Spearboy

Tsssss! L'hôpital qui se fout de la charité!

Alors Francis, dans les starting blocks pour l'édition 2011 ?

L'échéance se rapproche !
Jeudi, règlage d'artillerie, pour finaliser le montage de sandows sur le RA 130.
Ensuite, il faudra décider quel sera le flingos N°2.

Et toi, tu as pris la combi 1mm avec cagoule amovible ? Le RA Zulu 130 est paré ?
Emporte aussi un sweat-shirt à capuche, des fois que tu décides de dormir à la belle étoile sur le sundeck !

Combi 1mm OK, reste la cagoule tropicale à trouver.
Je sors du magasin où "il y tout ce qu'il faut" et j'ai trouvé des manchons mousse de 1 m à 1 euro pour gainer les fusils pendant le transport .
Je viens de racheter des bouchons PVC de 125mm. Le montage de transport d'arbalètes de JFB en PVC avait bien souffert. Les 3 bouchons à visser étaient explosés, ce qui donne une idée du soin apporté aux bagages à l'embarquement.
Pour le 130 zulu RA , je progresse au chargement...mais je n'ai jamais tiré, rien de plus de 70 cm .

Une question: pour la chasse au Baron en pleine eau: ce sont les canoes qui servent de flotteur et pour le transport du peï ???

Oui, un flasher, ça pourait être "payant" ... jamais essayé, mais je suis persuadé que ça devrait marcher dans certains sites.
Les kayaks, non, on ne s'en est jamais servis ... on part à la palme du bateau, et on commence à pêcher tout de suite, à 30m devant .
Une cagoule tropicale ? Une cagoule ordinaire en lycra pour le ski ou la moto devraient suffire ...

Pour le transport des arbalètes, je n'ai jamais utilisé de tube PVC :
je démonte les arbalètes; les tubes, je les attache ensemble avec des elastics, et les enveloppe de papier bulle;
(les tubes, tu peux aussi les envelopper avec de la gaîne d'isolation pour tuyaux de chauffage central ! )

les flèches, je les attache en fagot (élastics encore), les pointes protégées avec du bout de sandow, et les talons manchonnés avec du caoutchouc
(un morceau de 20X30 cm de chambre à air de camion). Autour des flèches, 2 manchons de 30 cm , faits avec de la gaine d'isolation :
c'est plus léger que le tube PVC, et avec le poids ainsi gagné, tu peux emmener une arbalète de plus !

Expedition SUN 2011 (12-19 février)

C'est à l'aéroport de Bangkok, dans la salle d'embarquement pour Phnom-Penh, que j'ai rencontré Bélouga.
J'étais assis dans une demi-somnolence, quand il s'est adressé à moi.
Le Boing 737 de Bangkok Airways se pose à Phnom-Penh à 14h50, nous récupérons vite nos bagages ...
A l'exception de mon sac de plongée, avec les crosses et les têtes de mes arbalètes ....
L'avion suivant de la Bangkok Air doit amener le sac à 19h20, 4 heures plus tard.

Hubert nous attend à la sortie, avec le taxi qu'il a réservé pour Sihanoukville : le chauffeur semble enchanté d'attendre,
et d'amener des "barangs"; il rit de bon coeur à tout bout de champ.
On fait un petit tour dehors, 500m le long de la route; les faubours de Phnom-Penh entourent l'aéroport;
on se pose dans un boui-boui : c'est crade, des sacs plastique sales volètent sur l'herbe des pelouses jaunies ...
Les Khmers nous regardent avec curiosité, pas souvent que des "barangs" viennent là ... Et puis les Français ont la cote au Cambodge,
on nous regarde un peu comme si c'était Michel BLANC, Gérard JUGNOT et Jean-Pierre MARIELLE qui s'assoient et commandent à manger.

Belouga a passé la nuit dans l'avion, il a eu 6 heures d'attente à Bangkok, et voilà 4 heures d'attente imprévue,
mais il semble accepter tout ça avec curosité. Le soleil descend, puis la nuit s'installe ... et le sac arrive sur le tapis à bagages !

En route pour Sihanoukville ! 50 km ahurissants, dans une circulation hétéroclite, on dépasse dans la lueur des phares
des motos surchargées, on pile au cul de camions brinqueballants, avec des coups de klaxon ... au bout d'une heure,
la circulation devient moins dense, on passe le "col" de Peach Neal , à mi-chemin ... puis la grande plantation de palmier à huile,
le "péage" pour Sihanoukville, et voilà le port, après 3h20 de route, dont on est sortis miraculeusement indemnes !

