Bon, de mon côté petite sortie en solo ce matin dans le Cap d'Antibes

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Côté Est, ce n'est même pas la peine d'y penser : la flotte est blanche et çà tape pas mal (houle rentrante)

. Je file donc côté Ouest pour me mettre à l'eau au Musée Napoléon. Si l'eau n'est pas transparente (loin de là même...), au moins la houle est bien moins présente (mais non absente, surtout en allant sur l'îlette).
Après m'être habillé en prenant soin de ne rien oublier (histoire de n'avoir pas à remonter à la voiture, comme çà m'est déjà arrivé

), je file me m'être à l'eau en contrebas. Je vois la planche d'un chasseur qui part vers la droite côté Olivette (un bonjour à lui s'il me lit !), côté gauche, personne. Et hop, dans l'eau

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Après quelques coups de palme, force est de constater que l'eau n'est
vraiment pas transparente, elle est même bien chargée en particules. Après quelques indiennes près du bord pour espérer surprendre quelque loup dans l'écume (je l'attends encore), je m'enlargue un peu. Enfin, le terme "enlarguer" est un peu fort : disons que je m'éloigne légèrement du bord pour agachonner entre 8 et 10m. Malheureusement, la forme n'étant pas là (je dépasse péniblement la minute), je décide de multiplier les descentes et de chercher à trou. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de vie : il y a de la vie, et en quantité. Une foule de castagnoles, de saupes et de petits sars. Mais rien de tirable, rien de noble : pas de loups, pas de daurades, pas de pélamides (elles se réservent pour Rouget). Au détour d'une roche, je pique une jolie vieille un peu trop curieuse : ouf, j'évite pour la deuxième fois d'affilé la broucouille (un record pour moi

).
Je ressors après même pas 2 heures dans l'eau, pas mécontent d'avoir tremper mes palmes, mais toujours dans l'attente de mon
premier vrai beau poisson : j'en ai marre des vieilles !

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A plouf,
TomTom.