je décide me mettre à l’abri du vent dans la passe entre le grand rouveau et les rocher des magnons, j’y parviens sans grandes difficultés, j’enlève les bouchon et commence à faire des rond dans l’eau pour vider se sataner rafiot, la manouvre n’est pas aisé car il y a un courant de fou !!! Au bout de 20 minutes, le bateau est enfin vide, je remets les bouchons et tente à nouveau de rentrer sur les embiezs en passant au nord du grand rouveau, peine perdue à peine je dépasse la pointe que le vent me soulève l’avant du bateau et me fait faire demis tour … Ok, les dieux on décidés de me mettre à l’épreuve !! Si ça passe au Nord je passerais au sud !! Me voila repartis dans la passe, et je commence à contourner le grand rouveau, les derniers rocher passer je m’aperçois de mon erreur, non seulement le vent est aussi fort, mais en plus il y à une houle énorme !! La première vague me soulève, je me couche sur le fond, ça passe, juste ma ça passe, je me relève, est là, c’est trop tard, une vague me soulève à nouveau, le bateau se cabre à la verticale, je pousse sur mes jambes pour ne pas me retrouver piéger sous le bateau… me voila fin, je suis à l’eau sans palme, ni masque, le bateau est sur le dos … heureusement je me souviens d’une émission sur les commando marine, ou j’avais bien rigolé en voyant les troufions galérés pour remettre le bateau dans le bons sens, l’adjudant au bout d’une heures leurs avait expliqué qu’il fallait monté sur le bateau en passant par le tableau arrière, de passer un bout dans une poignée et de simplement tiré en bloquant les pied sur l’étrave, je peux vous garantir que ça fonctionne !! Je remonte, je récupère la nourrice qui est resté accroché au moteur ainsi que ma boite ou ce trouve les papiers et les clés des voiture !!!! Je tire doucement 5 ou 6 fois sur le lanceur pour faire sortir l’eau qui aurait pu rentrer, starter et le moteur démarre, je le maintiens au ralentis, ça marche, je mets gaz, et là le moteur s’arrête net… je tente de tirer doucement a nouveau sur le lanceur, le moteur est bloqué… je suis seul, les magnons sont proche, un regard autour de moi me redonne de l’espoir, le remorqueur des affaire maritime passe au large, j’attrape une fusée, la première foire, la deuxième fonctionne, la lumière s’envole, et le feux à main s’illumine, je fait de grand geste jusqu'à l’épuisement de la flamme…, maintenant les rochers sont à 20 mètres, c’est une véritable machine à laver, c’est à ce moment qu’un grondement se fait entendre derrière moi, une vague énorme vient de transformer en rouleau, j’attrape la dernière fusée est saute dans le bouillon, je me mets en boule, la vague me chamboule dans tous les sens, je remonte à la surface, et je vois le bateau s’envoler et s’écraser sur le rocher, un bruit de cagette que l’on écrase se fait entendre, sous le choc le C4 à été pulvérisé … Pour ma part je me retrouve entres les rochers des magnons, connaissant la zone je me laisse emporter par le courant et réussi à me hisser sur le rocher le plus haut, je suis sein et sauf, pas une égratignure, j’ai toujours ma fusée dans la main, j’escalade le rocher pour me placer à son sommet, j’amorce la fusée et me revoila à la secouer dans la direction du remorqueur en espérant qu’ils m’aient vue…
Voila, mon feux à main s’est éteint, je commence à réaliser que je suis passé très prés de la correctionnel, je regarde tout autour de moi, la mer est en furie, il n’ya pas un bateau, mes 2 compères ne savent où je suis, et en plus de ça le contre coup de l’adrénaline ma complètement vidé, j’ai le souffle cour, je décide de me poser à l’abri du vent pour reprendre mes esprit ainsi que quelque force. Je commence à faire l’inventaire de ce qui me reste : Ma combinaison complète sans déchirure, mon couteau, mes plomb de cheville qui sont d’ailleurs restés en haut du rocher des magnons et c’est tout …
Après une petite demis heure, vu que dans mon esprit personne ne sait ou je me trouve, je décide de plonger et de traverser entre les magnons et le grand rouveau, peine perdu je n’ai pas réussi à faire 20 mètres que j’étais épuisé, je fais demis tour et remonte sur mon rocher… C’est en remontant sur le sommet que j’aperçois au loin un bateau, qui va en direction du grand rouveau, je fais de grand signe, je me mets en X ‘qui est d’ailleurs le signe internationale pour dire qu’on est dans la merde !!! pas de réaction, j’enlève le haut de la combis, et je reconnais le bateau de la SNSM, je redouble d’effort, ils sont pas loin, et ils passe derrière le grand rouveau !!! Nickel, même des professionnels ne me voient pas, le moral prend en gros coup !!! Et c’est a ce moment que les dieux ont décidé d’arrêter de me tourmenter, un bruit reconnaissable entre mille, un hélicoptère passe à une centaine de mètre de mon perchoir, je leur fait de grand signes, l’hélico se stabilise, prend la direction ouest !!! Putain !! ils ne m’ont pas vue ??? Mais heureusement, ils ont fait demis tour pour se mettre dans le vent, il vient vers moi !!!! Ça sent bon !!! Il se stabilise à une dizaine de mètres pour me faire signe, qu’ils vont m’hélitreuiller, 15 minute plus tard me voila sur les Embiez, avec mes potos, le reste en vidéo car Tanou, avait pris ma camera !!!!
Résultat : 1 seiche de 2 Kg, les oursins sont retournés à la mer,1 C4 Bombard, 1 Johnson 9.9, une nourrice avec 20 Litre de Melange, une paire de palme Carbonne neuve, 2 masques, 2 tubas, une ceinture de plomb, un fusil bois 100 Cm avec flèche robalen et mouliner marqué Gros sur la crosse, un fusil Omer Exclibur 90 avec moulinet, une paire gants, et ma boite étanche avec les papiers des bateaux, permis bateau, clé de voiture fors a julien et trafic pour tanou.