Le taxi s'arrête devant la boite de nuit du Russe, au bord de la plage : "Airport", une sorte de grand hangar où stationne un Iliouchine
(un avion Russe de transport passagers, du calibre d'un gros Dakota, bimoteur à hélices de 25m de long : il mégote pas sur la déco !!).
Dans le noir, au bout du ponton, le Sun est là ... Mais personne. On part à pied chercher un restau pour manger, il est 23h30 ...
Marche dans la nuit, sur la route déserte. Un petit restau nous accepte de justesse, les filles s'apprêtaient à fermer.
On revient au bateau; coup d'oeil à l'intérieur de la boite "Airport" : les gorilles nous laissent regarder, c'est vide.
De retour au parking, une grosse voiture s'arrête tous feux allumés : une énorme Rolls dernier modèle, flambant neuve.

Dans la pénombre, une petite femme Asiatique me tombe dans les bras : "At least you came" !
Je lui réponds chastement : "I had a really long journey, I am very tired" ...
Elle est un peu interloquée : c'est Daow, la femme Thaï de Robert ... Je ne l'avais pas reconnue, j'ai cru que c'était une fille d'"Airport",
qui me faisait des offres pour la nuit. Heureusement, elle n'a pas compris de quoi il s'agissait ...
Et Robert descend de la Rolls, qui repart ... c'est le Russe qui est au volant. Robert nous explique que le Russe, en fait sa voiture préférée,
c'est son Aston Martin V12 ... (ha, en plus du Hummer, du très gros 4X4 Nissan, il s'est payé une Aston Martin V12 ?? Respect !

On embarque le matos sur le Sun, et Jean-Claude, Xavier, Michel et son fils Alexis arrivent ...
On échange des vannes, dans la faible lumière jaune.
Et peu de temps après, vers 1 heure du matin, le Sun sort du port de Sihanoukville et vogue vers Poulo Waï.

1 heure du mat., nous appareillons.
Premier contact avec ma cabine privée. Une couchette en 140, lambris sombres,vernis de partout : sol, plafond, murs. Petit cabinet de toilette avec lavabo, douche et WC : le luxe. Des odeurs assez typiques émanent du dernier cité. Je découvre le WC marin, sa vanne d’arrivée d’eau, sa douchette et surtout son mécanisme à pompe pour l’évacuation. Premier essai : la tirette est en position basse et toute traction vers le haut pour la mise sous pression du piston ne la mobilise pas d’un mm ! Avec l’absence d’utilisation sûrement depuis des mois, le système s’est grippé. Un peu penaud, j’interroge mes comparses : même verdict. Finalement après échauffement et deux vertèbres lombaires martyrisées, la tirette abdique et se laisse dompter. J’apprendrai plus tard que 2 d’entre nous n’ont jamais utilisé le leur du voyage et qu’un troisième voyait refouler dans sa cuvette les excès culinaires des voisins…
Ce n’est pas tout : une nuit réparatrice m’attend. Que n’avais-je pas imaginé.
Alors que nous voguons, vers 1h30 heures du matin:
Incursion dans ma cabine : « il faut fermer les hublots, nous sommes partis », c’est du moins ce que je comprends dans un anglo-cambodgien du mécanicien.
Pas grave, j’ai le temps de dormir…
En tout cas, je le pensais. Une fois quitté Sihanoukville, une petite houle me fait croire que je suis dans une balancelle.
Pas grave je vais être bercé…
A cela s’ajoute un grincement, un couinement incessant de toutes les parois en bois du bateau, du genre 50db.
Pas grave, j’ai les boules quiès…
Heureusement le petit ventilo fonctionne à plein régime dans cette moiteur de fond de cale.
Mais vers 4h du mat…il s’arrête !
Le couillon de mécanicien a mal réglé le voltage de l’installation avec le nouveau groupe électrogène et tous les ventilateurs du bateau ont rendu l’âme d’un coup.
Je ne me souviens pas avoir dormi et je me propulse à 7h sur le premier pont pour le petit déjeuner.
Nous sommes ancrés à 50m d’une île paradisiaque. Des bateaux de pêcheurs à l'arrêt nous côtoient. Une petite brise nous rafraîchit.
Premiers échanges avec les compagnons de fortune autour d’un petit déjeuner à la bavaroise digne de notre hôte, l’allemand Robert : omelette, lard, fromages, pâté de foie allemand, wurst.
A 8h15, Francis apparaît. Avec la houle, porte et hublots fermés, sans ventilo à 30°, dans le vacarme de la coque et bien figurez-vous qu’il a bien dormi. Qu’a-t-il fumé la veille au soir, il ne l’avouera jamais.


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La première chasse du voyage nous tend les bras.

la suite siouplait!

J'ai eu beaucoup de chance avec le WC à sani-broyeur de ma sale de bain : il fonctionnait sans trop d'histoires
et ne refoulait pas, même par mer agitée ...

