Depuis un moment elle voulait partir dans les iles paradisiaques. Pour ma part, très peu motivé, mais bon. La préparation des bagages, quelle galère ! J’ai appelé 2 fois Air-France pour être sûr pour mes accessoires de chasse sous-marine, tu parles !!!!!!
A la descente de l’avion, il a fallu négocier moyennant finances pour que mon beau bois reste à mes côtés.
Nous voici enfin au paradis, si, si, ça existe ! Des couleurs, une eau, une végétation, enfin, ça ne s’explique pas, ça se vit. Un touriste de Paris est d’accord pour m’accompagner pour ma première sortie. Il ne connait rien à la chasse sous-marine, mais il est adepte de la balade masque tuba et curieux de cette passion que je pratique.
Pour notre première sortie, appareil photo et Falco-gun. On enchaine une multitude de descentes à au moins deux mètres, voire quatre, on est des dingues, oui je sais…
On peut alors admirer des langoustes de tous les côtés, dès qu’il y a une patate, une famille d’antennes y réside. Je n’ai jamais vu ça ! (ça c’est évident). C’est donc la sortie extraordinaire ou le temps c’est arrêté. Soudain, une forme dans le sable, oui mais une grande forme, une raie !

Le Falco-gun est laissé tomber à coté pour vous rendre compte de la bête…
50 photos plus tard, environ une heure, on décide de rentrer de nos grands fonds.
Sortie 2 : direction une bande de corail à 200m au large. Là nous avons admiré une jolie tortue, des tas de petits poissons multicolores, des rascasses volantes à profusions, des raies de toutes tailles et de différentes couleurs. Le clou du spectacle l’approche d’une tortue posé sur le fond et voir son envol. (La vidéo des que je peux)
Sortie 3 : Seul face à la mer des caraïbes.
Des coquillages orne la plage, usé par le ressac, j’en remmène un très beau pour le montrer à ma fille et à ma femme.
Je m’avance dans une eau d’un bleu irréel. Le soleil est de plomb.
Les premières dizaines de mètres ne dévoilent que du sable blanc, légèrement ondulé, baigné par les rayons de soleil qui filtrent. A la première patate de corail, mes copines les langoustes sont là, un petit coup d’œil et je continue ma route. Poisson lion et porc épic sont aussi dans la place. De petits prédateurs de moins de deux kilo passent à distance, mais dans ce paradis qui m’inspire que respect, il n’est pas question de tirer à tout va. (Aucune tentative dans les deux premières sorties, ni prélèvements de langoustes).Je suis là dans un esprit de découverte, le Falco-gun, je le réserve pour un poisson trophée ou on ne sait jamais pour me défendre, ici le prédateur n’est pas forcément le CSM.
Sur un agachon de 7m, une forme arrive sur moi à bâbord, comme un éclair flash, juste le temps de porter mon attention, c’est déjà sur moi et ça repart dans un bon, comme une balle. Le Falco-gun a suivi la scène et crache sa force, plein axe, la flèche part dans le bleu pour rattraper sa proie qui disparait déjà. Mes yeux se fixe sur le moulinet, allez… Allez…parle…
Fiizzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!! Et ça c’est bon !!!!! Le combat peut commencer.
