Petite réflexion sur les points abordés lors de cette réunion
- On peut peut-être enlevé ce passage

"( [...] j'avais au départ pensée à une milice armée avec permission de tirer mais je me suis ravisé au dernier moment !! )"
- Pour les filets perdus, je pense que les clubs de plongée locaux comme "Au marin Plongeur" à St Elme et le CPSM à Pin-Rolland doivent avoir à peut-près tous les points localisés. Ils seront de très bon conseil pour ça. Je sais que l'on en connait au moins un assez maousse sur un sec entre le Cap Sicié et... un peu plus loin on va dire... "Au Marin Plongeur"
- Pour la réimplantation de Posidonie, une association bosse là-dessus depuis plus de 30 ans dans la région même si j'ai l'impression que son activité baisse. Il s'agit des "Jardiners de la Mer" qui sont basés à Giens. Cela peut donc donner une bonne piste de travail si à TPM ils ne les connaissent pas
Par contre, de mon point de vue le problème vient principalement des rejets d'eau usée en Mer. Je m'explique. L'eau avant était rejeté directement sans traitement... il y a donc eu un maximum de dégâts. A l'heure actuelle (en dehors des soucis qui semblent être naissant sur Amphitria ? ), l'eau est traité mais les gens qui sont allé plongé dans le secteur on vu que l'eau était légèrement colorée. Cette "coloration" est liée à la présence de micro-particules qui ne polluent pas l'eau chimiquement ou biologiquement mais qui nécessiteraient des coups énormes de traitement par filtration ultra-fine pour pouvoir être retirées (Filtration céramique par exemple).
Le hic, c'est que non polluante qu'elles soient, ces particules augmentent la turbidité* (*: trouble) de l'eau. La Posidonie étant une plante qui réalise de la photosynthèse, la diminution accrue de l'éclairement dans la hauteur de la colonne d'eau fait qu'elle n'est pas en capacité de recoloniser toute son aire de répartition "normale" dans le secteur du Cap Sicié

Donc, tant que l'eau ne sera pas moins turbide, je vois difficilement la Posidonie se réimplanter sur zone en profondeur. L'idée de l'allongement de l'émissaire pouvant être une solution intéressante dans un premier temps effectivement pour faire coups double avec la qualité de l'eau. Par contre, par vent de secteur sud, gare à la baignade...
- L'interdiction de navigation parallèle à la côte peut surement se faire mais ça va être compliqué à mettre en place. Cela existe par exemple pour les Jet-Ski, mais il ne faut pas oublier que les plaisanciers viennent potentiellement du Monde entier. Cela nécessitera donc de remettre à jour les Blocs Marines sinon les gens ne seront pas au courant de cette réglementation locale. Dernière chose. Que vont dire les traineurs ?
- Concernant le signalement des espèces rencontrées, les pêcheurs ne devraient pas être gênées si les données ne sont pas rendues public sur une cartographie précise. Cela peut se négocier sous réserve de "confidentialité" des points
- La mise en place d'un carnet de prélèvement "sans réseau" sur zone pour les ligneurs va être compliquée et potentiellement peu efficace. L'été, viennent pécher des gens qui ne sont pas du coin. Je ne vois donc cette mesure efficace que si elle est accompagnée d'une étude de fréquentation sur le terrain pour "compenser" la marge d'erreur engendrée. Sinon, on prend le risque de voir augmenter le CPUE estimé par pêcheurs et par an s'ils extrapolent avec la surfréquentation estivale évaluée par des études pré-existantes en nombre de pêcheurs et pas en terme qualitatif d'effort de pêche. Ou alors, il y aura une sous-estimation de la quantité totale prélevée et surtout un déséquilibre dans la répartition de l'effort de pêche sur les différentes espèces et milieux.
Voila, j'espère que cela pourra vous aider un peu... en tout cas chapeau pour le boulot les gasiers