Je confirme les dires de Bruno (Bélouga) : je m'installe dans le sommeil, malgré la mer agitée. On jette l'ancre à 7h00 à koh Tang ...
Mais sinon, je ne suis pas d'accord : je sors de ma cabine à 7h30, dès l'arrêt des moteurs, et rejoins le petit déjeuner,
où tout le monde est réuni. On est installé près de l'ilôt su Sud-Est : quelques bateaux de pêche Viet partagent l'abri.
La navigation a été dure, Robert a préfèré faire escale à koh Tang, on ira à Poulo Waï quand la mer sera calmée.




Premier jour de pêche : 13 fevr

Mise à l'eau : visi 15 à 20m !
Je me dirige vers la pointe à droite, au coin des cobias : au-dessus de l'arrête rocheuse, je rejoins un groupe de 3 gros cobias,
des 12-15 kg, mais je ne tire pas. Pas très bien placé : j'aurais pu faire un doublé, mais mal tiré, au moins l'un des 2 se serait décroché.
Et puis, c'est la première rencontre, le premier tir de la première sortie : il y en aura d'autres, beaucoup beaucoup d'autres, forcément.
Et puis j'ai des problèmes de sinus, je n'arrive pas à descendre à plus de 4m.

Retour au bateau pour le repas de midi : Bruno revient de sa première pêche tropicale

La découverte des carangues reste un moment privilégié

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De la hargne, de l'obstination, de la ruse mais j'ai, dès le premier soir, compris où se trouverait le véritable défi de cette aventure.
Nos 2 retraité et pré-retraité, 140 ans ans à eux 2, ont tout de suite annoncé la couleur:

12 bouteilles de blanc (Bourgogne aligoté et autres Pouilly fuissé), 18 bouteilles de rouge (St-Emilion, Chinon et autres Morgon), 1/2 roue de Roquefort Papillon, gruyère affiné des alpages (amené directement de Suisse par Hubert), comté, camemberts au lait cru etc

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Bravo les gars pour ces beaux CR
le décor et l'ambiance sont campés
et le reste du séjour ?

Intermède repas (plutôt solide et sérieux : une institution avec laquelle on ne transige pas sur le SUN !), et retour à l'eau l'après-midi :
dans le même coin, un gros "Talang Sauteur" me passe dessous : je descends à 4m (c'est ma limite, avec mon problème de sinus), l'aligne :
tirée dans les ouies, il s'arrache ... Xavier qui est là, le suit; le "Talang" zig-zague au fond, en virevoltant; Xavier a beau appuyer,
il la perd de vue ... Mais une demie-heure plus tard, l'annexe la retrouve en surface et la ramasse !

Quand tout le monde est rentré de la pêche, le SUN fait une tentative pour mettre le cap sur Poulo Waï.
Sitôt passé la pointe, des vagues de travers, et les fauteuils en rotin du pont bar-salon sont renversés !
On renonce : cap sur koh Tang, à l'abri pour la nuit.


Hubert avec la "Talang" que j'avais tiré dans les ouies, et qui s'est arraché les ouies pour se décrocher.


Deuxième jour : 14 Fev

Koh Tang. Le vent continue. Pêche à "La Giraffe" : visi 15m !!



Mais pas de poissons ...



On se console avec un repas arrosé des crus de Jean-Claude : au menu poissons crus, préparés de diverses manières,
dont un plat Khmer, la "salade de poissons crus" au gingembre.

préparatifs

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Francis s'affaire au montage avec ligatures de mon HF 110.

Pendant que l'aide-mécanien cambodgien, accoudé sur l'une des 2 glacières de 1 m3 (réserves à poissons) s'imprégne d'une de nos revues de chasse sous-marine nationale

L’après-midi, le SUN nous amène à une anse de koh Tang.
Vers la pointe, de gros blocs offrent une structure sous-marine attractive. Visi 10 m. Tout est gris : eau grise, ciel gris, rochers gris.
Canard : après 3m de descente, je vois une grosse « Talang » passer sous moi. Elle part, mais m’attend un peu :
la flèche l’atteint dans les ouies, sur l’emplanture des pectorales. L’annexe est à proximité, je leur passe la carangue.

J’ai pu descendre à 10-12m cette fois : Bruno (Bélouga) m’a donné des anti-inflammatoires, c’est efficace – alors que la veille,
j’étais limité à 4m ! Et avec un mal de crâne, et des glaires sanglants !

On ancre pour la nuit à l’abri de la grande baie de koh Tang. Ma « Talang » est pesée : 6,3 kg seulement ! Elle est maigre !



Gris mat et argent, avec des teintes jaunes, sa robe est un camouflage parfait pour les eaux d'estuaire, les mangroves et les gadoues de fond de baie.
C'est un prédateur rapide et très puissant, comparativement à son poids. Sa silhouette rappelle beaucoup la liche amie, en plus plat, plus maigre, plus neveux ...

