Suite à ma mésaventure de vendredi

, je remets un joint au pneumatique pour voir si ça marche mieux... Je vais sur mon spot fétiche, vers Théoule. Mise à l’eau à 15H et c’est parti pour 6H de palmage intensif. Dès la mise à l’eau, je tente un agachon dans 3 mètres d’eau et une petite dorade vient me voir. J’hésite à faire mon premier tir pour tester le fusil mais je décide de la laisser grandir encore un peu, mon bon cœur me perdra

...
L'eau est toujours aussi chaude et la visibilité n'est pas mauvaise. Il y a juste une couche d'eau laiteuse sur 1 mètre puis une autre couche un peu moins laiteuse sur 3 mètres. Au fond, l'eau est super claire.
Avant de me mettre à l'eau, j'avais vu que deux chasseurs étaient déjà en train de longer la digue, en shorty de plongée, sans ceinture de plomb, en tapant bien fort sur l’eau avec leurs palmes et sans bouée

. Je pars donc de l’autre côté en sachant que je n’y ai pas souvent trouvé grand chose. Une dizaine de bateaux sont ancrés et des baigneurs pataugent en masse. Je ne risque pas de surprendre un poisson endormi

...
Je réussirai quand même à faire venir et à flécher 2 dorades de 800 g environ qui me permettront de vérifier le bon fonctionnement du fusil.
Plus tard, après avoir fait demi-tour pour aller prospecter la digue, ça sera le tour de 2 beaux sars du même poids. Je suis content de voir que mon fusil fonctionne car je ne vais pas être obligé d’investir dans un autre fusil et je vais donc pouvoir éviter les remarques de ma femme “ouais, dès qu’il s’agit de la chasse sous-marine, tu es prêt à claquer du fric sans arrêt mais dès qu’il s’agit de mon maquillage, nada !”
Je verrai un nombre incalculable de poulpes, ça faisait longtemps. J’en prélèverai un gros pour le faire en salade. En fait, j’ai été surpris d’en voir plein de petits sur le sable. Ils se déplaçaient à découvert et je n’avais encore jamais vu ça

. J’ai pensé à un lieu de reproduction mais comme ils étaient petits, je ne pense que pas que ce soit ça.
Sur le chemin du retour, je décide de tenter un agachon “débile”, c’est à dire dans 6 mètres de fond et accroché à un bloc de lestage de bouée. Il n’y a rien autour, pas de posidonie, pas de rocher, juste du sable. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais bon

... Une fois posé au fond, forcément, aucun poisson ne viendra me voir... Par contre, juste au moment où je me décide à remonter, je jette un œil au fond et vois une grosse vive sortir du sable. Elle était juste à 10 cm de moi et je me remémore alors les déboires de ceux qui se sont faits attaquer par une vive... Au même moment, je vois un gros nuage de sable qui suit une ligne droite sur 5 mètres et qui fait un aller-retour

. Je me demande ce que ça peut être. J’observe le manège depuis la surface et je prends mon petit fusil pour aller voir ça de plus près. Arrivé au fond, je distingue une forme enfouie sous le sable : une sole. Elle fait 40 cm de long environ alors je décide de la prélever. Ce n’est pas un exploit car elle ne bouge pas mais je suis content car mes enfants vont se régaler.
Juste avant la sortie, je rate lamentablement un tir sur une belle dorade d’1 kg 5 environ mais 5 minutes après, un loup d’un Kg un peu trop curieux viendra me voir et finira sur le fil.
Voilà, la sortie s’est révélée meilleure que ce que je pressentais !