En effet, les 3 heures de chasse de cet après-midi ont été plus fructueuses.

Fructueuses ?? Bof ! Par rapport aux espérances des chasseurs, c’est plutôt maigre !
Pour une zone qui reçoit la visite de 4-5 chasseurs 3-4 fois par an, avec des périodes où la mer est impraticable, c’est très pauvre !
Et uniquement des pélagiques : pas de poissons sédentaires, comme des petits mérous nageurs Plectropomus.

Probablement la conséquence de la pêche à l’explosif, le nitrate d’ammonium (un engrais agricole qui, mélangé à du diesel , devient explosif),
employé par les pêcheurs Viet : à partir de 2002-2003, ils se sont mis à squatter les eaux territoriales Khmères, et sont de plus en plus présents …
Evidemment, on peut leur parler de l’héritage de leurs enfants, mais justement, ce n’est pas chez eux !
On entendra plusieurs fois le bruit caractéristique de ces pétards : une sorte de bruit en deux temps : « tchouiiiiic – tchlaaacckkkkk »


Flash back : il y a plus de 40 ans :

Koh Tang, mars 1969 : il y avait des coraux et des poissons dans ce coin :



Là, c’était à Noel 1968, 400 m plus loin : nous avions pris ce gros mérou dans 8m d’eau,
il s’était réfugié sous un corail en table de 2m de diamètre.
Mais j’en avais vu 5-6 autres, qui détalaient pour se planquer plus loin.
C’était moi à droite.
On voit au fond les arbalètes Tarzan avec gachette en étoile, équipés de double sandows vissés sur tête métallique.




Retour au présent :

Les coraux ont à peu près disparu, les mérous aussi : les coraux, c’est sans doute le réchauffement des eaux,
qui ces dernières années ont dépassé régulièrement 32° dans le golfe du Siam.
Et les mérous, comme tous les poissons sédentaires, c’est la pêche à l’explosif !
On peut poser l’équation : Eau peu profonde + pas de courant + zone sans surveillance = pêche à l’explosif.

Mais les contrôles de la marine Khmère ?
Elle n’a pas l’air d’être très bien équipée : on a eu la visite d’une unité de la marine basée à koh Tang :



Et l’annexe est une évolution intéressante des planches en polystyrène : des plaques de mousse renforcées de lattes de bambou.
Pour ramer, des avirons que l'on pousse, fixées sur des dames de nage : c'est la méthode de l'Asie du Sud-Est.





Troisième jour.

Pêche dans une baie de koh Tang. Fond plat. Pas de poissons.
Au repas de midi, on se console avec les sashimis, et ensuite, petite sieste



L’après-midi, retour à l’ilot du Sud-Est.
Visi 10-12m, 8m par endroits. On prospecte la zone des cobias, l’arête rocheuse qui prolonge la pointe, et qui présente par endroits des reliefs,
des pierres plates et des ragues. Vers le large, je tombe sur un groupe de carangues Pompanos, 7-8, des 3-4 kg, en train de fouir du groin
dans une mare de vase (leur bouche est protractile), par 12-13m mais ne tire pas. Xavier tire une carangue bleue à 6 bandes grises, et moi,
un peu plus tard, j’en prends une de 5,7 kg dans un groupe d’une douzaine.



Retour à la palme au coucher du soleil.



Quand tout le monde est rembarqué, le SUN va se mettre à l’abri de koh Tang.

Décidément, il n'y en a qu'un qui dort bien sur le Sun.
Nous décidons avec Xavier de rejoindre Hubert sur le dernier pont pour une nuit à la belle étoile.
La couche sera de qualité. Le Sun, quand il ne nous est pas réservé, sert aux expéditions/ snorkeling à la journée pour touristes asiatiques.70 PMT à bord est monnaie courante à cette saison ! Nous profitons ainsi des matelas mis à la disposition des touristes.




La nuit fut bonne. Il ne pouvait en être autrement car l'équipage avait placé à la proue du bateau une offrande pour apaiser les dieux

C'est vrai que Robert (le propriétaire du SUN), a renoncé à une semaine de sorties à la journée plutôt lucratives !
70 Coréens / Chinois / Formosans à 20 US$ par tête, + les bières au bar, et déduits les frais du bateau,
il doit lui rester 1000 US$ par jour; alors que pour nous, le forfait bateau était de 700 US$ par jour :
sans doute proche du prix de revient, et il renonçait donc 500 à 1000 US$ par jour pour nous !
Et par amour de la pêche sous-marine !

Quant au Sundeck : ça avait l'air plutôt sympa, de dormir à la belle étoile !
Mais je n'étais pas équipé, il aurait fallu prendre un sweet-shirt à capuche.